AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Livresselitteraire


Ils étaient, visages pâles, les ombres de ceux qui les avaient précédés. Ils étaient habités, projetés sur le mur, des corps en distorsion, des animaux étranges qu’on forme avec les mains, des mutants au long bec, aux cris menaçants, plaintifs. Animaux archaïques et fragiles, disparus. Satyres dont le tragique procède de l’inconsistance, masques des bons jours et des plus mauvais, entités d’un système qui plaçait et replaçait des pions interchangeables, maîtres chanteurs de leur banalité et spectateurs d’eux-mêmes, ils n’auraient jamais d’autre pouvoir que celui de parodier.
Commenter  J’apprécie          10









{* *}