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Critiques de Sofia Lundberg (200)
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Et le chêne est toujours là

C’est une histoire de séparation mal vécue par Esther qui supporte difficilement l’absence de son petit Adrian en garde partagée. Une histoire comme il s’en passe tous les jours. Avec le manque, les regrets, la culpabilité, les peurs.



C’est aussi une histoire d’amitié où là-bas en Suede, il y a une jolie prairie au bord d’un lac et un chêne, toujours là pour accueillir Ruth qui aime s’asseoir sur le petit banc et jeter aux canards des miettes de pain. C’est là-bas que Esther et Ruth vont se lier d’amitié, c’est grâce à cette vieille femme que Esther va accueillir à nouveau l’espoir et la sérénité. Esther fera la lecture des lettres d’amour qu’échangeait Ruth plus jeune avec son amant. Puis elle trouvera le journal intime dans la maison au bout de la prairie. Dedans, elle découvrira un autre visage de Ruth, plus triste et bien seule.



Un jour, Ruth disparaît. Esther est folle d’inquiétude et va tout faire pour retrouver son amie. Jusqu’en Italie et le lac de Côme où Ruth aurait vécu une grande partie de sa vie.



Ceux qui ont aimé Le carnet rouge devrait aimer ce livre qui reprend les mêmes ingrédients (lettres, carnets, amitié, secrets et non-dits). On retrouve également les mêmes longueurs début du livre où de mon côté, il était temps que la lumière arrive. J’ai été assez hermétique à la tristesse de Esther qui broie du noir durant 180 pages, pense au suicide alors qu’elle adore son fils. J’avoue avoir eu un peu de mal à rentrer en empathie.



Dans l’ensemble, c’est une lecture agréable mais qui ne sera pas mémorable non plus. Certaines répliques sont assez bateau j’ai trouvé. C’est tout de même assez sympathique de lire une histoire d’amitié sans prise de tête.
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Un petit carnet rouge

Doris est désormais une femme très âgée, vivant seule dans sa campagne suédoise. Chaque semaine, via Skype, elle retrouve sa nièce Jenny pour un échange rempli de tendresse. Doris n’a plus de famille, plus d’amis, à 96 ans c’est qu’on voit les êtres s’éteindre les uns après les autres. Il lui reste Jenny. Et puis, son petit carnet rouge, souvenirs de toute sa vie qui respirent dans les lignes de ce petit carnet rouge.

En alternant le quotidien de Doris aujourd’hui et les souvenirs du carnet rouge, on part enchanté dans la vie de Doris qui a tant vécu et surtout tant aimé.

Lorsqu’elle n’est encore qu’une jeune fille, sa mère l’envoit à Paris comme bonne à tout faire. Elle s’acclimate mal à ce pays étranger mais finira par l’aimer, à travers la littérature française, les jolies ruelles parisiennes, elle deviendra alors mannequin pour Chanel.

C’est aussi à Paris qu’elle rencontrera son grand et unique amour, Allan Smith. Mais la deuxième guerre mondiale sévit arrachant à Doris son plus grand rêve de femme. Elle quite Paris pour New-York à la recherche de son grand amour.

Les rencontres s’enchaînent pour Doris. Souvent heureuses et parfois dramatiques.



La vie de Doris mérite d’être lue pour tout le bonheur et les leçons d'humanité que celle-ci tend à nous offrir.

C’est beau, c’est doux, c’est un peu triste mais plus souvent lumineux encore.



Cela chante les rêves comme une douce mélodie, on aurait tort de s’en priver, «parce qu’il faut cultiver les talents qu’on possède, ne pas avoir peur de la vie, la dévorer, exister, rire, penser que la vie n’est pas là pour s’occuper de nous, que c’est nous qui devons nous en occuper, qu’il faut saisir les opportunités qui se présentent et en faire quelque chose. »



Et finalement,

« L’Amour.

Ce n’est qu’un mot.

Mais il contient tant de choses.

Il n’y a que l’amour qui compte.



As-tu aimé assez ? »
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Un petit carnet rouge

Cet ouvrage s'achève sur cette phrase qui est, on peut le croire, une question adressée au lecteur : "As-tu aimé assez ?" En ce qui me concerne, je crois, enfin non, je suis persuadée qu'on n'aime jamais trop, on aime parfois maladroitement, pas comme l'autre le voudrait mais trop, cela non et de cela, j'en étais déjà convaincue avant d'entamer la lecture de cet ouvrage. Attention, si il est vrai que cet ouvrage parle d'amour, ce n'est pas sur un ton de romance avec nécessairement une happy end à la fin, non cela n'a rien à voir. Ici, il est question d'amour- certes celui avec un grand A mais aussi celui que l'on porte à une soeur, à une nièce, à un ami et bien d'autres encore. Ici, c'est celui que Doris, une dame âgé que porte à sa petite nièce Jenny qui est au centre de l'attention. Elles ont beau habiter l'une et l'autre aux extrémités de la planète et ne pas se voir assez souvent, elles se parlent régulièrement sur Skype, un outil que la vieille dame maîtrise parfaitement et qui lui permet de rester en contact avec le reste du monde - elle qui a eut une vie si remplie et n'a pas arrêtée de voyager tout au long de sa vie. C'est en cela que l'ordinateur est une invention extraordinaire pour Doris car, alors qu'elle n'arrive pratiquement plus à se déplacer et qu'elle est dépendante des aides-ménagères qui viennent chaque jour lui préparer ses repas, dès qu'elle se connecte à Internet, elle revient à la vie et se sent moins seule, elle qui n'a d'autre famille que sa chère Jenny.



Aussi, n'ayant pas grand chose à lui léguer en héritage, décide-telle de lui laisser une chose extrêmement précieuse à ses yeux : ses souvenirs ! Elle se met alors à lui raconter son début de vie en Suède jusqu'au jour où sa mère, n'arrivant plus à se débrouiller, décida de la placer chez une dame riche afin qu'elle y officie en tant que bonne et c'est là que sa vie va basculer. Tout d'abord sa rencontre avec un homme (non, non, ne vous faites pas de fausses idées dès le départ : celui-ci pourrait très bien être son père et in est homosexuel), puis la vie à Paris, celle de mannequin, la guerre, la fuite, les Etats-Unis.., le fait de devoir prendre à sa charge sa jeune soeur et de lui donner tout ce qu'elle n('a pas eu étant enfant et surtout Allan (ou, cette fois-ci, il s'agit du bon : celui que l'on appelle amour avec un grand A). Bref, l'on pourrait presque dure qu'à l'âge de 96 ans, Doris a mené plusieurs vies dans une (attention, les lieux énumérés ne sont pas complets et les événements pas nécessairement dans l'ordre).



Aussi, à l'heure où elle cette dernière est, Jenny décide de se rendre au chevet de cette vieille tante chérie qui a veillé sur elle comme une mère et à qui elle doit tant. Partager les derniers instants de sa vie avec elle, aujourd'hui où elle est m mère à son tour, lui paraît la seule chose qu'elle se doit de faire et ce, pour la plus grande incompréhension de son mari !



Un ouvrage qui m'a bouleversé, avec une écriture fluide et des chapitres courts et que je ne peux donc que vous recommander . Franchement, lisez cet ouvrage, vous ne serez pas déçus !
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Un petit carnet rouge

L'auteure, Sofia Lundberg, retrouve dans les souvenirs de sa grand-tante Doris, un carnet rempli de noms.

Cette découverte sera à l'origine du roman "Un petit carnet rouge".

Doris, une dame âgée de 96 ans, vit seule dans son appartement à Stockholm. Une équipe d'auxiliaires de soin veille sur elle.

Régulièrement, elle se branche sur Skype pour converser avec sa petite-nièce Jenny avec qui elle entretient une belle relation complice, affectueuse et amicale .

Dans un petit carnet rouge, Doris a noté le nom des personnes qui ont parsemé sa vie. De nombreux noms sont rayés et pour cause, elle en a perdu beaucoup en route.

Le récit se partagera entre les chapitres racontés par Doris au sujet de son enfance et de sa vie.

D'autres portent comme titre le nom d'une personne rencontrée et développeront la relation que Doris a vécu avec cette personne.

Notre vieille dame a eu une vie bien mouvementée.

Elle a d'abord dû quitter sa famille suite à un drame.

Elle est ensuite entrée au service d'une dame excentrique et a ensuite été enrôlée pour devenir mannequin mais pas dans le même contexte qu'en 2018. Sa jeunesse se situe dans les années 1930.

Une vie pas facile.

Nous la retrouvons à 96 ans à la fin de sa vie, sereine mais en souffrance physique. Chaque millimètre carré de son corps lui fait mal.

Nous sommes loin de Jeanne dans le livre " Un clafoutis aux tomates cerises" de Veronique de Bure où la vieille dame apparaît plus dynamique. Cela ne gâche rien.

Une belle idée que Sofia Lundberg a exploitée, avec quelques longueurs pour moi car je n'adorais pas le monde fréquenté par Doris.

Pour l'écriture, rien de percutant, nous avons affaire ici à une narration simple mais il s'agit d'un roman traduit du suédois.



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Un petit carnet rouge

Ce livre est une bouffée de bonheur et de plaisir de lire. le livre précédent, que j'ai abandonné, m'avait plombé. Celui-ci est léger, humoristique, bienveillant et très plaisant. L'auteure, Sofia Lindbergh, une Suédoise, à eu la bonne idée d'écrire "Un petit carnet rouge" après avoir retrouvé dans les affaires de sa grande-tante, un carnet d'adresses rempli de noms inconnus et pour la plupart rayés.

Le récit s'en inspire fidèlement.

Doris, 96 ans, a toujours ce petit carnet rouge que son père lui avait offert pour ses 10 ans. Toute sa vie, elle y a inscrit tous les noms de personnes qu'elle a rencontré. La plupart sont des amis ou des gens qui l'ont aidé à des moments difficiles sauf un qui s'est démarqué dans la méchanceté mais qui a son importance dans le roman. Au fil de sa vie, elle a dû rayer ces noms au fur et à mesure qu'ils décédaient. Seule un membre de sa famille est vivante : c'est Jenny sa petite-nièce. Sentant sa fin venir, Doris écrit ses souvenirs pour qu'ils ne soient pas emportés définitivement avec elle. Une belle tendresse et complicité les relient entre elles où elles dialoguent sur Skype fréquemment. Doris est en Suède tandis que Jenny est en Californie.

De beaux échanges, une belle histoire, bref un petit bijou de livre.

Je ne peux que vous le recommander.
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Un petit carnet rouge

« Je feuillète parfois mon carnet d’adresse. Il est devenu une sorte de carte au trésor de mon existence. »

Ce petit carnet rouge, Doris l’a obtenue de son père pour son dixième anniversaire et année après année, il est devenu son compagnon, le témoin de ses rencontres. Elle y a noté précieusement le nom des personnes qui ont jalonné son existence.

A 96 ans, la vieille dame se souvient et nous l’accompagnons dans ce travail de mémoire. Beaucoup de nom sont suivis de la mention « Décédé », tel Gösta, l’ami de toujours, celui qui a tellement compté, aussi fidèle qu’indispensable, lorsqu’ils se perdaient de vue c’était pour mieux se retrouver.

Au soir de sa vie, elle se remémore son passé : son départ de la maison familiale pour travailler comme domestique dans une maison bourgeoise, jusqu’à la rencontre miraculeuse qui la propulse à Paris sur les podiums d’une maison de haute couture et dans les pages de « Vogue ». Des années de bonheur, de solitude, de chagrins, d’amour pour Alan, le seul homme de sa vie.

C’est par le biais d’un ordinateur que Doris communique avec sa nièce Jenny, sa qui vit à San Francisco, malgré son âge, elle a une grande aisance dans le maniement de Facebook ou Skype.

« Cette technologie occupe ses journées. Elle rend l’attente de la mort plus supportable »

Ce roman tendre et émouvant retrace le parcours de vie d'une femme volontaire qui, malgré les épreuves difficiles qu'elle a traversées, a toujours su puiser en elle une incroyable force de vie !

L’auteur fait preuve de beaucoup de tendresse pour nous entraîner dans la psychologie et les pensées intimes de son personnage, nous faisant partager les émotions qui l’assaillent.

D’aucun pourront penser que la fin vire dans le roman à l’eau de rose, pour ma part, j’en ai été réellement émue et j’avoue avoir versé quelques larmes.



« Un petit carnet rouge » est un très joli roman qui se déguste comme une bouffée de bonheur.



Je remercie très vivement NetGalley et les Editions Calmann-Lévy qui m’ont permis cette découverte.



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Et le chêne est toujours là



Une femme atterrée, Esther. Un divorce douloureux, une garde partagée. Un déchirement de se séparer de son fils. Il lui manque cruellement…



De l’autre côté, Ruth. Une dame âgée. Un peu mystérieuse, elle est propriétaire d’une prairie et d’une maison laissée à l’abandon. Aurait-elle des secrets ?



Esther doit prendre l’air. Essayer de balayer sa peine. Ses pas vont l’emmener vers un banc sous un chêne dans une prairie et là tout commence.



J’ai avancé aux côtés de ces deux femmes sur les chemins sinueux de la vie, voyagé de la Suède en Italie. J’ai aimé leur compagnie. Ruth est mon personnage préféré, je trouve qu’elle apporte tellement de sagesse. Esther est disons plus centrée sur elle-même, ses problèmes mais au fil des pages, elle se transforme.



La plume de Sofia Lundberg est vraiment une très belle découverte. Son écriture est fluide et douce.

Ce livre est une bénédiction pour les âmes en peine, celles qui sont seules, celles qui ne croient plus à demain et celles qui n’ont plus foi en l’amitié ou en l’amour.

Une leçon de vie pour nous tous et toutes. Celle de la résilience.

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Un point d'interrogation est un demi-coeur

Un point d'interrogation est un demi-coeur Sofia Lundberg

#UnPointDinterrogationEstUnDemicoeur



Coup de coeur, pas de demi-coeur, non un coeur entier qui a palpité à chaque page! Emotion, tendresse, colère, détresse, amour ...

Elin est une jeune femme comblée, mariée à Sam un riche homme d'affaires, mère heureuse d'Alice élève en danse chez Julliard. Elin est à présent reconnue comme l'une des meilleures photographes américaines. Elle fait souvent les unes de prestigieux magazines comme Vogue, est invitée partout, bref c'est devenue une star. Mais les exigences de son métier ne sont guère compatibles avec sa vie de famille, elle n'est jamais là et Sam commence à s'impatienter.

Un jour Elin reçoit une carte.Elle a été postée en Suède et là elle perd le nord. Les souvenirs remontent à la surface. Ses premières années, la vie difficile, sans argent mais la présence inaltérable de Fredrik, son ami, son complice.

Arrivera t'elle à réconcilier les deux Elin?

J'ai découvert la plume de Sofia Lundberg avec Un petit carnet rouge, son premier roman. C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé ici cette auteure. La maturité est là , l'écriture s'est affermie, les personnages sont criants de vérité dans des registres les plus divers. Elin enfant, jeune fille, Elin adulte femme épanouie , deux femmes l'une en devenir, l'autre en l'état mais comment arriver à les ressouder ?

Je ne peux que vous conseiller de plonger dans ce roman certaine qu'il va vous entrainer de New-York à Gotland en Suède dans les pas d'Elin. Bonne lecture.

Un très grand merci aux éditions Calmann-Levy pour ce partage.



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Un petit carnet rouge

****



Doris Alm arrive à la fin de sa vie. A 96 ans, elle a vécu d’abandons, d’amours, d’amitié et d’espoirs. De son petit carnet rouge, il lui reste les souvenirs des personnes qui ont croisé son chemin. Pour ne pas que tout tombe dans l’oubli, elle décide de coucher sur le papier ce qu’a été sa vie... Pour que sa Jenny, sa nièce, connaisse tous ses secrets et qu’elle puisse avancer...



J’ai passé de très agréables moments aux côtés de Doris. Cette femme forte a décidé de suivre son destin, sans jamais se retourner, sans regretter les décisions difficiles qu’elle a dû prendre et en gardant l’espoir de voir certains de ses rêves se réaliser.

C’est un roman touchant, certes remplis de bons sentiments mais qui réchauffe...



Merci à NetGalley et aux éditions Calmann Lévy pour leur confiance...
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Un petit carnet rouge

Stockholm de nos jours.

Doris est une vieille dame (quatre-vingt-seize ans) qui veut seule, entourée de ses souvenirs. Elle écrit parfois sur les personnes qu’elle a croisées tout au long de son existence, ces personnes dont les noms figurent dans son petit carnet rouge. Ses souvenirs, elle les destine à sa petite-nièce Jenny qui vit de l’autre côté du monde, à San Francisco.



Un joli roman qui fait voyager dans le temps et l’espace (Suède, France, Etats-Unis, Angleterre) et qui narre la longue vie de son héroïne qui a endossé plusieurs rôles : domestique, mannequin, gouvernante, cuisinier clandestin sur un bateau, amie sincère toujours et éternelle amoureuse d’une seule et même personne. Une vie foisonnante avec ses hauts et ses bas, avec ses heures de gloire et de déchéance. Un beau portrait de femme et une construction de roman recherchée.

Dommage que la fin soit si larmoyante et peu crédible mais bon, il est dit ici que l’amour résiste à tout, alors pourquoi pas !
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Et le chêne est toujours là

Il y a longtemps que je veux lire un roman de Sofia Lundberg et je suis contente d’avoir enfin franchi le pas avec ce merveilleux roman.



Avec Et le chêne est toujours là, nous faisons la connaissance d’Esther, une jeune femme divorcée qui souffre des séparations d’avec son fils lorsqu’il se rend chez son papa. Une semaine sur deux, elle se morfond, se nourrit à peine et rasasse le passé. Pour elle, c’est très dur de tourner cette lourde page, de faire le deuil de son amour perdu pour son ex-époux qui semble si parfait aux yeux de tout le monde. C’est à ce moment-là qu’elle fait la connaissance de Ruth, une vieille dame qui s’assoit sur un banc et avec qui elle papote. Ruth, lui raconte son histoire d’amour et ses souvenirs et va inconsciemment aider Esther à enfin être elle-même.



C’est une très belle histoire d’amitié qui unit ces deux femmes, de deux générations différentes mais qui pourtant ont tellement en commun. J’ai adoré la construction du roman et comment les deux histoires sont amenées : celle d’Esther, on l’apprend en lisant son journal ou elle couche ses pensées sur le papier pour comprendre ce qui n’a pas fonctionné dans sa relation avec Alex. Ruth aussi a écrit un journal et elle demande à Esther de lui en lire des passages pour se remémorer son passé puis ensuite c’est au coté d’Esther que l’on va remonter le temps et apprendre à connaitre Ruth.



J’ai adoré voyager entre la Suède et l’Italie, le froid de l’hiver nordique puis le printemps ou renait la nature et ou la prairie est en fleur et la chaleur des bords du lac de Come. Les personnages que l’on croise ont tous un élément charmant, sont tous plein d’une sagesse et d’une richesse dont Esther a besoin pour se reconstruire. C’est une très belle leçon de vie.



Ce roman éveillera une flopée de sentiments auprès des lecteurs, une ribambelle d’émotions positives qui font tellement de bien par les temps qui court. C’est le genre de lecture qui donne le sourire et qui met du baume au cœur. Je suis vraiment conquise et il me tarde de découvrir les autres romans de l’auteure.


Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Un petit carnet rouge

Pour son premier roman, Sofia Lundberg, auteure suédoise, s'est inspirée de sa propre histoire, après avoir retrouvé un carnet rempli de noms et d'adresses pour la plupart barrés, ayant appartenu à sa grand-tante.



Dès le début, le lecteur est plongé dans l'intimité d'une vieille dame Doris Alm, presque centenaire, qui décide de transmettre ses souvenirs au seul membre de sa famille qui lui reste, sa petite-nièce Jenny qui vit aux États-Unis et avec laquelle elle est régulièrement en contact grâce à Skype. Mais après une chute, la vieille dame est hospitalisée. Le temps presse, Jenny sentant l'urgence, abandonne sa famille pour l'accompagner dans ses derniers instants et revient en Suède. Dans l'appartement de sa tante où elle vient dormir, la jeune femme retrouve un petit carnet rouge dans lequel Doris a consigné le nom de ceux et de celles qu'elle a côtoyés au cours de son existence, beaucoup sont barrés avec la mention "Décédé" en face, sauf un, celui de Allan Smith. Jenny veut en savoir plus. En aura-t-elle le temps ?



Je vais être honnête, ce genre de roman n'est pas ma tasse de thé habituelle, c'est l'enthousiasme de ma bibliothécaire pour cette histoire qui m'a convaincue. J'ai quand même commencé ma lecture sans emballement. Mais rapidement les personnages très attachants et le talent de l'auteure qui joue sur diverses cordes sentimentales m'ont séduite. Des moments dramatiques alternent avec des échanges d'une grande douceur. Dans cette chambre d'hôpital, trois âges de la vie sont représentés : l'enfance avec le bébé de Jenny qu'elle a emmené avec elle, l'âge mûr et enfin la vieillesse. Le lecteur est confronté d'une part à une fin de vie, avec ce qu'elle sous-entend : la solitude, la dépendance, le manque d'intimité dans les hôpitaux, pour ensuite être plongé dans le récit de la vie de Doris, qui n'a rien de commun. En effet, après avoir échappé à son milieu d'origine plutôt modeste, elle connaîtra pour un temps le destin d'une femme indépendante et libre, en tant que mannequin à Paris, fait assez rare pour l'époque. J'ai bien aimé aussi le personnage secondaire de Gösta, l'ami homosexuel de Doris et artiste peintre sans succès qui sera toujours d'un soutien indéfectible et qui partage avec elle les rêves de la ville-lumière. Malgré des épisodes assez tumultueux, ce roman est loin d'être larmoyant car Doris n'est pas triste de mourir, elle emporte avec elle le souvenir des personnes qu'elle a aimées et c'est la leçon de vie qu'elle veut transmettre à sa nièce : l'existence n'est rien sans aimer, au sens large du terme. Si je veux être tout à fait honnête, je dois quand même reconnaitre que certains éléments notamment à la fin tiennent de l'improbable.



Je suis étonnée que ce livre auquel j'accorde un 16/20 n'ait pas eu plus de succès sur Babelio. Je vous invite donc à ouvrir ce petit carnet rouge et vous tomberez sous le charme de Doris et Jenny.
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Un petit carnet rouge

Un petit carnet rouge Sofia Lundberg 30/05/2018 Calmann-Lévy.

Sofia Lundberg a retrouvé dans les affaires de sa grand-mère Doris un carnet d'adresses rempli de noms inconnus et pour la plupart rayés, accompagnés de la mention "décédé" . C'est ainsi que l'idée de ce roman a germé . Elle l'a d'abord publié en auto-édition , le succès a été au rendez-vous , la suite se joue sous vos yeux.

Une histoire de souvenirs, une toute jeune fille en Suède est placée par sa mère comme petite bonne chez Madame . De fil en aiguille de petite bonne à mannequin , de Stockholm à New-York en passant par Paris, la vie de Doris est un véritable roman émaillé de rencontres positives ou néfastes et surtout de sa rencontre avec Allan Smith ...Jenny sa petite nièce quitte San Francisco en toute hâte , elle veut être là pour accompagner Doris avant son grand voyage.

Un roman touchant, l'écriture est agile, contemporaine malgré son âge Doris semble fort à l'aise avec ordinateur, internet Skype , une vieille dame hors norme il n 'y a pas à dire. De là à dire que ce roman est incontournable ......

Un très grand merci aux Editions Calmann-Lévy via NetGalley pour leur confiance

#UnPetitCarnetRouge #NetGalleyFrance
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Un petit carnet rouge

Un petit carnet rouge de Sofia Lundberg est un très joli roman, reçu grâce à net galley et les éditions Calmann-Lévy, que je remercie.

Doris, âgée de 96 ans, habite seule dans un petit appartement de Stockholm. Ses journées sont rythmées par le défilé régulier d'auxiliaires de vie et par les appels de sa petite-nièce Jenny, sa seule famille et source de joie, qui vit aux États-Unis.

Son bien le plus précieux est un carnet d'adresses, qu'elle possède depuis 1928. Ce petit objet rouge contient le souvenir des gens qu'elle a rencontrés tout au long de son existence. Au terme de sa vie, Doris décide de coucher sur le papier l'histoire de ces personnes dont elle a rayé les noms à mesure qu'elles ont disparu de ce monde...

Un petit carnet rouge est un très joli roman, qui m'a énormément touché.

Doris est une vieille dame pour qui j'ai éprouvé beaucoup de tendresse. Elle a 96 ans et dès le début on comprend qu'elle est à la fin de sa vie. Cette dernière a été sacrément rempli. Doris nous emmène avec elle dans ses souvenirs, à travers ce petit carnet rouge qui ne la quitte pas. Il y a dedans les noms qui ont comptés pour elle...

Elle nous emmène avec elle de son pays natal à Paris, mais aussi aux Etats-Unis... Quel plaisir de voyager avec elle :)

Doris n'a plus pour famille que sa petite nièce Jenny, qu'elle aime comme sa fille. Elle a alors l'idée de noter ses souvenirs pour que Jenny (qui habite aux Etats-Unis) les découvre à sa mort.

J'ai beaucoup apprécié le personnage de Jenny, qu'on découvre au fur et à mesure de l'avancement du roman. Elle est présente pour elle, comme Doris l'a été tout au long de sa vie...

Un petit carnet rouge est un très joli roman, emprunt de tendresse de la première à la dernière page. Certains passages sont tristes, et j'avoue avoir eu les larmes aux yeux à plusieurs moments, notamment à la fin.

Je suis triste de quitter Doris et Jenny, ainsi que ceux qui les ont accompagnés dans ce roman.

Je mets un énorme cinq étoiles, et j'espère que Sofia Lundberg aura l'idée de nous écrire une autre aussi jolie histoire :)
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Un point d'interrogation est un demi-coeur

Je remercie chaleureusement Calmann-Lévy pour l'envoi, via net galley de : Un point d'interrogation est un demi-cœur de Sofia Lundberg.

Elin connaît un succès immense comme photographe de mode à New York. Elle vit seule avec son mari dans un superbe loft à terrasse panoramique depuis que leur fille a commencé l’université.

Aux yeux de sa famille, elle consacre trop d’heures à son métier, mais Elin est passionnée et trouve ainsi son bonheur.

Une lettre venue de Suède, son pays d’origine qu’elle a laissé derrière elle depuis fort longtemps, va la foudroyer et la faire replonger dans un terrible secret enfoui depuis l’enfance.

Un secret qui la fait culpabiliser depuis des années....

Ayant adoré Un petit carnet rouge, premier roman de Sofia Lundberg, c'est avec plaisir que je me suis plongée dans Un point d'interrogation est un demi-cœur.

L'auteur nous fait voyager entre le passé et le présent, entre les Etats-Unis et la Suède.

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ses nombreux allers et retours ne m'ont pas du tout perdus. Ils sont bien identifiés, on sait où on va et surtout, plus la lecture avance plus nous avons envie de découvrir ce qu'est ce secret et surtout, comment tout cela va se terminer !

L'auteure nous brosse un très beau portrait d'une femme qui s'est reconstruite malgré de nombreuses embûches.

C'est parfois rude, tout n'est n'a pas été rose dans la vie de cette battante, mais c'est surtout captivant. Je me suis laissé prendre par l'histoire, qui est très bien ficelée. J'ai apprécié les personnages, et vraiment j'ai adoré ma lecture.

Avec ce second roman, Sofia Lundberg m'a convaincue, c'est une auteure que je vais continuer à suivre avec plaisir.

Ma note : un gros cinq étoiles, évidemment :)

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Un petit carnet rouge

Je dois avouer que cette lecture m'a touchée au plus au point étant petite fille d'une Doris de 96 ans, fiction et réalité se sont imbriqués. Une génération au destin exceptionnel est ainsi suivie à travers les émotions de vie de Doris couchées dans son petit carnet rouge. Ce roman est idéal en lecture de vacances car le voyage est au rendez-vous : de Stockholm aux grands magasins parisiens, où elle défile pour les plus grandes maisons de couture. de New York où elle suit son seul et unique amour, à la cabane d'un pêcheur solitaire qui lui sauve la vie après le naufrage du bateau où elle s'est embarquée clandestinement...Le carnet rouge transmet une vie de passion et une doris forte par cette vie dense, à la fois belle et tragique. Cette démarche de fin de vie est touchante et l'émotion est au rendez-vous.
Lien : http://www.liresousletilleul..
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Un petit carnet rouge

Roman touchant qui parle des "affres" de la vieillesse avec tendresse.. En Suède, une dame très âgée de 96 ans, se remémore toute sa vie à travers les noms et adresses inscrits sur son petit répertoire rouge qui contient tous ses amis disparus. ..émouvant voyage au pays des souvenirs fanés où pour seule compagne l'amour qui a guidé sa vie , et pour évoquer ses folles années, malgré sa nièce dont elle n'a de contact que via Internet, c'est souvent la solitude qui lui tient compagnie..

Que reste -il vraiment de notre passage sur cette terre? Doris cette dame a traversé tous les sentiments, le courage et la force cimenté par l'amour lui ont écrit sa vie, croquée à pleine dents, va-t-elle pouvoir rencontrer une oreille attentive pour transmettre à sa famille un réel témoignage de son expérience ou deviendra -t-elle un simple album photos qui sera oublié un jour sur une étagère ..pour la poussière….?
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Et le chêne est toujours là

Une belle histoire d’amitié intergénérationnelle. Ruth femme d’un certain âge va apprendre à Esther que malgré un divorce compliqué la vie est belle et mérite d’être vécu. Esther va petit à petit se reconstruire et apprendre à aimé cette femme pleine d’enthousiasme. Dans ce roman l’auteure nous fait voyager de Suède en Italie et nous décrit de magnifique paysage. J’ai eu un peu de mal avec le personnage d’Esther qui je trouve n’est pas assez combative et un peu nombriliste par contre je me suis beaucoup attachée à Ruth. Une bonne lecture mais pas le coup de cœur.
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Et le chêne est toujours là

Et le chêne est toujours là est le 3ème roman de Sofia Lundberg traduit en français et le 3è que je lis.

C'est donc avec beaucoup de plaisir que j'ai ouvert son dernier roman. Esther est récemment divorcée d'Alex son premier amour et a du mal à assumer la séparation surtout qu'Alex la considère comme la seule responsable de la faillite de leur couple et ne se gêne pas de le lui dire à chaque occasion. Mais ce qui lui coûte le plus c'est la garde partagée et les moments où son fils Adrian est loin d'elle.

Les journées s'écoulent lentement, très lentement et les idées noires se bousculent. Elle a "annexé" un chêne au milieu d'une prairie près du lac. Elle aime s'asseoir sur le banc posé à ses pieds, c'est là qu'elle fait la connaissance de Ruth, une dame âgée, propriétaire de cette prairie. Une amitié va naitre entre ces deux femmes et Ruth va aider Esther à émerger de sa dépression. Puis un jour Esther disparait sans explication. Esther décide alors de partir en Italie sur les bords du lac de Côme pour retrouver Ruth...

Journaux intimes, notes , photographies émaillent le récit. Personnages, sentiments, séparation, culpabilité, résilience sont traités de belle manière mais, parce qu'il y a un mais autant je me suis attachée à Ruth autant Esther m' a agacée . Je l'ai trouvée d'un égoisme forcené ramenant tout à sa petite personne et ne s'intéressant à Ruth de façon sincère et désintéressée qu'à l'instant où elle-ci disparait..

Merci aux éditions Calmann-Lévy pour ce partage via netgalley

#ETLECHÊNEESTTOUJOURSLÀ #NetGalleyFrance
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Et le chêne est toujours là

Esther est divorcée et partage la garde de son fils de 5 ans, Adrian. Elle vit mal les séparations : le divorce dont elle a pris l’initiative après avoir été longtemps sous l’emprise de son mari et la séparation hebdomadaire d’avec son fils ! Elle n’a pas de vie personnelle, pleure sans cesse quand elle est seule et ne revit qu’avec le retour d’Adrian !



Les samedis de solitude elle va se réfugier sous un vieux chêne où elle y trouve un cœur avec leurs initiales gravées des années plus tôt ! Un jour elle voit une vieille femme assise sur le banc sous l’arbre. C’est Ruth qui pleine d’enthousiasme va lui montrer que la vie peut être belle et sereine !



C’est l’histoire d’une amitié qui va se développer mais où malgré tout le réconfort sera unilatéral car jamais Ruth ne raconte sa vie d’adulte ni dévoile une faille. Comme Esther nous découvrirons la vie de Ruth après sa disparition, quand elle sera partie à sa recherche jusqu’en Italie.



Le roman est relativement déséquilibré car il y a une bonne partie où Esther se plaint, pleure et se lamente sur son sort, envisage même de se suicider alors qu’elle clame que son fils c’est ça vie et qui plus est absent uniquement une semaine sur deux ! Du coup je n’ai eu aucune sympathie pour elle car même si fragilisée par une relation toxique, elle n’a réellement aucune pensée saine pour son fils, c’est juste elle, pour elle !



Même sa relation avec Ruth n’est pas exempte d’égoïsme car si elle s’inquiète de sa disparition c’est aussi parce qu’elle envisage mal de vivre sans son énergie positive ! D’une dépendance à une autre !



Du coup certains dialogues étaient maladroits ou même carrément neuneus mais j’ai particulièrement aimé Ruth qui est une personne entière, compréhensive, forte et faible mais surtout pleine d’amour et de compréhension !



#etlecheneesttoujoursla #NetGalleyFrance



Lecture THEMATIQUE juillet 2021 : En voyage !
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