Pour survivre, il fallait pouvoir compter discrètement, comme nous le faisions, sur des provisions soigneusement dissimulées. Nous préparions des soupes de maïs auxquelles nous ajoutions des herbes de la montagne, aster, chénopode ou plantain, que nous allions cueillir avec notre grand-mère. Nous avions droit à un seul bol, pour, à la fois, le petit-déjeuner et le déjeuner, et seulement un peu de riz blanc pour le dîner.