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Citations de Sonia Mabrouk (42)


Cessons de regarder l'effondrement de notre civilisation comme des sismologues observant un tremblement de terre. Interdisons-nous la fatalité. Ne nous laissons pas mutiler. Retrouvons le goût de la grandeur et le sens de l'honneur. Décadenassons notre fierté. Exaltons l'âme de la France.
Si le sursaut ne vient pas, le risque est grand de se retrouver orphelins d'une histoire, d'un rêve, d'une légende française. Nous avons collectivement une dette à l'égard de la France. Il nous est interdit de renoncer. L'heure de l'insoumission a sonné.
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Tant qu'elle résiste à l'ensemble des facteurs qui la menacent, une civilisation arrive à survivre. Mais jusqu'à quand ? À partir du moment où les coups de boutoir deviennent trop réguliers et violents, la fin s'annonce, inéluctable.
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Le sacré m'a sauvé. Au risque de passer pour une illuminée dans une époque où la croyance est ringardisée, je l'affirme : le sacré ma sauvé… in extremis. Mais je l'affirme modestement, parce que je reste habitée par le doute, et que ma foi n'est pas une façon d'assener ce que je crois savoir ; au contraire, c'est une façon d'interroger et d'habiter l'ignorance.
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Le nihilisme nous empêche de penser la civilisation. Le sacré nous permettra de réparer cette longue errance qui a été la nôtre. Il nous permettra aussi de stopper net cet exil psychologique. Nous entamons en quelque sorte une vaste entreprise de sevrage du corps et de l’esprit en nous faisant le serment des retrouvailles avec le sacré.
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Depuis les années 1970, une nouvelle anthropologie tente de nous faire croire que l’individu serait d’autant plus libre, d’autant plus débarrassé de toutes les contraintes qui l’entourent, qu’il serait délesté de tout héritage à porter et de tout mystère à explorer. Comme l’explique Bérénice Levet dans « Le Crépuscule des idoles progressistes », toute une génération a été élevée dans le mythe, et même dans le culte, de la non-transmission, de la construction de soi sans héritage, dans un but d’accéder à une liberté qui s’est révélée totalement factice.
Ce mouvement, qui se présente comme progressiste, a contribué à éloigner l’individu des éléments constitutifs de sa civilisation. L’objectif étant de nier à l’homme, et plus largement aux peuples, un droit à la continuité historique.
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On imaginait, sans doute naïvement, que devant des faits irréfutables et d'une grande barbarie, tout ou une grande partie du moins de la classe politique allait finir par se convertir au réalisme. Mais chaque fois, le même scénario se répète. De peur de froisser une partie de la population toujours prompte à se sentir stigmatisée, par crainte d'emprunter au vocabulaire du Rassemblement national et par là même de lui donner raison, par petits calculs politiciens, nombreux sont ceux qui n'osent toujours pas mettre les mots sur des situations incendiaires, contribuant ainsi, par leur déni et leur aveuglement, à jeter encore plus d'huile sur le feu.
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Nos sociétés ont besoin de retrouver le goût de la transcendance, l'énergie de la verticalité, la conscience des images philosophiques, la marque du mystère, la beauté de la contemplation, la grâce d'une vie intérieure, la permanence des rites, la recherche de la vérité. Vraiment, il est temps de reconquérir le sacré.
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Dans le monde merveilleux des nouveaux antiracistes, la race est ainsi statufiée. De leur point de vue, la race conditionne notre façon de percevoir et de vivre le monde.
Un tel mouvement ne fait pas que s'affirmer, il est en voie de radicalisation poussée. Et gare à tous ceux qui ne souscrivent pas à cet idéal multiculturaliste et antiraciste.
Si vous n'y adhérez pas, si vous ne vous soumettez pas à ses injonctions, vous êtes de facto catalogué comme raciste et antiprogressiste. En écrivant ces lignes, je sais bien que le piège se referme sur moi comme sur tant d'autres. Je serai à mon tour accusée de tous les maux ci-dessus mentionnés. Mais cet opprobre dont certains vont nous couvrir pèse peu face à l'importance et à l'urgence du combat à mener pour que cesse cette logique de la déconstruction.
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De ce que nous avons aimé, que restera-t-il ?
Posez vous la question en refermant ce livre.
De ce que vous avez aimé, que restera-t-il ?
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Dans nos sociétés contemporaines, nous avançons la corde au cou, en pénitent. Coupables de tout, nous ingurgitons, matin, midi et soir, des discours moralisateurs. « Il faut voir comme on nous parle », chante Alain Souchon. Infantilisé, rabaissé, diminué, l’individu, et plus spécifiquement l’individu en Occident, fait figure de coupable idéal. L’échine courbée, nous sommes appelés, pour notre bien et au nom de cet idéal du bien pour tous, à nous convertir à la religion du progressisme. Dans ce nouveau temple de la modernité et du nihilisme, où toute référence nostalgique est criminalisée, où le profane est vénéré, où toute vie intérieure est ringardisée, la dimension religieuse et sacrée de l’homme a été gommée, empêchée, et finalement éjectée loin de nous.
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L'ouverture au monde portée par la suppression des différences et par l'oubli des racines est devenue une idéologie de remplacement à l'ouverture au sacré. Pour mieux imposer la doxa progressiste, une véritable entreprise de démolition et de décrédibilisation du sacré est à l'œuvre. L'homme est sciemment désarmé.
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La France est sommée d'appréhender sa culture comme une entité parmi tant d'autres. Ni plus ni moins. Cette injonction à noyer dans la masse sa culture et son histoire revient, comme le dit l'essayiste et sociologue québécois Mathieu Bock-Côté, à instaurer un devoir d'intégration inversé. Alors que la vocation du nouvel arrivant dans un pays consistait, jusqu'à peu, à en épouser les valeurs, l'inversion du devoir d'intégration a, au contraire, conduit les populations immigrées à s'exonérer de cette appropriation culturelle.
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S'indigner pour le montrer est une maladie contemporaine qui s'affiche de manière obscène sur les réseaux sociaux. Journalistes, philosophes et responsables politiques se sentent désormais obligés de réagir pour réagir. L'indignation est la seule arme qui reste quand la diplomatie a échoué. Elle est devenue l'expression des faibles.
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Ceux qui ont failli sont les premiers à s'indigner. C'est le monde à l'envers ! Tandis qu'ils sont au pouvoir, les voilà qui étalent cyniquement leur impuissance.
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« Les civilisations meurent par suicide et non par meurtre », affirmait, au siècle dernier, l’historien britannique Arnold Toynbee. Des années après, l’académicien français René Grousset expliquait que les civilisations n’étaient pas victimes d’attaques extérieures, mais qu’elles se détruisaient plutôt de l’intérieur, de leurs propres mains.
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Encore une fois, il faut rappeler la nécessité impérieuse de protéger la fleur tunisienne. Ce pays peut être le symbole du mariage réussi entre islam et démocratie. Beaucoup d’espoirs reposent sur ses épaules encore fragiles. Encourageons pour cela la séparation nette entre religion et politique. Cette connexion est pernicieuse. La gestion des affaires de la cité n’a rien à voir avec le spirituel. Le salut passera par là. C’est un chemin de crête à imaginer.
Tous les enfants de Tunisie, où qu’ils soient, doivent garder en tête cet impératif. Il en va de notre avenir à tous.
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Cette question renvoie à toute l'histoire de la confrontation entre les partisans du déterminisme et les défenseurs du libre arbitre. Pour ma part, je peux affirmer que je suis partisane du tragique du poète grec Pindare. je suis donc devenue ce que je suis.
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À force de sacraliser et de vénérer à tous crins le progrès, nous nous interdisons de l’interroger. Mais interroger ne revient pas à remettre en question les fondements de la science. Douter ne revient pas à être complotiste.
Le progrès n’est pas une vache sacrée que l’on se doit d’idolâtrer. Dans nos sociétés matérialistes et horizontales, il est ainsi de plus en plus difficile d’accepter que le progrès ne puisse pas tout.
C’est le drame de notre époque.
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En réalité, les antiracistes français ne s’engouffrent dans cette brèche [le mouvement « Black Lives Matter »] que dans l’objectif de valider leur principe d’un racisme d’État des sociétés occidentales. Ils font peu de cas de la situation des Noirs quand elle ne corrobore pas leur idéologie déconstructrice. Ils ne s’intéressent aux « victimes » qu’à la condition de pouvoir exalter un inconscient ethnocentrique qui voudrait que le Blanc soit au centre de tout, coupable de tout. Vous ne les entendrez jamais, par exemple, dénoncer les traites d’esclaves qui ont cours actuellement en Libye. Les seules « victimes » qui comptent sont celles oppressées par les Blancs.
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Retrouvons le goût de la grandeur et le sens de l’honneur. Décadenassons notre fierté. Exaltons l’âme de la France.
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(p.49)
Les néoféministes ont en horreur les féministes qui se définissent comme universalistes, à l'image d'Élisabeth Badinter, qui a toujours considéré, à raison, que la liberté des femmes ne va pas sans celle des hommes. Elles ont en horreur toutes ces femmes qui ne font pas du "mâle blanc" l'oppresseur systématique. Car loin de militer pour l'égalité des sexes, ces égéries contemporaines prônent l'effacement et la culpabilisation des hommes, rejoignant ainsi les thèses genrées les plus réactionnaires.
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