Une société glauque, des personnages féminins que l'on espérerait ne jamais rencontrer, sales, vulgaires, alcooliques, rien ne nous est épargné !
Sofia Koupriachina nous décrit les déchets de la nouvelle société soviétique.
Sa verdeur n'a rien à envier à celle de Charles Bukowski...
Pour ces tableaux, l'auteure utilise un langage adapté à ses personnages, les mots sont crus, très crus même !
A ne pas lire par des âmes sensibles donc, si vous lisez ce livre, attendez-vous à pénétrer dans les bas-fonds de la société russe et à vous y heurter de front !
Ce livre est un brûlot qui ne laisse pas indifférent. Il vous hantera longtemps après la lecture de la dernière ligne.
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Ce livre est un mélange explosif de sexe, de drogue, d'alcool et de morts. Le langage de l'auteure est cru, à la limite du vulgaire parfois, et sa plume est acérée : ele ne va pas par quatre chemins pour dire les choses.
Je suis un peu sceptique en refermant ce livre, je ne sais pas trop quoi en penser. J'ai beaucoup aimé certaines phrases qui avaient un vrai rythme travaillé, un tempo, on dirait d'ailleurs que les phrases sont martelées, avec beaucoup de rimes. D'ailleurs un grand bravo au traducteur, cela n'a pas dû être évident et il semble avoir bien rendu le texte original.
C'est intéressant que le sujet des nouvelles soit généralement le quotidien des laissés-pour-compte, mais c'était trop cru à mon goût. Je n'ai pas non plus aimé le rapport qu'il y avait avec la mort, qui semble trop légère : on tue si facilement dans certains textes...
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