Soledad Bravi

La littérature ?

Eh bien, comme la majorité des lecteurs et lectrices, je n'ai lu que les moins indigestes (Zola, De Maupassant, Gary...) laissant aux profs et aux courageux/ses les autres (Proust, Stendhal...). Même si j'ai habité à Combray, même si certains étaient en version audio, j'ai souvent capitulé en raison d'une prose ou d'une intrigue d'un autre temps.



La lecture d'un ou deux Balzac m'a par ailleurs suffit, surtout quand j'ai dû les lire à un âge où la lecture est plus une contrainte qu'un plaisir... Et je ne parle pas de la fameuse-fiche-résumé de fin de lecture ou synthèse d'un passage ... Que faire de ce décalage immense entre le niveau de langue parlée et celui que l'on tente de nous faire lire à quatorze ou quinze ans ?



Même si j'ai dépassé largement mes quinze ans, j'ai trouvé malin cette proposition de vulgarisation (à l'extrême) de quelques grands classiques de notre littérature française sous couvert d'illustrations très contemporaines.



Si j'étais un peu menteuse, je pourrais maintenant (presque) faire croire que j'ai été suffisamment courageuse et ultra calée en lecture dite fastidieuse, grâce aux deux auteures adeptes de la synthèse et de l'humour, Pascale Frey et Soledad Bravi.



Imaginez un peu les auteurs que j'ai vilipendéS ci-dessus, et qui nous semblaient jusqu'alors d'une complexité incroyable, voir leurs textes contractés et réduits à 16 dessins simplissimes assortis de légendes d'une dizaine de mots ainsi avec des personnages qui s'expriment à l'oral de manière très moderne.



C'est alors qu'on peut réaliser que de nombreux classiques s'articulent autour d'amours impossibles, de soumissions sociétales , de trahisons amoureuses injustes et inattendues, bref qu'ils se nourrissent principalement de victimes d'amours malheureuses...



Dommage donc, que la plupart des textes choisis dans ce livre ont pour finalité la quête sentimentale, ce qui devient un peu lassant au final car les résumés en deviennent forcément monotones.

Tout un chacun cherche sa moitié. ..et bien peu y parviennent dans la GRANDE littérature ; il aurait été judicieux de choisir aussi des classiques qui ont un autre sujet que celui-ci. C'est mon seul reproche.



Grand merci donc à Soledad Bravi et à Pascale Frey de nous avoir fait économiser un temps précieux, même si certains et certaines crieront qu'en ne les lisant pas, il ne nous a pas été possible d'en saisir toute l'essence textuelle.

Je répondrai que je préfère me délecter de ces qualités d'écriture dans des écrits moins rudes, et moins poussiéreux que certains classiques.




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On peut dire que Soledad Bravi possède une sorte de baguette magique : son coup de crayon rend ses personnages immédiatement identifiables.



Que ce soit dans la page hebdomadaire d'Elle, dans l'univers de la pâtisserie 🥧 (elle a participé au livre de pâtisserie Pierre Hermé et moi et ses dessins de gâteaux étaient gourmands, elle est aujourd'hui dans les pages de la revue Fou de pâtisserie), ou dans celui de la littérature, on retrouve son humour si singulier et si efficace.





L'idée de son nouvel album ? "Avez vous lu?" écrit en complicité avec Pascale Frey, journaliste à Elle ( et qui est paru dans l'hebdo chaque semaine il y a peu) ? Réviser (ou découvrir pour certains comme c'est mon cas) des grands classiques résumés en images.



Ce que j ai particulièrement aimé ?

🕯️L'humour qui repose pas mal sur les anachronismes de langage (l'album est le fruit d un duo avec Pascale Frey). Pas sûre que Bel Ami, La Promesse de l'aube, "Le Père Goriot" ou "Du côté de chez Swann" me feraient sourire comme m ont amusé les cases que j'avais sous les yeux.





🕯️Avant de raconter chaque histoire, l'album consacre une page à l'auteur avec les conditions dans lesquelles l'œuvre a été écrite (30 ans pour écrire Belle du Seigneur !) et la façon dont elle a été reçue à l 'époque. Une courte biographie est également présente avec comme angle le rapport à la lecture et l' écriture de l'écrivain. Et tous ses petits détails je les trouve toujours intéressants.



La question qui vous brûle tous les lèvres (si, si) est : est ce que cela m'a donné envie de lire un grand classique de la littérature en particulier ? Oui : Belle du seigneur même si ses 1000 pages me font peur et même si maintenant je connais la fin.



Mais une chose est sure : le pari de Soledad Bravi est comme souvent avec elle, réussi à 100%
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Rappel en accéléré et en dessins amusants de la condition féminine en Occident à travers les époques.



L'auteur nous propose des sauts dans le temps : de la femme préhistorique qui doit s'abstenir de chasser à cause de son odeur de sang, aux Femen contestataires, en passant par les béguines du Moyen Age (dont j'ignorais le statut laïc), Olympe de Gouges, George Sand, et j'en passe...



Utile pour se repérer dans l'Histoire, et pour constater comment les hommes utilisent la religion pour asseoir la suprématie masculine.

Absolument indispensable, aussi, pour prendre conscience que les progrès ne sont jamais acquis - les exemples de retours en arrière sur certains droits abondent. Soyez vigilantes, jeunes filles/femmes !



A compléter avec 'Le problème avec les Femmes' (Jacky Fleming) si on veut s'indigner en restant dans ce registre d'humour et de légèreté.

Mais aussi avec l'album très complet 'Sex Story' (Philippe Brenot et Laetitia Coryn) car la condition et la sexualité des femmes s'inscrivent dans un contexte social, dont les hommes peuvent être victimes, eux aussi (masturbation, homosexualité...).

Et avec les biographies de 'grandes femmes' en BD (Pénélope Bagieu, 'Culottées', 2 tomes à ce jour).



Parfait pour les ados qui, épuisé(e)s par le brevet, le bac, ou autre... ont la flemme de lire 'beaucoup' de texte.

Violences, disparités salariales, persistances culturelles : à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes qui aura lieu jeudi prochain il est temps lors de notre billet BD du jour de s'interroger sur la question essentielle sur le sujet : Pourquoi y a-t-il des inégalités entre les hommes et les femmes ?



Cela tombe bien c'est justement le titre d'un album qui vient de paraitre aux formidables éditions Rue de Sèvres et qui nous a récemment enchanté :



Vous vous êtes déjà demandés pourquoi depuis la nuit des temps et partout sur la planète, les femmes n’ont jamais été traitées de manière égale aux hommes ? Pour répondre à cette question, cette bande dessinée remonte aux origines des inégalités entre les hommes et les femmes soulignant avec humour toute l’absurdité de cette situation.



Expliquer pour repartir sur des bases plus justes, c’est l’idée à la fois simple et fondamentale, de cette chronologie dessinée.

Cet album fait preuve de beaucoup de profondeur et intelligence pour décrire en BD l'évolution des droits des femmes, de la préhistoire à nos jours, et évoque les raisons du déséquilibre.



Saviez vous par exemple pour reprendre juste quelques idées traitées dans la BD que jusqu’en 1875 les hommes pensaient qu’il était l’unique responsable de la création d’un enfant ? Que tous les textes de loi et tous les textes religieux ont été pensés et écrits par des hommes posant un regard uniquement masculin sur la société ? Ou bien encore qu’au Moyen Age les filles étaient promises à un homme dès l’âge de 7 ans, qu’elles étaient majeures à 13 ans et mariées entre 13 et 17 ans ?



Cet album est formidable car c'est tout à la fois histoire des inégalités hommes et femmes et histoire de l’évolution des droits des femmes (avec des femmes qui ont œuvré pour que les choses changent).



Bref , il serait véritablement épatant que tous les collégiens et collégiennes et même bien sur tous les lycéens et lycéennes se plongent dans cet 'album est aussi accessible que ludique qui traite d'un sujet qui reste hélas cruellement d'actualité..


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Prenez un bambin à partir de 12 mois sur vos genoux et commencez à tourner les pages en prononçant de manière très expressive les bruits qui font les animaux et les objets.



Les sons analogues se succèdent, mêlant le rhume qui fait Atchoum à la voiture qui fait vroum.

Dans une envolée de pages colorées et sagement agencées vous vous prenez au jeu et votre bambin se mettra lui aussi à répéter, voire crier, ces sortes de comptines, rythmées, illustrées par un graphisme simple et efficace.



En voyant la magie des répétitions qui s’apparentent presque à une chanson, même les plus grands voudront y participer!

J'aime beaucoup les dessins enfantins et drôles de Soledad Bravi, je prenais déjà quelques livres pour mes enfants d'elle, très simples, colorés, drôles. L'Iliade et l'Odyssée version BD, illustré par Bravi, peut être aussi lu par les plus âgés. Le ton est assez léger, même s'il est parfois question de colère, guerre ou meurtre. Je n'ai pas lu la version originale même si je connais quelques moments-clés de cette saga. Bref, j'ai bien aimé dans l'ensemble même s'il y a parfois des moments racontés de façon plus brève et les personnages sont tout de même nombreux... Du coup, certaines scènes ne sont pas très claires pour moi ! Une raison pour me lancer sur les ouvrages, susnommés (pas tout de suite, hein...).

On peut dire que Soledad Bravi possède une sorte de baguette magique : son coup de crayon rend ses personnages et ses situations immédiatement identifiables.



Que ce soit dans la page hebdomadaire d'Elle, dans l'univers de la pâtisserie 🥧 (elle a participé au livre de pâtisserie Pierre Hermé et moi et ses dessins de gâteaux étaient gourmands, elle est aujourd'hui dans les pages de la revue de spécialiste "Fou de pâtisserie"), ou dans celui de la littérature, on retrouve à chaque fois avec grand plaisir son humour si singulier et si efficace.



L'idée de son nouvel album, c'était mieux avant fait en collaboration avec Hervé Eparvier continue dans cette voie avec ce flash-back tendre et nostalgique dans les années 70/80-les auteurs sont de la génération en dessous de la notre.

On revient dans cette BD courte qui se lit très rapidement sur le quotidien de ces années 70 : les boums, les départs en vacances, Noël , l'armée, les vieux, les repas du dimanche( peut être celui où s'est sans doute le plus reconnus) , le téléphone,...



Vive le sous-pull acrylique à col roulé, Les dossiers de l'écran, "L'ile aux enfants," les 3 jours- qui ne duraient que deux après midi mais c'était déjà beaucoup-



Tous nos souvenirs enfouis nous reviennent en tête à la vision de cette BD agréable qui nous fait penser à notre enfance avec émotion et un peu d'ironie sur cette époque qui semblait sans doute plus insouciante que celle d'aujourd'hui mais qui n'avait pas forcément que ses bons cotés non plus..
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L'an passé, on vous disait tout le bien qu'il fallait penser de la BD "Avez vous lu?" de Soledad Bravi écrit en complicité avec Pascale Frey, journaliste à Elle ( et qui est paru dans l'hebdo chaque semaine il y a peu) ? Réviser (ou découvrir pour certains comme c'est mon cas) des grands classiques résumés en images.





Soledad Bravi et Pascale Frey remettent ça en cette fin d'année : elles dépoussièrent les classiques, les revisitent avec humour par le dessin et par le texte et désacralisent des monuments de la littérature française et étrangère, classique et contemporaine.



J'avais aimé la saison 1, j'ai souri dès la case 2 du premier classique, Barbe bleue.Si je ne lis pas de classique j'ai retrouvé des classiques vus à l'école et dont j'avais oubliés certains détails depuis. Je suis toujours aussi friande des introductions à chaque classique dans lesquelles on apprend des choses sur le contexte de l'oeuvre, sur la façon dont elle a été accueillie par la critique et le public et des éléments biographieques sur l'auteur (le tout dans un format court). ~~~~





A lire :

🍁Si vous n'avez pas vu le film mais que vous voulez quand même pouvoir participer à la conservation quand vos ami(e)s vous parlent du Docteur Jivago ou de Fanny de Pagnol par exmple



🍁Si les anachronismes vous font rire



🍁Si vous avez besoin d'un coup de pouce pour (re)découvrir un classique. Personnellement cette saison 2 d'Avez-vous lu les classiques de la littérature ? m'a donné envie de lire De sang froid de Truman Capote et Mort à Venise de Thomas Mann.



Mais une chose est sure : le pari de Soledad Bravi est comme souvent avec elle, réussi à 100%
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Les auteurs poursuivent sur le même principe que pour le tome 1 : une vingtaine d’oeuvres «classiques» revisitées façon BD et résumées à l’extrême (16 vignettes la plupart du temps, que l’oeuvre soit un conte (Barbe-Bleue) ou un pavé (Le Rouge et le Noir). Les seules œuvres qui ont droit à plus sont Mort sur le Nil, Notre-Dame de Paris et Le comte de Monte-Christo (32 vignettes pour chacune). Il m’a semblé que le choix des œuvres était plus varié, mais ce n’est peut-être qu’une impression. J’adore, alors que je ne suis en général pas du tout attirée par les grands classiques mis en roman graphique. Les synthèses façon digest sont amusantes, très, très succinctes et pleines de sel. Pour les œuvres que je connais, j’apprécie tous les clins d’oeil et pour les autres ça permet de faire un tri entre ce qui pourrait me tenter, ou pas. Les anachronismes sont un vrai régal. Bref, je vais continuer à emprunter la suite à ma médiathèque. Au passage, j’ai demandé quel était le profil des lecteurs et c’est plutôt des adultes grands lecteurs qui ont déjà lu une bonne partie des œuvres résumées.

Ce livre permet de retrouver avec plaisir les classiques qu'on a lus, peut-être oubliés ou pas compris et ce de façon étonnamment complète!

J'ai revu défiler devant moi les pages d'Autant en Emporte le Vent, me suis rappelée les Hauts de Hurlevent (c'est fou tout ce qu'on oublie, avec le temps). J'ai aussi pu découvrir toute la trame d'autres classiques que je ne lirai peut-être jamais ou que j'ai envie de découvrir maintenant, au contraire, comme la Promesse de l'Aube.

J'ai d'abord été déçue de la simplicité des dessins qui résument les livres, mais les bulles totalement anachroniques qui accompagnent les images font bon office finalement.

Pour ceux qui ne sont pas prêts à lire toute la Recherche de Proust, la voici condensée en une dizaine de pages!

Bon, il ne faut pas se leurrer, le livre est agréable à consulter mais il ne remplace absolument pas la saveur du roman.

C'est sympa, c'est chouette à consulter. Bizarrement, je l'ai trouvé au rayon jeunesse...

La saison 2 est excellente aussi ! Elle m'a donné envie de lire Mort sur le Nil d'Agatha Christie (fait !), De sang froid de Truman Capote, voir de retenter Docteur Jivago de Boris Pasternak ! Les dessins de Soledad Bravi sont toujours très simples et aisément reconnaissables. Même constat que sur les autres saisons, l'amour, le sexe, les trahisons et toujours une façon très soft et un peu amusante de faire mourir ses héros.

Le but de cette série de BD est d'avoir une vue globale des classiques, de raviver les souvenirs... et de remplir vos PAL, ne nous le cachons pas.

Voilà un chat pas banal qui incite ses congénères à se libérer de leur aliénation domestique pour retrouver une vie sauvage et libre (Quasiment anarchiste, il écrit même un manifeste le bougre !) ; tout ça suite au fait que qu’il fut enterré après être passé sous un camion et ressuscité quelques jours après. Mais le matou est devenu un peu "bizarre". Là ça fait tout à fait tout de suite penser à « Simetière » de Stephen King (livre qui vous fait regarder votre chat avec inquiétude en lui trouvant une lueur bizarre et suspecte au fond des yeux !). Ça m’avait vraiment fait flipper !



« Bart is Back » est inspiré d’un fait divers qui s’est passé en Floride, il y a quelques temps où un chat mort, revient d’entre les morts 5 jours après. Soledad Bravi, invente la suite de ses aventures. Car c’est bien connu, selon la légende un chat a neuf vies ! Le voilà donc revenu mais avec un changement de caractère significatif : il devient agressif et commence à bouffer tous ceux qui passent à sa portée. En effet Bart le Rebelle, aspire à la liberté et rejette toutes les niaiseries humaines. En plus il décide de devenir chanteur !



Il décide que sa quête de liberté passera par un grand voyage. Mais avant, il doit quand même se faire rafistoler car son séjour en terre lui a laissé quelques séquelles. Comme il veut devenir chanteur, il prend un coach (rien de moins que Charles Aznavour !!) qui lui refile l’adresse d’une bonne copine à lui (Brigitte Bardot ??) qui l’emmène chez un chirurgien esthétique… Il en ressort tout beau, mais toujours pas gentil !



Voulant toujours voir la Muraille de Chine, le voilà donc parti en Asie où il va tomber sur un os. Ceux-ci accommodent en effet volontiers les gentils félins en ragout et autres délicieuses spécialités asiatiques. Là, sept de ses vies vont y passer. Pour la dernière il arrive par miracle à ramener ses fesses aux États-Unis. Et là, il se dit que finalement les caresses et autres gâteries prodiguées par les humains ne sont pas dédaignables. Calmé, il redevient le gentil Bart du début. La boucle est bouclée. L’herbe n’est pas forcément meilleure ailleurs et bien plus violente qu’il ne s’y attendait. Ses congénères pour leur part, ont compris que la Liberté avait un prix trop élevé pour eux et ce, sans avoir fait le tour du monde pour vérifier. Ils avaient déjà regagné leurs doux pénates en l’absence de Bart. Par paresse peut-être et pour un confort qui n’est pas si désagréable à tout prendre!



L’humour noir et le second degré règne ici en maître. Les dessins épurés et dépourvus de toutes fioritures inutiles et de toutes couleurs superflues (juste un peu de jaune de-ci de-là pour les lumières et du rouge… pour le sang !) soulignent le propos caustique et mordant (c’est le cas de le dire !). La plume et les illustrations sont concises et vont à l’essentiel parfois crument et sans détours. C’est net, précis et tranchant comme une lame de couteau.



La morale de l’histoire si tant est qu’il y en ait une, se porte sur les habitudes alimentaires toutes différentes selon les pays. En Asie, ils mangent du chat comme nous du poulet, sans que ça ne choque personne (enfin, si, nous !) mais l’auteur rappelle très justement qu’elle n’aimerait pas être en France « une oie à Noël, ni un agneau à Pâques ! ». Quant aux États-Unis c’est encore une autre histoire.



Lu très vite, ça n’en reste pas moins un bon roman graphique inventif et plein d’humour et un très bon moment de lecture pour moi.

Tout d'abord, je tiens à remercier tout particulièrement les Paresseuses pour l'envoi de ce livre. Ce cadeau m'a fait énormément plaisir car dans mon pays d'adoption (l'Irlande pour ceux qui n'aurait pas tout suivi!), les guides pratiques et autres publications des Paresseuses ne sont pas disponibles et ça me manque beaucoup!



A défaut je lis le blog à chaque publication et si vous ne le connaissez pas encore, dépêchez vous d'aller y jeter un œil : http://www.lesparesseuses.com/



D’emblée la couverture et le format m'ont beaucoup plu. J'étais habituée au format traditionnel et je ne connaissais pas les cahiers comme ceux ci et je dois dire que je suis conquise. C'est très ludique, le format est plus grand mais juste ce qu'il faut pour être glisser dans mon sac à main. A l'intérieur, c'est un guide pratique mais avec des parties a remplir soit même, des quizz... bref un livre qui plaira forcément a toutes les paresseuses que nous sommes!



J'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver l'humour des paresseuses et j'ai trouvé le livre vraiment bien structuré. Les chapitres sont courts et se dévorent en un rien de temps!

L'introduction nous met directement dans le bain :

"L'objectif de ce Cahier des paresseuses est un programme de coaching, pour apprendre et réussir à :

- faire son intéressante

- épater la galerie

- fasciner naturellement

- sur-performer

- époustoufler

- éblouir

- s'en sortir en toutes circonstances

- se distinguer"

Tout ça en 26 leçons, j'avoue que là j'ai paniqué! Je me suis demandée si ce programme n'était pas trop ambitieux pour moi? et si j'allais vraiment être à la hauteur!



En fait, j'ai été agréablement surprise, car le cahier est tellement ludique que l'on apprends des choses sans y penser et sans s'en rendre compte!

J'ai beaucoup aimé certains conseils ou petits exercices pratiques :

=> presser les oranges le matin, permet de muscler les muscles de la poitrine et de conserver ainsi de jolis seins. A partir d'aujourd'hui, Chéri va donc boire du jus d'orange tous les matins (lol).

Et puis quelques conseils que je fais déjà sans même le remarquer :

=> écouter les actualités plusieurs fois par jour pour se tenir informer ou questionner les amis ou la famille sur les sujets que l'on ne maitrise pas pour devenir ensuite une experte!



Et enfin donc m'ont fait vraiment sourire :

=> l'utilisation du couteau en inox pour vérifier entre chaque plat si l'on a rien de coincer entre les dents!



Les dessins de Soledad sont bien sur a saluer car ils sont toujours aussi chouettes et surtout se lient parfaitement au texte de l'auteur.

L'auteur justement parlons-en rapidement : je vous conseille la lecture de son blog : www.brillerenville.com qui est tout aussi bien que le livre et enfin si vous voulez lire son interview : http://www.lesparesseuses.com/2013/04/10-questions-pour-briller-en-ville-si-possible.html



Bref pour finir, je ne dirai qu'une chose : je suis conquise encore une fois! Merci les Paresseuses!

Ma critique est toute fois pas très objective (je le reconnais) mais bon que voulez vous, j'adore les Paresseuses, je ne pouvais donc qu'être sous le charme de ce guide.

En tout cas vais-je adopter la "bitch attitude"? Je ne sais pas mais en tout cas je vous promet d'essayer.... Affaire donc à suivre...

Dans "Quand on était petits", Soledad Bravi égrène avec humour ses souvenirs d'enfance en Espagne et ceux concernant ses filles quand elles étaient enfants.



Peurs, bêtises, accidents, jeux de rôle et d'imagination se succèdent au fil des pages en dessins bichromes.

Si chaque enfance est unique, Soledad Bravi touche aussi à l'universel quand elle évoque les relations fraternelles, le fait de couper un jour ou l'autre les cheveux d'une peluche ou d'une poupée ou de tenter des expériences.



Il y a bien sûr aussi de la nostalgie dans cet album et encore plus dans la dernière page où Soledad Bravi regrette de ne pas avoir plus profité en tant que parent de certains moments ...

Au moins à travers les dessins, elle peut les revivre encore et encore et cela est fort précieux.
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Le titre m'a interpellé et en regardant dans la liste des classiques sélectionnés dans ce premier tome, j'ai vu que j'en avais lu seulement une petite moitié. Mais honnêtement, j'ai l'impression d'avoir oublié beaucoup de choses. Ca me permet de refaire une mise à niveau rapide sur certains et de me donner envie d'en découvrir d'autres.

Chaque classique est remis dans le contexte et accompagné d'une petite biographie de l'auteur. Ensuite, petit résumé de l'oeuvre en 16 cases. Petites exceptions, les Misérables, en 48 pages, Autant en emporte le vent (32) et on retrouve l'intégralité d'A la recherche du temps perdu (7 fois 16 cases). On retrouve beaucoup de romans d'amours, tragiques, bien sûr. le tout raconté et illustré avec beaucoup d'humour. Parfois un poil trop, le "relou" revient un peu souvent. On a toute l'histoire mais sans les détails, ça m'a donné envie de relire le malade imaginaire ou découvrir Les misérables ou Belle du Seigneur.

Quatrième tome, toujours sur les mêmes principes (un résumé très, très condensé, en quelques vignettes pleines d’humour et d’anachronismes), et c’est toujours aussi génial ! Une palette d’oeuvres classiques toujours aussi variée ! Cette fois il n’y a que cinq œuvres que j’avais déjà lu, et même si je connaissais en gros la plupart des autres (pour certaines par des films), cette lecture m’a permis de faire quelques déplacements dans ma PAL, en particulier de faire un peu remonter du bas de la pile La lettre écarlate, Belle de jour et Les trois mousquetaires. Et dès que je trouve le cinquième tome (il ne se trouve pas à ma médiathèque) c’est sûr que je le dévore. Un régal !

Que dire de plus que je n’ai pas dit pour les deux tomes précédents ! C’est toujours les mêmes principes : une présentation succincte, une très brève biographie de l'auteur, et puis un résumé de chaque oeuvre en quelques vignettes. Et c’est toujours aussi réussi, avec les petits dessins décalés de Soledad Bravi et les textes anachroniques et pleins d’humour de Pascale Frey. Je me laisse encore surprendre par l’écart parfois amusant entre le nombre de vignettes et le nombre de pages de l’oeuvre résumée (24 dessins pour La chèvre de Monsieur Seguin contre 16 pour Crime et châtiment!) Bravo aussi pour l’index des œuvres qui les classe par date de parution (mais dommage que cet index n’indique pas à quelle page on peut trouver le résumé). Ce que j’apprécie de plus en plus c’est la variété des œuvres : des romans d’amour (comme Aurélien), mais aussi des romans historiques (comme Les fiancés), des polars (comme L’aiguille creuse), de la science-fiction (comme 1984), des contes (comme Les habits neufs de l’empereur) et des pièces de théâtre (comme Antigone) ou des romans plus inclassables (comme Les raisins de la colère ou La Peste). Encore une fois un régal !

En gros, c’est «Les œuvres de littérature classique pour les nuls», version vulgarisation extrême. Chacune des 20 œuvres est présentée d’abord façon (bonne) quatrième de couverture, sans oublier, si nécessaire, de situer l’œuvre dans son temps. Il y a aussi une très brève biographie de l’auteur. Ensuite vient le coeur de l’ouvrage, un excellent résumé de chaque roman ou pièce de théâtre en quelques dessins : Le malade imaginaire, Le père Goriot, Madame Bovary, La promesse de l’aube ou Belle du Seigneur en 16 dessins. Par contre Les misérables ont droit à 48 dessins ! J’ai beaucoup aimé le coup de crayon de Soledad Bravi, la simplicité des dessins et les bulles totalement décalées qui placent dans la bouche des protagonistes des paroles anachroniques mais qui sonnent parfaitement juste par rapport au sens et au fond des œuvres proposées. Un régal !

La question principale est : à quel public est destiné ce livre ? Personnellement je l’ai emprunté, par curiosité, et parce que j’avais déjà lu la moitié des classiques mentionnés, ce qui me permettait d’avoir une idée de la qualité du travail. Evidemment je n’ai pas pu m’empêcher de lire les résumés des livres que je n’ai pas lu : il y en a 2 ou 3 qui me faisaient un peu peur et qui vont remonter un peu plus haut dans ma PAL, et 2 ou 3 autres qui vont rester sans doute encore longtemps au fin fond de celle-ci. Comme aucun de ces classiques n’est un polar le spoil n’est guère gênant, bien moins que quand on lit un livre après avoir vu le film qui en a été tiré. Reste que ce livre me paraît plutôt adapté pour des ados réfractaires à la lecture (au moins ils pourront acquérir un peu de culture générale) ou qui ne savent pas quelle lecture pourrait les tenter. Bref, j’ai aimé, si je tombe dessus, je consulterai les autres tomes (il y en a 5 !), mais je ne les achèterais pas et je ne vois pas pourquoi ou pour qui les acheter ! Par contre c’est un ouvrage qui a toute sa place dans une médiathèque !

Après avoir acheté les trois premiers tomes chez ma libraire, j'ai été ravie de voir que le nouveau tome était proposé par Babelio dans la Masse Critique de décembre. Merci de m'avoir sélectionnée.

Soledad Bravi et Pascale Frey revisitent à nouveau de grands classiques de la littérature avec humour et fantaisie. Du Moyen-Âge avec La chanson de Roland à Beloved de Toni Morrison en passant par les grands classiques du XIXe siècle Germinal, L'éducation sentimentale, Les trois Mousquetaires et bien d'autres, le duo propose une lecture synthétique des œuvres dans des vignettes colorées, simples et humoristiques.

Avant chaque histoire, on peut découvrir l'histoire de l'œuvre et la biographie de l'auteur sur une page colorée.

Un bon moment de lecture.

J'avais lu et apprécié les deux premiers tomes de cette série BD culturelle de Pascale Frey et des dessins de Soledad Bravi pour découvrir de nouveaux classiques :

- j'ai découvert des titres dont je n'avais jamais entendu parler avant ! (La religieuse de Diderot ou Les fiancés de Manzoni)

- j'ai l'impression d'avoir oublier des éléments importants de l'histoire dans les classiques que j'ai déjà lus (1984, Martin Eden...)... à relire ?

- beaucoup d'histoires d'amour, de sexe, de liaisons (un gros potentiel d'histoires !) à part peut-être Vendredi ou la vie sauvage ou La chèvre de Monsieur Seguin.

- Des courtes histoires mais développées en plus de cases que d'autres plus longues... (Toujours cette chèvre mais elle est courageuse, une sorte d'hommage ?)

- Il faut absolument que je lise Crimes et chatiments et Cent ans de solitude !



A suivre pour augmenter encore ma PAL...