AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Rivers Solomon (98)


Pourquoi est-ce que les Blancs disaient toujours aux Noirs que ça suffisait, avec l'esclavage, qui était aboli depuis cent-cinquante ans, alors qu'eux-mêmes ne s'étaient toujours pas remis de la mort de Jésus, qui avait pourtant eu lieu 1830 ans avant l'Émancipation ?
Commenter  J’apprécie          260
Giselle, comme tanta Mélusine, ne connaissait pas les crises morales. Mais parfois, le chagrin s’emparait d’elle. Elle semblait sur le point de sombrer, comme un câble trop tendu qui risque de se rompre d’un coup sec.
Commenter  J’apprécie          220
Ce qu'il nous faut tous, pour vivre, c'est les autres.
Commenter  J’apprécie          200
Il est tout naturel qu’une créature veuille connaître son créateur car cela lui permet de se connaître elle-même. C’était ce qu’Aster désirait plus que tout : voir clairement en elle-même et déterminer ce que le Matilda avait fait d’elle.
Commenter  J’apprécie          200
Elle avait tout perdu de sa grande force virile. Cela avait duré peu de temps. Il ne restait plus que les insultes échangées, et le genou fracassé de l’homme à la cicatrice, et le retour imprévu et soudain de tous ces souvenirs – l’invincibilité des fantômes.
Commenter  J’apprécie          190
Il était une fois un miman qui avait eu un bébé, un être de couleur marron, toujours en train de gigoter, tout petit, encombrant. La miman lui donna le nom d’Aster, parce que c’était un genre de plante, parce que c’était un mot ancien signifiant étoile, et parce qu’il fallait, pour prononcer ce son A si doux, bien ouvrir la gorge. Un nom à ne pas prendre à la légère. Un nom que l’on ne donne pas à un enfant qu’on a l’intention d’abandonner au fond d’un placard.
Commenter  J’apprécie          192
Un salon, c’est l’endroit où vont les femmes riches pour boire du café et du thé et pour manger des petits gâteaux au citron et des biscuits et pour parler de choses importantes, pourquoi c’est comme ci, et pourquoi c’est comme ça, et non mais vous vous rendez compte, enfin…
Commenter  J’apprécie          180
Si tout le monde répète sans cesse qu’on ne vaut rien du tout, il est difficile de ne pas le croire.
Commenter  J’apprécie          170
Ainsi, opulent ne signifiait pas plus une deuxième assiette au dîner, mais des statues de bronze représentant des anges en pleurs, des robes si majestueuses, si fastueuses qu’on aurait pu fabriquer, à partir du tissu dont elles étaient faites, cinq ou six autres robes.
Commenter  J’apprécie          170
Elle se mit à quatre pattes et commença à creuser. La terre était douce, humide, meuble. Les racines des plantes étaient courtes et s’arrachaient facilement. Elle creusait frénétiquement, ramassait la terre dans la paume de ses mains, et la rejetait au loin. Elle était essoufflée, sa poitrine brûlait, ses doigts, ses bras étaient engourdis, mais elle ne pouvait pas s’arrêter.
Commenter  J’apprécie          160
Aster volante. Aster maîtresse de l’air. Aster casse-cou. Elle courait aussi vite qu’elle le pouvait, pour ne pas perdre de temps, sans tenir compte des risques.
Commenter  J’apprécie          160
J’aime beaucoup quand tu me fais des compliments hyperboliques, dit-elle.
Commenter  J’apprécie          140
Aster inséra la seringue directement dans le genou gauche. Mélusine grimaça, des larmes coulèrent sur son visage. C’était la deuxième fois en une seule journée qu’Aster voyait pleurer une femme qu’elle aimait. Elles étaient toutes si délicates. Friables. Comme de la craie.
Commenter  J’apprécie          140
Ce qui est le plus important à savoir à mon sujet, c’est que j’ai un cul magnifique, le genre de cul qu’on voudrait taper, agripper, lécher, mordre. Un cul digne d’entrer dans l’histoire.
Commenter  J’apprécie          112
Si tout le monde répète sans cesse qu'on ne vaut rien du tout, il est difficile de ne pas le croire.
Commenter  J’apprécie          90
- C'était comme un rêve, dit Yetu.
Elle avait mal à la gorge, elle pleurait sans arrêt depuis plusieurs jours, s'étant égarée dans la souvenance d'un des premiers Wajinrus.
- Alors réveille-toi, dit Amaba. Réveille-toi tout de suite. Qu'est-ce que c'est que ce rêve qui te fait dériver dans les eaux infestées de requins comme une imbécile, alors que tu saignes à flots ? Si je ne m'étais pas mise à ta recherche, si je ne t'avais pas trouvée à temps…
Amaba secoua la tête, ce qui remua l'eau sombre autour de son visage.
- Tu veux mourir, c'est ça ?

Incipit du roman
Commenter  J’apprécie          80
Pour mon père, être efféminé ou être chétif, c’était la même chose. J’étais faible, je n’étais pas à ma place. La peur du scandale, au moment de ma naissance – puisque j’étais le rejeton illégitime d’une femme noire -, l’avait déjà obligé à abdiquer.
Commenter  J’apprécie          80
Quelle autre réaction peut-on avoir quand un autre nous fait douter de nous ? L'hostilité et l'agressivité sont nos seuls recours !
Commenter  J’apprécie          72
Si le passé est plein d’horreurs, si un peuple se définit par les atrocités qui ont été commises contre lui, alors oui, c’est bien de tout quitter.
Commenter  J’apprécie          70
- On ne se moque pas des autres parce que les Cieux ne les ont pas faits comme nous. Est-ce que les étoiles se moquent des planètes ? Est-ce que les abeilles se moquent des tournesols ? Hein, petite ? Non.
Commenter  J’apprécie          60



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Rivers Solomon (530)Voir plus

Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20190 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur cet auteur

{* *}