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3.88/5 (sur 2091 notes)

Nationalité : Hongrie
Né(e) à : Košice, Slovaquie , le 11/04/1900
Mort(e) à : San Diego, États-Unis , le 22/02/1989
Biographie :

Sándor Márai, de son vrai nom Sándor Grosschmied de Mára, est un écrivain et journaliste hongrois.

Il naît dans une famille de la petite noblesse de Haute-Hongrie de quatre enfants dont il est l'aîné. Attiré très tôt par l'écriture, il publie son premier recueil de poésies à l'âge de 18 ans et, tout en poursuivant des études d'art à l'université de Budapest, collabore régulièrement au quotidien "Magyarország".

Il part pour l'Allemagne afin d'entamer des études de journalisme à l'Université de Leipzig et des études de philosophie aux Universités de Francfort et de Berlin, tout en écrivant des articles pour les journaux et les magazines. C'est à Berlin qu'il rencontre par hasard Ilona Matzner (Lola), née en 1899. Ils se marient quelques mois plus tard, en 1923.

Il connaît dès ses premiers romans un immense succès avec "Les Révoltés" (1930) et surtout "Les Confessions d'un Bourgeois"(1934). Antifasciste déclaré dans une Hongrie alliée à l'Allemagne nazie, il est pourtant mis au ban par le gouvernement communiste de l'après-guerre. Il s'installe à New-York et devient collaborateur de la Radio Free Europe de Munich. À partir de 1980 il vit avec son épouse Lola à proximité de leur fils Janos à San Diego en Californie.

Pendant ses 41 années d'exil, il poursuivra l'écriture d'une œuvre immense, en hongrois, qui comprend des romans - dont "Paix à Ithaque !" (1952) et "Les Métamorphoses d'un Mariage" (1980), l'important récit autobiographique, "Mémoires de Hongrie" (1972) et des journaux intimes (de 1943 à 1983). Ses livres sont publiés par des maisons d'édition hongroises en exil et ne peuvent circuler en Hongrie que sous le manteau.

En 1986, son épouse Lola, qui était devenue aveugle, meurt d'un cancer. Une année plus tard, son fils János décède également, à l'âge de 46 ans. Brisé par la disparition de ses proches et vivant dans un isolement de plus en plus complet, Márai se donne la mort huit mois seulement avant la fin de la République Populaire de Hongrie proclamée le 23 octobre 1989.

Depuis 1989, il est devenu un auteur culte de la jeunesse hongroise et jouit dans le monde entier d'une réputation égale à celle d'un Zweig, d'un Roth ou d'un Schnitzler.
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Source : http://partageonsnoslectures.over-blog.com/2017/11/sandor-marai-ecrivain-hongrois-grand-maitre-du-po
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Être différent de ce que l'on est... est le désir le plus néfaste qui puisse brûler dans le coeur des hommes. Car la vie n'est supportable qu'à condition de se résigner à n'être que ce que nous sommes à notre sens et à celui du monde. Nous devons nous contenter d'être tels que nous sommes et nous devons aussi savoir qu'une fois que nous aurons admis cela, la vie ne nous couvrira pas de louanges pour autant. Si, après en avoir pris conscience, nous supportons d'être vaniteux ou égoïstes, d'être chauves ou obèses, on n'épinglera pas de décoration sur notre poitrine. Non, nous devons nous pénétrer de l'idée que nous ne recevrons de la vie ni récompense ni félicitations. Il faut se résigner, voilà tout le grand secret.
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"Le corps humain, tu sais, contient soixante-dix pour cent d'éléments liquides et trente pour cent d'éléments solides. de même, la vanité représente soixante-dix pour cent du caractère humain, le reste étant partagé entre le désir, la générosité, la peur de la mort et l'honnêteté."
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En effet, nous vieillissons tout doucement, dit le général. Tout d'abord, c'est notre joie de vivre et de voir nos semblables qui s'émousse. Peu à peu, le sens de la réalité prédomine en nous. Nous pénétrons mieux le sens des choses et nous assistons avec ennui à la succession d'événements qui se répètent. Le noter est déjà un signe de vieillesse. Quand nous avons bien compris par exemple qu'une coupe n'est qu'une coupe et que les pauvres humains - quoi qu'ils fassent - ne sont que des créatures éphémères, c'est que nous sommes alors vraiment bien vieux.
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La comtesse et Conrad jouaient avec passion. Ils interprétaient Chopin avec un tel feu que, dans la pièce, tout paraissait vibrer. Tandis que dans leur fauteuil le père et le fils attendaient avec courtoisie et résignation la fin du morceau, ils comprenaient qu'une véritable métamorphose s'était opérée chez les deux pianistes. De ces sonorités, une force magique s'échappait, capable d'ébranler les objets, en même temps qu'elle réveillait ce qui est enfoui au plus profond des cœurs. Dans leur coin, les auditeurs polis découvraient que la musique pouvait être dangereuse en libérant un jour les aspirations secrètes de l'âme humaine.

Mais les pianistes ne se souciaient pas du danger. La "polonaise" n'était plus que le prétexte à l'explosion des forces qui ébranlent et font crouler tout ce que l'ordre établi par les hommes cherche à dissimuler si soigneusement.
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Sándor Márai
(...) lorsque tout est achevé, on répond avec l'ensemble de sa vie aux questions que le monde vous a posées. Les questions auxquelles il faut répondre sont : Qui es-tu ? Qu'as-tu fait ?... A qui es-tu resté fidèle ?
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Certes, les détails ont parfois une importance extraordinaire; ils lient tout ensemble et servent de support à la mémoire.
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Exiger la fidélité n'est-ce pas agir en égoïste et en présomptueux ? Voulons-nous réellement le bonheur de l'être aimé quand nous lui réclamons sa fidélité ?
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Quoi qu'il en soit, aux questions les plus graves, nous répondons, en fin de compte, par notre existence entière. Ce que l'on dit entre-temps n'a aucune valeur, car lorsque tout est achevé, on répond avec l'ensemble de sa vie aux questions que le monde vous a posées. Les questions auxquelles il faut répondre sont : qui es-tu ? Qu'as-tu fait ? ... A qui es-tu resté fidèle ? A quel propos as-tu été infidèle ? ... Avec qui, où, en quelle occasion as-tu été courageux ou lâche ? ... Voilà les questions capitales.
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Celui qui survit, dit le général vivement, commet toujours une sorte de trahison... J'entends lorsqu'on survit à des êtres auxquels on était intimement lié.
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La musique il l’écoutait avec son corps. Il l’absorbait, comme assoiffé. Il l’écoutait comme le prisonnier écoute le bruit des pas qui approchent et apportent, peut-être, la nouvelle de la délivrance. Il n’entendait plus rien d’autre, tout disparaissait, absorbé par la musique.
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