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Critiques de Slobodan Snajder (13)
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La réparation du monde

J'ai eu envie de lire ce livre afin de découvrir un auteur de la Mitteleuropa que je connaissais pas.

Slobodan Snajder nous emporte dans ce roman dans une véritable traversée de l'Histoire.

Les Kempf sont des allemands qui sous" l'invitation" de Marie-Thérèse vont venir peupler la Transylvanie.

Cet exil les transformera à jamais comme des déracinés, on ne les appelera plus que : les Volksdeutsche: les Allemands de l'étranger.

La réparation du monde nous raconte l'odyssée des parents de l'auteur, notamment pendant la seconde guerre mondiale.

Bien que vivant en terre Croate, le père de l'auteur, est recruté comme "volontaire forcé" par la Waffen-SS.. La guerre le poussera sur les routes de Pologne, où il découvre un monde plein de douleurs et l'armée souterraine polonaise. Son parcours de soldat fuyant comme déserteur les Waffen SS, survivant en se cachant dans les forêts polonaises.

Il est incorporé de manière presque accidentelle dans les troupes soviétiques.

À la sortie de la guerre, il rentre chez lui à Nustar, épouse une partisane qu'il aurait sans doute du tuer en tant qu'appartenant à la Wafen-SS.

Slobodan Snajder nous livre de très belles pages sur la vieillesse et les derniers jours de son père, qui l'aura peu connu, ses parents ayant divorcé, alors qu'il était un très jeune enfant.

Un très beau livre, difficile à suivre parfois pendant la guerre puis la naissance de la Yougoslavie et l'avènement du règne de TITO.

Malgré tout, de magnifiques pages dédiées à ses parents qui valent le détour et me donne envie de connaître plus encore l'œuvre de Slobodan Snajder.
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La réparation du monde

Au 18e siècle l'impératrice Marie-Thérèse avait envoyé des colons allemands  s'installer sur les terres fertiles de l'est européen pour les faire fructifier. C'est le cas de la famille Kempf qui se déracina en Slavonie, où se forma une minorité germanique en terre slave.

Au 20e siècle Hitler fait appel à ces « Allemands » de l'extérieur pour rejoindre son combat. C'est ainsi que Georg Kempf, « volontaire forcé », rejoindra la division "Galizien" de la Waffen SS, avant de déserter, de rejoindre les résistants communistes, le tout sans jamais vraiment se battre. Il retrouvera, à la fin de la guerre et après moult aventures, sa Croatie natale. Laquelle aura bien changé. Il y vivra les premières années du régime communiste de Tito.

Voilà l'argument de ce gros roman, foisonnant, abordant à travers le destin d'un homme la situation de la Mitteleuropa, de ses minorités instrumentalisées, écartelées entre des cultures différentes, et broyées par les événements.

La langue de l'auteur est dense, poétique, la construction parfois surprenante (la génération future encore « in utero » s'exprime dans des encarts hors-texte).

Le problème reste actuel : la mosaïque balkanique n'est pas à l'abri de soubresauts meurtriers.
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La réparation du monde

Bien sûr ce n'est pas un joueur de flute qui, en 1770, a entrainé à sa suite de pauvres paysans survivant mal en Souabe pour les conduire, via un Danube tumultueux parfois, en Transsylvanie où l'herbe était garantie plus verte. L'impératrice Marie-Thérèse en avait décidé, et qu'on lui obéisse! Parmi eux Georg Kempf, l'ancêtre du narrateur.



Puis grand saut dans le temps, et là un certain Hitler réalise que ces Volksdeutsche, d'origine allemande vivant en Slavonie / Croatie feraient très bien dans les Waffen-SS. Certains y vont sans problème, d'autres, comme Georg/Djuka Kempf, né en 1919 et père du narrateur, est un 'volontaire-forcé'. Le voilà arrivé en Pologne, pas trop sûr d'en sortir vivant, en tout cas tâchant de ne pas se faire remarquer. Son refus de fusiller des civils va l'entrainer ans toutes sortes d'aventures, et donner l'occasion de se frotter à toutes sortes d'opinions et peuples, frôler la mort, rencontrer le juif errant.



Je ne divulgache rien, car des compléments dans la narration dus à la plume du fils de Georg, encore à naître (ce sera chose faite après la fin de la seconde guerre mondiale) nous font part de son inquiétude à l'idée de ne pas naitre, ses deux parents étant -chacun de leur côté- pris dans la tourmente. Une très belle idée qui dynamise bien le roman et apporte un peu de légèreté.



Le père donc, notre héros, va épouser la mère, qui elle a vécu une guerre active. Entre son mari qui s'adonne à la poésie et elle qui ne pense qu'au parti, cela devient vite compliqué. Surtout dans une Yougoslavie qui va connaître explosion et guerre.



J'avoue ne pas connaître toute l'Histoire de ces coins là, et les noms des différentes factions, mais peu importe, l'écriture vive non dénuée d'ironie tragi-comique de l'auteur permet de bien suivre. Une belle découverte pour moi.
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La réparation du monde

Le grand roman de la Mitteleuropa nous dit le bandeau de l'éditeur, voilà une bien grande ambition là où Joseph Roth, Stephan Zweig et bien d'autres ont laissé des oeuvres de poids. Dans les faits nous avons à faire à une version moderne de l'Odyssée avec un Ulysse anti-héros.

Tout commence par la guerre, Djuka Kempf en 1943 est un « malgré-nous » de Slavonie, pour les nazis il reste un allemand même si sa famille a émigré au XVIIème siècle.

Devenu Georg, Kempf va guerroyer en Pologne avec un apparent sérieux mais le ver est dans le fruit. Kempf ne se sent pas nazi, il suffit d'une belle résistante polonaise pour qu'il pose les armes et déserte. le voilà parti pour une folle Odyssée au milieu des combats où ballotté par les évènements il traverse les dangers, les horreurs, frise la folie mais réussi à garder les mains propres et la vie sauve.

Revenu dans son Ithaque croate il va épouser une Pénélope combattante communiste et vivre les déchirements de l'après-guerre dans une Yougoslavie vidée des immigrés allemands. Comme à la guerre Kempf désertera la vie familiale et choisira l'errance sociale.

S'il n'est pas le roman définitif annoncé « La réparation du Monde » est une oeuvre d'importance. L'Odyssée de Kempf montre la complexité de pays où le mélange des peuples est explosif, où les équilibres sont fragiles et temporaires. Malgré des siècles de contact, de brassage, des langues voisines, chacun est ramené sans cesse à sa « race », le sang prime sur la terre.

On pourra reprocher à S.Snajder de faire la part trop belle aux états d'âme de Kempf, à ses rêveries, à ses regrets. Son écriture est belle et poétique parfois un peu absconse mais il n'est pas indispensable de tout comprendre. Et puis après la vague des nazis assumés (Les Bienveillantes, La fabrique des salauds…) cela fait du bien de retrouver un personnage humain qui refuse de haïr parce qu'on le lui demande, qui veut suivre sa route sans se trahir même si cela le conduit à la solitude et à l'amertume.

Il y aurait encore beaucoup à dire sur un roman de 600 pages aux multiples facettes ce qui reste marquant c'est le poids de la filiation, de l'ancêtre Kempf parti pour la Transylvanie au fils de Georg, c'est la même histoire qui se prolonge où les vivants portent le fardeau des morts déjà aidés par ceux qui ne sont pas encore nés

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La réparation du monde

Une saga familiale à travers les siècles, des années 1780 à nos jours.

Descendant d’ émigré allemand, installé en Slavonie ( La Croatie actuelle) ,Georg Kempf, le père de l’ auteur va connaître une destinée chaotique. Au cours de la seconde guerre mondiale, ballotté comme un bouchon au grè des marées, il servira , tour à tour, l’ armée nazie puis soviétique , dans une Pologne dévastée.

Eva, la mère de l’ écrivain, partisane et communiste, restera fidèle à ses convictions et sa jeunesse.

Ce roman , éblouissant et talentueux permet d’ approcher l’ histoire tumultueuse et douloureuse des Balkans.
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Le Cinquième Evangile

L’erreur est humaine, dit le hérisson, et il descend de la brosse



Nous n’en avons pas fini avec les univers concentrationnaires. D’abord parce que ceux d’hier ne sont toujours pas intégrés aux histoires « nationales », d’autre part, le révisionnisme nationaliste réécrit en permanence le passé, enfin en absence de réponses émancipatrices crédibles, les tentations fascistes, comme en Grèce avec un parti néo-nazi, vont se développer.



Nous n’en avons donc pas fini avec ce paysage européen de civilisation mortifère.



L’histoire des Balkans est peu connue en France, souvent résumée à des caricatures politiques ou nationalitaires. La période de la seconde guerre mondiale reste largement enfouie, sous couvert d’autres « crimes », d’oppressions nationales, etc…



Le texte de Slobodan Snajder, d’après le journal d’Ilija Jakovljevic, rend, dans un panorama imaginaire, les complexités de cet univers très particulier, qu’est le camp de concentration.



Il ne s’agit pas d’un témoignage de plus, mais à travers une création théâtrale en 17 tableaux principaux, d’une évocation, tantôt drôle, tantôt dérisoire et souvent poignante, grâce à une grande simplicité des énoncés. « Dans cette baraque, les enfants boivent du Zyklon B en guise de lait. »



D’une visite touristique et d’un appel à candidature pour endosser des personnages, aux dialogues ciselés de vérité, dans leurs dictions limpides, « Il faut regarder le problème d’une façon dynamique. Nous avons mis en branle un mécanisme, qui grince peut-être, par-ci, par là, mais au fond il fonctionne : il ne s’arrêtera plus, tant qu’il restera encore dans notre espace de ces gens qui n’y appartiennent pas », se redessine, non pas un événement extraordinaire et inabordable pour l’esprit, mais la « banalité du mal » dans toute ses dimensions humaines. « Tout le monde sait ce qui se passe ici, personne ne veut le voir et personne ne voudra le voir. »



Je souligne le beau et nécessaire travail d’édition de la Maison d’Europe et d’Orient.



Chez le même éditeur : Sedef Ecer : Les Descendants
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La réparation du monde

Brillant et magnifique. Il y a du Vassili Grossman dans ce livre. L’Histoire est décidément tragique. Au travers de la vie du père du narrateur, le lecteur partage les déchirements, les horreurs de la seconde guerre mondiale, le sort des peuples qui y sont mêlés, de bon ou mauvais gré. La fin voit l’installation du régime titiste et son effondrement dans les événements récents qui ont déchirés l’ex Yougoslavie. Un très grand livre.
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La réparation du monde

Saisissante et magnifique chronique des heures d’enfer de l’Europe centrale dans la guerre. Dans cette épopée, hauts faits et récits héroïques, indirectement rapportés, ne sont pas le propos. C’est des conflits intérieurs, du cheminement dans la quête d’identité, des exigences du collectif. qu’il s’agit Le Volksdeutscher de Slavonie Kempf en est le héros, cuirassé de poésie et de mansuétude, voué à errer malgré lui au gré des circonstances dans cette « vieille putain d’europe ». Il en croise toutes les atrocités et rencontre la chance de les surmonter. Au caractère tout en contraste, Véra est la figure du partisan, engagée volontaire, une meneuse efficace et convaincante. La rencontre de Véra et Kempf, leur fragile union exprime la possibilité d’un renouveau dans le monde, tentative à laquelle l’auteur sait habilement convoquer les générations passées et futures qui font l’ouvrage de l’histoire. Un formidable joyau.
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La réparation du monde

Ce récit qui prend place durant la seconde guerre mondiale me semble écrit comme un conte. C’est-à-dire que ce sont 650 pages d’une écriture plate, contemplative ; on s’ennuie. Pourtant l’histoire est très intéressante, on suit un officier SS à travers la seconde guerre mondiale, un pauvre type qui ne sait pas trop qu’est-ce qu’il fait dans cette armée, et bien que pacifique, il regarde et vit les horaires de la guerre. Tantôt il refuse de fusiller des victimes, tantôt il cherche l’amour malgré la situation, tantôt et il part sur le front russe… Mais finalement, cette écriture presque enfantine, très lointaine, très descriptive, et lui qui a l’air complètement à côté de la plaque m’ont rendu impossible le fait de m’y intéresser.

C’est dommage, c’était intéressant de voir une forme d’humanité de la guerre, même s’il n’est jamais plaisant de se dire que les nazis pouvaient également être des hommes naïfs. Le racisme cultivé au sein de l’armée et de la société est également très bien montré. Que sont les Polonais ? Que sont les juifs ? Que sont ces pays froids que le récit traverse ? Finalement, le narrateur et ses collègues de l’armée sont nourris de haine et manipuler. « Les bons petits soldats » comme on dit, qui appliquent les règles ineptes et déchargent leur violence sans questionnement… C’est tristement bien illustré dans ce récit.

Le récit est entrecoupé de lettres du narrateur et d’encarts dont la manière d’être rédigé change du reste du récit. C’est un peu mieux écrit, et sans doute cela aurait été plus agréable comme style à lire tout au long du livre, mais je ne comprends pas l’intérêt de ces encarts qui reformulent ce qui est écrit sur les pages adjacentes…

Malheureusement ces changements stylistiques n’ont pas réussi à maintenir mon attention. Ainsi, je me permets de publier cet avis dans le cadre de la lecture commune, mais j’ai terminé ma lecture en grande diagonale .



Finalement, et malgré la postface de l’auteur, La réparation du monde ne tient pas ses ambitions, à mon sens. Montrer les hommes, montrer les horreurs de la guerre, l’humanité dans la guerre, la reconstruction d’un humain, le déracinement, tout ce que l’on peut trouver dans une guerre… C’était un peu trop ambitieux pour un roman qui se donne des airs de contes
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La réparation du monde

La réparation du monde est scindée en trois parties. La première, relativement courte, débute en 1790 : un dénommé Georg Kempf quitte l’Allemagne, embarquant à Ulm pour rejoindre la Transylvanie, que les Turcs ont quittée. Il s’établit finalement en Slavonie, province de l’actuelle Croatie. On retrouve dans cette première partie des points communs avec le livre de Florescu, sur les conditions difficiles qui prévalaient alors dans le Saint Empire. La seconde partie, de loin la plus volumineuse, s’attarde sur un descendant de Georg Kempf, Georg (dit Djuka), né en 1919, mobilisé comme « volontaire-forcé » pour aller sur le Front Est, en tant qu’ « Allemand ethnique ». Enrolé dans les Waffen SS, on suit ses pérégrinations en Pologne, ainsi que celles d’une communiste croate, Vera, qui se bat contre les Allemands en Yougoslavie. Enfin, la troisième partie se déroule après la Seconde Guerre Mondiale, traite du retour au pays, des difficultés de la reconstruction et se prolonge jusqu’à la mort du personnage principal.

L’auteur arrive à nous faire prendre conscience que chacun pouvait, à l’instar de Djuka Kempf, glisser dans cet engrenage de la guerre, quelles que soient ses idées ; il dépeint une vision très réaliste de la guerre, loin de l’idéalisation des combats.

J’ai trouvé que la situation sur le front polonais, évoquée dans la seconde partie est très forte et très bien rendue : l’allusion aux ghettos liquidés, les exécutions d’otages, un passage sur Treblinka où Kempf, désormais en fuite, rencontre un Juif évadé qui finit par être tué par un groupe de bandits de différentes nationalités. La haine du Juif, « l’antisémitisme ordinaire » sont omniprésents. Cet épisode où des Polonais font sauter à la dynamite des fosses communes pour récupérer les effets personnels des Juifs exécutés est également très marquant, et cela est fait de la part de l’auteur sans exagération. Les luttes internes entre les résistants bolcheviques et ceux dits nationaux en Pologne sont également bien mis en valeur. La seconde partie du livre recèle donc des passages vraiment très forts.

De même, sans trahir le déroulement du livre, le retour miraculeux de Kempf dans son pays illustre les difficultés du retour. Les Allemands qui ne sont pas restés dans le Reich sont déportés, à l’instar de ce qui se passera en Pologne, en Tchécoslovaquie… Autour de Kempf se soulèvent les questions : Pourquoi est-il revenu ? Qu’a-t-il fait là-bas ? Comment a-t-il pu survivre ? Le mélange des nationalités est omniprésent, qu’on soit en Yougoslavie, en Pologne, dans les unités des Waffen-SS, où des Ukrainiens se sont engagés en voulant se venger contre les Bolcheviks coupables de l’Holodomor.



Je l’ai dit au départ : ce roman est un livre ambitieux et le bandeau l’assumait en titrant « Le grand roman de la Mitteleuropa ». Parfois passionnant, original dans sa construction (des encadrés font parler le descendant de Djuka Kempf avant sa naissance), il est néanmoins parfois difficile à lire. Les états d’âme et réflexions de Kempf sont souvent trop abondants, freinant le rythme de lecture et je dois avouer que j’ai vu venir la fin des 620 pages avec un certain soulagement.


Lien : https://etsionbouquinait.com..
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La réparation du monde

Le roman des Déplacés allemands envoyés en Croatie par Marie-Thérèse pour échapper à la misère et rattrapés par Hitler pour servir de chair à canon.

Notre héros qui se rêve poète passe un peu par hasard et avec beaucoup de chance entre les gouttes de la SS, des partisans polonais avant leur massacre par les soviétiques qui lui donnent son brevet de résistant pour retourner chez lui.

Mais rien n'est jamais fini dans cette folie des hommes à se diviser et à s'affronter entre factions et la neutralité est éminemment suspecte.

La paix n'existe donc jamais, d'ailleurs ce récit est commenté par le fils quelques décennies plus tard en pleine guerre civile suite à l'effondrement de la Yougoslavie.

Ce récit à deux voix, le père et le fils, a un style déroutant, on se perd un peu dans des digressions sans fins, mais au final cela traduit bien la folie et l'incohérence du monde dans lequel on est balloté au gré de courants immaîtrisable.

Edifiant à défaut d'être confortant.

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La réparation du monde

Dans son nouveau roman l’écrivain croate ravive l’Europe orientale disparue avec la seconde guerre mondiale, sur les traces d’une famille d’Allemands.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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La réparation du monde

À travers l’histoire de sa famille, le romancier croate évoque le martyre des minorités des Balkans pendant la Seconde Guerre mondiale.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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