Soledad Bravi

D’emblée, nous apprenons de la bouche de Jarvis, la mort de sa tante – enfin de sa grande-tante Aimée, qui était loin d’être tant aimée. Car en vrai, peu de gens appréciait la vieille dame. Comme le raconte Jarvis :« Jamais la terre n’a porté créature si méchante, mesquine, radine, rancunière, envieuse, cruelle, acariâtre (et s’il y a d’autres mots dont vous non plus vous ne connaissez pas bien le sens, mais que vous voulez rajouter ici, vous pouvez). Si vous n’aviez pas détesté ma tante, elle, elle vous aurait détesté. De tout son cœur, de toute son âme. Mais, à mon avis, elle n’avait ni l’un ni l’autre. » D’ailleurs, elle avait appelé son chien Débile et son petit neveu Morvis, c’est dire! Bref, avouons-le tout net, personne n’allait garder d’elle, un souvenir impérissable. Mais Jarvis, lui, annonce fièrement et avec joie le décès de sa tante en classe et est ravi d’assister à son premier enterrement! Voyant bien que la famille n’est pas emballée par l’organisation des obsèques , il décide de déballer, lui, tout l’attirail : chemise tête de mort tong et bermuda rayé pour le costume, branches de céleri feuilles de salade et quelques brins du sapin de noël en plastique pour les fleurs, – l’idée d’un cercueil en forme de guitare lui plaît bien mais ça, papa maman grand-père Ringo et parrain John – qui en fait se nomme Paul – s’en occupent, l’annonce du décès dans The beautiful Rose News son journal auto-édité, la lettre de condoléance qui va bien… et y’a plus qu’à se rendre à l’enterrement! Sur place, après un discours mémorable de Jarvis himself, le passé de feu Tante Aimée se dévoile peu à peu et avec lui une rock and roll attitude… Un petit livre tendre et rigolo sur la mort avec plein d’amour dedans.
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Pourquoi je suis pas aux Maldives ? J'ai envie de lui répondre que les Maldives sont un état islamiste qui vient de rétablir la peine de mort pour les enfants mineurs avec une législation basée sur la charia ce qui est très respectable mais qui ne sera guère ma tasse de thé. A noter que dans le même genre de réjouissances, les femmes subissent le fouet lorsqu'elles ont des relations hors mariage (voir affaire de la femme de 16 ans fouettée en 2012, son compagnon écopant de 10 ans de prison).



J'ai encore envie de répondre que lorsqu'un jeune marié anglais en voyage de noce se fait dévorer par un requin blanc sur la plage la plus réputée du pays, l'office du tourisme indique avec véhémence qu'il s'est fait happer par une hélice alors même que le même requin avait déjà croqué un humain quelques jours avant sur les mêmes lieux. Non, les Maldives ne sont pas la destination paradisiaque que l'on croit à moins de fermer les yeux sur tous ces mauvais aspects qui ternissent son image. Pour rien au monde, je n'irais aux Maldives (et même si je gagnais un voyage gratuit).



Pour en revenir à la bd, elle se base sur un mode assez superficiel de la jeune femme branchée de la capitale. Elle ne souhaite pas faire de régime, fréquente les salles de sport, aime la mode et le shopping. Bref, une oeuvre destinée surtout aux femmes. C'est parfois drôle dans la caricature. Les contradictions de la gente féminine sont explorées sous leur moindre rapport. L'ensemble manque singulièrement d'originalité mais la lecture demeure agréable.

Un petit flash-back dans les années 70-80 ça vous dit? dans cet album nous retrouvons tous les objets de notre enfance comme le gros téléviseur marron ou le téléphone à cadran, toutes les situations particulières telle qu'aller au cinéma, les repas du dimanche avec toute la famille ou faire une boom. 

Les auteurs nous parlent tour à tour de ce dont ils se rappellent comme la mode des sous-pull acrylique à col roulé, la déco très colorée mais aussi la mobylette ou les scoubidou.





Et que dire de ces expressions un peu oubliées comme Fonce Alphonse! ou Crois-moi, ça va chier des bulles! , Que de merveilleuse choses à découvrir ou redécouvrir, et on se rend compte que les temps ont bien changé. Alors oui c'était mieux avant pour certaines choses: les jeux et les moments partagés, et ça manque. 



Notre quotidien est tout autre et c'est avec nostalgie que j'ai lu et surtout regardé cet album qui englobe tout ce qui a fait mon enfance et celle de la génération d'avant. Je suppose que pour nos parents aussi cet album devrait rappeler bien des instants magiques.



Il n'y a qu'une seule chose que je regrette c'est que cette lecture ait été trop courte car avec ses petits dessins très caractéristiques et plein d'humour Soledad Bravi m'a enchanté.
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L'exercice me semblait complexe... mais elles l'ont réussi. Alors oui, on peut donc résumer un classique en 15 vignettes (dérogation accordée à Proust) ! le dessin est simple et illustre parfaitement les personnages et leurs tourments. J'ai adoré l'humour intégré dans les illustrations, je n'ai pas arrêté de pouffer de rire grâce aux petites répliques bien senties de Soledad Bravi. Je suis remémorée avec plaisir ces lectures de classiques faites pendant mon cursus littéraire. Un bon moyen de les découvrir également !

Les classiques de la littérature et moi, c’est une longue histoire de « je t’aime moi non plus ». Entrecoupée de coup de cœur et de moment d’intense ennui. De lectures forcées pour les devoirs de classe qui s’avèrent être une révolution, d’envies dangereuses, dont les pages peinent à être tournées.



Au sortir de mon cursus littéraire, j’ai abandonné peu à peu la lecture des ces œuvres, essentielles à la culture, et notamment aux parties de Trivial Pursuit. Par manque de temps, il est vrai. Mais surtout par envie d’explorer des lectures non imposées, de me forger mon avis sur les plumes qui me parlent, sur les textes qui me passionnent, sur ce champs des possible qu’ouvre la littérature contemporaine.



Et puis quelques années plus tard, l’envie d’en découdre avec ces classiques s’est faite plus forte. J’ai tenté l’expérience. Réussie, avec Bel Ami de Maupassant. Désastreuse avec la Chartreuse de Parme de Stendhal. L’abandon à nouveau. Par ennui plus que par paresse. Ma culture est ainsi lacunaire et boiteuse, mais je l’assume pleinement !



Jusqu’à ce que Soledad Bravi et Pascale Frey viennent à ma rescousse avec leurs deux ouvrages, avez-vous lu les classiques de la littérature ? « Vous n’avez pas encore lu Le Père Goriot ou Le vieil homme et la mer ? Vous ne savez plus comment se termine Au Bonheur des dames ! ? Ou combien y a-t-il de tomes dans A la recherche du temps perdu… En quelques cases une synthèse d’une vingtaine de grands classiques de la littérature française et étrangère devrait vous éclairer et sans doute vous donner envie de les lire ou les relire… «



Et j’étais assez fière au finale, d’avoir lu la quasi totalité des ouvrages présentés. Passant outre ce flattage d’égo démesuré, j’ai beaucoup aimé ma lecture des œuvres – en condensé et image. Un rapide portrait de l’auteur nous a fait avant chaque présentation d’ouvrage. L’oeuvre, quant à elle, est résumée sur 16 bulles aux format Bandes Dessinées (à l’exception d’A La Recherche du Temps Perdu de Proust qui en compte bien plus), aux dialogues hilarants.



Certes cette lecture ne remplacera jamais l’original, mais je trouve que cette vulgarisation dépoussière les classiques de la littérature, et nous donne envie – aux petits comme aux grands – de nous y (re)mettre. Les thèmes abordés étant somme toute intemporel et universel.



Vous l’aurez bien compris, je ne taris pas d’éloges quant à avez-vous lu les classiques de la littérature de Soledad Bravi et Pascale Frey.



Bonne lecture à vous !

Vous avez envie de briller en société ou tout simplement le désir de vous rafraîchir la mémoire? Vous avez envie de combler vos lacunes et de découvrir enfin les romans majeurs qui ont marqué la littérature? 



Pascale Frey et Soledad Bravi ont la solution car elles ont eu l'excellente idée de nous compiler à travers ces deux opus des résumés en images d'une quarantaine de grands classiques de la littérature.



De Truman Capote à Colette en passant par Flaubert ou encore Hemingway, deux double-pages nous proposent de nous retracer de manière succincte les grandes lignes de chaque intrigue. 



En amont de l'histoire, on retrouve une courte biographie de l'auteur évoqué et une mise en contexte du roman.



Si les dessins restent simples, ce qui fait l'atout de cette lecture est sans conteste l'humour qui se dégage de ces brefs résumés. Le texte est drôle, moderne et il offre une première approche insolite de nos célèbres classiques, même s'il ne remplace en rien la lecture du texte original bien entendu.



Pour ma part, je suis ressortie avec l'envie d'aller plus loin pour certains, d'en dépoussiérer d'autres lus à l'adolescence. 



Un ouvrage de vulgarisation divertissant, enrichissant et drôle, à lire ou à relire pour le plaisir.
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Avec ces deux tomes, vous allez découvrir ou redécouvrir des œuvres comme Roméo et Juliette de Shakespeare, L’Etranger d’Albert Camus, Les liaisons dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos sous la forme de petites illustrations avec un humour très agréable, je n’ai vraiment pas boudé mon plaisir !



Retrouvez la chronique complète sur Songe.
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Après Avez-vous lu les classiques de la littérature ?, les deux auteures reviennent avec Avez-vous lu les classiques de la littérature, le tome 2, ce qui paraît logique.



Vingt quatre titres aussi divers que Phèdre de Jean Racine, Mrs Dalloway de Virginia Woolf, Anna Karénine de Léon Tolstoïk, Jane Eyre de Charlotte Brontë, Frankenstein de Mary Shelley ou La petite Fadette de George Sand. Elles balaient une époque large de 1597 (Roméo et Juliette de W. Shakespeare) à 1965 (De sang-froid de Truman Capote).



Le principe est le même que dans le tome 1 : des dessins minimalistes et souvent drôles et des résumés très condensés des œuvres, drôles eux aussi, preuve qu'on peut se moquer avec respect des plus grands livres.



Autant vous dire que sur ces vingt quatre titre, je n'en ai pas lus beaucoup, huit seulement : Roméo et Juliette -en version bilingue, "empruntée" à la bibliothèque universitaire, mais il y a prescription-, La Barbe bleue (Charles Perrault), Manon Lescaut (l'abbé Prévost) -très bonne surprise de lycée-, Le rouge et le noir (Stendhal)-pff, mauvais souvenir de lycée, une vraie galère-, Notre-Dame de Paris (Victor Hugo) -un monument (humour), mais je préfère Les Misérables-, Le Comte de Monte-Cristo (Alexandre Dumas) -quelle vengeance, jamais égalée-, Mort sur le Nil, (Agatha Christie) -l'un des must de la romancière- et L'écume des jours (Boris Vian). Pour d'autres, j'ai vu les adaptations cinématographiques : Fanny (Marcel Pagnol), Rebecca (Daphné du Maurier), Le docteur Jivago (Boris Pasternak.



Bref, tout cela pour parler de cette bande dessinée que j'aime bien parce qu'elle est soit un moyen de se (re)mettre en tête des classiques, soit de donner envie de les lire soit enfin de se dire qu'on a peut-être bien fait de ne pas les lire. Sans doute trop juste pour disserter sur tel ou tel livre présent dans l'album, mais pas mal pour ne pas être totalement largué si la discussion l'aborde.

Non, chers lecteurs ados, " Avez-vous lu?" ne se substitue pas à des anti-sèches sur les Classiques littéraires.

Soledad Bravi et Pascal Frey proposeront plutôt des amuses-bouches, pour donner envie de se plonger dans ces classiques passionnants classés dans la catégorie "c'est bien, au bout du compte!" mais certe peut-être un peu plus arides qu'une littérature jeunesse plus accessible et plus fun.

Cette collection est à rapprocher du " Musée imaginaire de Jane Austen" de Fabrice Colin et Natalie Novi chez Albin Michel Jeunesse, dans l'intention.

Ces titres se posent comme de nouveaux livres de référence pour choisir le classique un peu obligatoire en période scolaire, celui qui nous sied pour cette expérience.

Ainsi, les lecteurs ado emprunteront ces sentiers en pleine conscience, avec un peu plus de motivation.



Guidés sur les grandes lignes, les lecteurs pourront, nous l'espérons, se pousser à aller jusqu'au bout de l'aventure d'un autre temps, en profitant de la contrainte abec plus de plaisir.





Les auteures de "Avez-vous lu?" dépoussièrent l'approche en adoptant un résumé tonique sur le ton humoristique et familier, un peu comme si c'était un pote ou une copine qui vous racontait l'histoire entre deux cours vite fait.

La synthèse est irrésistible du coup et devient une bonne stimulation à choisir et à lire.



Il était une fois une Barbe bleue. "... Barbe bleue vit dans une très très belle maison mais comme il est moche à cause de sa barbe, il n'arrive pas à se marrier... - Je leur fait peur." ( Barbe Bleue, Charles Perrault)







" À Vérone, deux familles, les Montaigu et les Capulet, se détestent. Les Capilet font ine fête, Roméo tape l'incruste, masqué...". ( Roméo et Juliette, William Shakespeare)



" Colin trouve un travail: il annonce les malheurs le jour d'avant. C'est comme ca qu'il sait avant tout le monde que Chloé va mourir... - gling gling, mauvaise nouvelle, mauvaise nouvelle!". ( L'Écume des jours, Boris Vian)







On peut passer rapidement les notes ou choisir son résumé à découvrir( le meni est à la fin).



Pauvre "Princesse de Clèves" (de Madame de La Fayette) qui se lie pour la vie à un homme fortuné aimable puis rencontre l'amour de sa vie aimant peu après. C'est un peu l'histoire du trio le Roi Arthur de Camelot/ Guenièvre et Lancelot du Lac.

À cette époque, le divorce n'existait pas, chers lecteurs, ainsi ne pouvant supporter de faire du tort à son époux et ne pouvant renier ses sentiments profonds, la jeune épouse se retirera dans les ordres (religieux). Elles ne vont tout de même pas toujours mettre fin à leur jour, ces pauvres enfants, il ne faut pas exagérer, messieurs les auteurs.

Les belles tragédies peuvent tenir à ça, à peu d'alternatives pour ses choix du coeur.



La formule des notes suivra le même processus à chaque fois, un résumé de l'oeuvre tenant sur une page, suivi d'une brève biographie de l'auteur. Et enfin, un joyeux pastiche de l'oeuvre en peu de pages comme une pièce jouée à la sauce moderne.

Les passions imaginées de toutes pièces (ou inspirées de la vie tumultueuse des auteurs) sont des théâtres.

"Chéri" le bêllatre de Colette, délaissera son épouse pour l'amie de sa mère puis la trouvera finalement trop fanée à son goût. Goujat!

Les petits coeurs ne sont pas toujours ménagées dans ses idylles hors normes pour leur époque. L'amour libre cotoie parfois la frivolité et l'égoïsme, rendant la chance du choix plus amère.



Avec " À la recherche du temps perdu" de Marcel Proust, cette fois, c'est une déconvenue masculine. Les hommes y sont jugés en plusieurs parties trop empressés, trop collants, trop jaloux et sont vite mis à l'indexe par une gente féminine qui prendra le temps de choisir et de croquer le bon fruit sur l'étalage, si l'on peut dire.

Pauvre Marcel, qui croit à chaque fois trouver la bonne élue de son coeur.

La gaucherie attendrit et amuse en général le lecteur, avec un héros ici qui par amour en fait trop, avec un coeur d'artichaud, semblerait-il.



Les notes tenteront de faire le tour d'une intrigue à grandes enjambées et parfois certaines choses importantes resteront en marge, à découvrir à la lecture même de l'oeuvre. Nous pensons en particulier au loisir assidue de " Madame Bovary" à la lecture pour tuer son ennui conjugal.

L'expression Bovarisme vient de là, vivre une réalité fantasmée au travers de ses fictions.

Cela restera finalement une bonne surprise, réservée pour la grande épreuve de lecture, les petits détails savoureux qui feront mouche gardés pour capter l'intérêt des lecteurs.

Passé sous le filtre de " Avez-vous lu?", "la Métamorphose" de Kafka et le "Malade imaginaire" deviennent irrésistibles, nous vous l'assurons. C'est tout de même l'histoire d'un gars qui se réveille un matin dans la peau d'une bestiole. Avec tout ça, on peut vite être en retard pour le boulot à 8h.. Et puis, de son côté, le personnage d'Argan de Molière, hypocondriaque de nature, se fera passer pour mort afin de vérifier qui l'aime vraiment. Ça n'est pas commun. Quelle drôle de folie imaginé par l'auteur, qu'une mise en scène pour percer à jour ses proches! À mourir de rire et à en pleurer aussi.



Nous voyagerons dans l'espace et le temps d'un très grand tour parmi les classiques français, américains et aussi anglais.

La collection est amusante et intéressante.

Aiko a huit ans. Bien dans ses baskets, elle fait du théâtre de la robotique et pratique le kung-fu coréen. Elle n’a ni frère ni sœur alors parfois, elle se sent seule. Heureusement, il y a Garance, la fille d’amis de ses parents. Garance, c’est comme sa petite sœur, elle l’adore. Elles se voient souvent, partent en vacances ensemble. Avec Garance, Aiko retrouve des jeux de sa petite enfance comme la dînette et la pâte à modeler. Et puis, elles dansent, créent des chorégraphies, se déguisent… À la mer elle construisent des châteaux de sable, s’éclaboussent, nagent… À la maison, elles jouent à la maman et au bébé, à la maîtresse… Bon quelquefois, Aiko a besoin de calme alors elle s’isole pour lire. Parce ce que les petits, c’est fatigant quand même ; ils sont tellement imprévisibles, colérique, capricieux, bruyants…

C’est toujours un plaisir de lire les textes et les dessins de Soledad Bravi qui capte avec tant de justesse de tendresse et de drôlerie les petites choses du quotidien.
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Léger, drôle et sans prétention. Une bd pour souligner avec le sourire toutes les injonctions contradictoires auxquelles est soumise une jeune femme d’aujourd’hui, tiraillée entre les multiples exigences inatteignables et son libre arbitre. Ben oui, pas facile d’être sportive, épaisse comme un haricot, musclée et bronzée alors qu’on est franchement plus fan d’un bon gros pot de Nutella et d’une soirée canap !

J'ai un énorme coup de cœur pour cette BD qui retrace à merveille l' histoire des droits de la femme. Ce livre est à mettre dans toutes les mains de 7 à 77 ans ! Elles offrent un regard neuf, fin et humoristique sur un sujet toujours d' actualité !

Un petit livre idéal pour briller en société... ou au moins pour réviser des grands classiques résumés en quelques images !

C'est drôle, bien pensé, et agréable à lire. On reconnaît les traits de personnages mythiques, les répliques anachroniques sont amusantes, et finalement, les grands classiques sont très bien résumés. Cela pourrait même donner envie à certains de se plonger dans des pavés parfois peu enthousiasmants. Certains résumés sont un peu trop rapides, mais l'ensemble est léger, coloré et efficace.

À offrir sans hésiter !

Les aventures de Gaby, sept ans, semble être à apprécier sur un ensemble.



Nous découvrons Gaby dans différents états de réjouissance à sa hauteur et dans son quotidien.







Les chapitres sont aussi courts que les phrases qui le composent, Soledad s'en tient à l'essentiel et l'impression qu'on peut en avoir, c'est que cela donne l'impression mignonne et adroite d'une enfant de sept ans qui raconte et focalise ses observations sur ce qui l'a étonné, amusé, dans ses journées.







Ca sera donc facile à lire pour les jeunes apprenants en lecture, ils se retrouveront bien évidement dans cet univers où ils y retrouveront à divers niveaux leurs petits bonheurs.



Il ne faut pas grand chose finalement pour profiter de ses journées quand on est une petite Gabi, tout est à découvrir et sinon, on trouve à faire ou on profite tout simplement.



C'est tendre tout ça, en particulier grâce aux illustrations de Soledad Bravi qui restitue dans un style que l'on aime bien un petit monde d'enfance.







Nous sommes donc partis avec "Vive la vie, Gabi" dans des petites tranches de vie (elles sont petites, les tranches mais les enfants ont bon appétit).



Gabi courre, Gabi range ses jouets préférés dans sa trousse pour une balade, Gabi capture des insectes, elle attrape même un lézard, elle mouille le bas de son jean dans la rivière, elle danse même la danse des abeilles avec son papa (si si, c'est vrai!).



Les chapitres tournent beaucoup autours des toutes petites bêtes et ce sont des moments d'amusement et de découverte, nous sommes presque en classe verte avec papa et maman.







A la lecture de ce tome, nous imaginons bien qu'au fil des volumes, notre petite Gaby va doucement expérimenter et grandir.



A découvrir.

Cet album écrit et dessiné de la main de deux "vedette" du magazine Elle se veut être un petit récapitulatif dessiné des grands classiques de la littérature. Pour ce faire une première page présente l’œuvre et son contexte ainsi que l'auteur puis suivent des pages illustrées résumant avec brio et humour le texte en question.

Un humour non seulement basé sur de petites phrases hilarantes revisitées à la sauce XXIème siècle mais aussi sur un dessin représentant de petits personnages mis en scène selon l'époque et avec le talent de Soledad Bravi.

J'ai ainsi découvert des œuvres forcément à lire mais que quasiment personne ne lit plus aujourd'hui sauf si celle-ci fait partie d'un programme scolaire.

Une formidable réussite qui n'incite guère à se plonger dans ces livres dont la plupart atteignent tout de même les 1000 pages.
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Eh bien voilà un livre que le titre résume parfaitement, surtout si l'on y ajoute le sous-titre : Résumés en images des romans éternels.



Vingt titres hyper célèbres -et pour la majorité, que je n'ai pas lus- : Chéri de Colette, Le Malade imaginaire, Belle du seigneur, La métamorphose, A la recherche du temps perdu, Les misérables, Gatsby le magnifique, ... Autant d'incontournables qui, grâce à cette BD deviennent familiers et dont on pourra causer librement dans les soirées sans dire qu'on ne les a pas lus. En plus, en une heure, on peut parfaire sa culture sur vingt classiques, souvent épais. Imbattable. J'ajoute que les dessins sont très sobres et drôles, que les œuvres sont volontairement très résumées, ce qui rajoute un peu d'humour, parce que ainsi condensées, certaines peuvent apparaître légères alors que bien évidemment, elles ne le sont pas.



Franchement, ne boudons pas notre plaisir, cette BD servira soit d'apport culturel soit de teaser comme on dit en bon français pour lire ou relire les ouvrages dont il est question. Et un album qui peut donner envie de lire des classiques est forcément à conseiller.



J'ajoute que Soledad Bravi n'en est pas à son coup d'essai qui régulièrement publie ses dessins dans le magazine Elle et qui a aussi fait des livres : La BD de Soledad, Bart is back, Pourquoi y a-t-il des inégalités entre les hommes et les femmes ? et que Pascale Frey est journaliste littéraire au même magazine et qu'elle a créé le site www.onlalu.com
Lien : http://www.lyvres.fr/

L'Iliade et l'Odyssée adaptés en bande dessinée pour notre plus grand plaisir. Les dessins sont plaisants et les textes teintés d'humour. Vos enfants vont adorer.

Soledad Bravi & Dorothée Werner dressent la chronologie des inégalités entre les hommes et les femmes. Elles décortiquent les violences, les injustices, les combats qui ont construit l'histoire des femmes.



C'est simple, net et précis. Avec un humour léger, les auteurs énumèrent les droits acquis après d'âpres conflits avec les autorités - dois-je vraiment préciser "masculines"... - qui ont toujours voulu enchaîner les femmes. Elles font également un état des lieux actuel sans jamais tomber dans un discours assommant et en trouvant toujours un ton ferme et juste.

Je pense que ce genre de bande-dessinée est d'intérêt public. Il faut que l'histoire s'écrive aussi au féminin et que chacun puisse prendre ses responsabilités pour respecter l'autre.

C’est un livre intéressant, à destination des enfants et adolescent.e.s, qui pose de très bonnes bases sur la question des inégalités (aberrantes) des sexes, dont les dessins sont très amusants et ludiques. L’ouvrage s'étend sur la question de façon chronologique, par chapitre, avec des portraits de femmes pour la période la plus récente, ce qui apporte une plus value à l’ouvrage, pour sûr.

Bart est un chat. Il se fait rabouler (écraser, si vous préférez), alors il revient... d'où le titre, et il devient Zombie Cat... Après avoir mangé un type puis un enfant, il décide de libérer le chat du train-train des caresses, des croquettes qui puent et du farniente sur un coussin plein de poils. Du coup, les chats descendent dans la rue, plus de maîtres et Bart a du temps. Il décide de partir voir la Muraille de Chine.



Manque de bol, le voilà dans la région des pays de mangeurs de chats... Il va rapidement perdre ses 9 vies (certaines en une seule page). Du coup, il revient en Floride, son point de départ et la dernière case est identique à la première...



C'est une bonne idée. Absolument massacrée. Et je ne parle pas des dessins, qui ne sont pas ma came mais que je pourrais accepter. Je parle juste d'une histoire creuse à souhait. Et encore! Je pôurrais m'en accommoder. Ce qui passe moins bien, c'est le petit mot de fin sur les pratiques alimentaires. Dire que l'on ne se pose pas en juge des pratiques alimentaires asiatiques, mais en remettre une couche sur les oies gavées ou la viande en général... C'était la goutte d'eau. Cela ne s'explique pas. Et pourtant, je peux me passer de viande pendant plusieurs jours. Mais ces quelques mots m'ont propulsé dans une autre dimension. Celle du rejet.



Je suis sûr que Soledad Bravi a du talent. On ne publie pas une page dans Elle régulièrement sans en avoir (les relations, dont elle est bien pourvue ne suffisent pas). Mais ici, on tourne les pages en se disant "cela va arriver, il va bien finir par se passer quelque chose...", et rien n'arrive. On a quelques bribes d'humour noir, mais cela ne fait pas une BD.



Bref, on aura compris que je n'ai pas aimé. Je ne m'interroge même pas sur le fait de savoir si c'est bon ou pas. C'est juste que je n'ai pas aimé.