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4.04/5 (sur 490 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Oakville, Ontario , 1962
Biographie :

Sonia Marmen est une romancière québécoise d'origine canadienne française avec ascendance anglaise.

Adolescente, elle s'installe en Nouvelle-Écosse et se passionne pour la culture celtique de ses ancêtres.

Sa première œuvre est une série de quatre tomes intitulée Cœur de Gaël, qui a rencontré un immense succès.

Elle vit aujourd'hui avec sa famille à Sorel, Québec.

Elle a été lauréat du Grand Prix littéraire de la Montérégie en 2009 avec le Guillaume Renaud - Il faut sauver Giffard!,

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Bibliographie de Sonia Marmen   (9)Voir plus

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Citations et extraits (100) Voir plus Ajouter une citation
La désillusion venait après les déceptions répétées. Déceptions face à ses propres capacités d'arriver à changer les choses.
Un sentiment d'impuissance qui grandissait au fur et à mesure qu'on découvrait le monde des hommes ; leur acharnement à détruire, à réduire, à supprimer pour obtenir selon leur plaisir.
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Et sa mère lui avait assuré qu'elle aurait à revivre ça tous les mois ! Elle refusait de se soumettre à cette épreuve dégoûtante qu'étaient les règles. Les « règles » ! Rien que le nom évoquait la rigueur d'une punition. C'était tout à fait inhumain que les filles aient à vivre ça en plus de ne pas avoir le droit d'aller à l'université !
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- A ghràidh...
- Hum... murmurai-je faiblement
- Si mon amour pour toi devient... irraisonné. Tue-moi.
J'ouvris les yeux, surprise. Il me fixa, très sérieux.
- Je ne supporterai pas de te détruire.
- Liam...
- Promets-le-moi.
- Je ne peux pas faire pareille promesse.
Il ne dit rien, se détourna légèrement pour se perdre de nouveau dans la voûte de velours sombre qui nous couvrait.
C'est alors que je me souvins d'une de ses phrases; je venais de formuler une promesse que je n'avais pu tenir.
- Liam, promets-moi de ne jamais me porter un amour irraisonné.
Sa bouche esquissa un sourire sagace. Il se tourna vers moi, une lueur amusée dans les yeux.
- Petite futée. D'accord, je te promets.
- N'oublie pas que, dans les Highlands, on ne trahit pas une promesse.
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Pourquoi ceux que la chance embrassait s'efforçaient-ils de se trouver à plaindre ? Que penser de ces nègres assujettis, flagellés, humiliés, à l'orgueil piétiné et qui continuaient de chanter et de rire ?
Le bonheur appartenait à ceux qui avaient cessé de le chercher.
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Je peux cependant vous dire ceci : ne laissez pas la haine détruire ce que l'amour vous a apporté de beau. Vous ne ferez que vous détruire vous-même. Un jour, je vous le promets, vous verrez autrement cette période de votre vie.
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Les regrets ne servent que si on en fait des résolutions
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— Vous vous considérez comme athée ?
— Je considère la religion comme un lot de doctrines destinées à gouverner les âmes incultes entre le bien et le mal. Dieu est le nom que l'on donne au Bien et Satan représente le Mal.
— Selon vous, Dieu ne serait qu'un symbole ?
Elle avait pris un air scandalisé. Il la considéra un instant avant de répondre.
— S'il sait faire la différence entre le bien et le mal, quelle importance cela peut-il avoir qu'un homme intelligent croie en l'une de ces entités qu'on appelle Dieu, Allah, Yahvé, Brahman ou autre chose ? Il fera son chemin sur terre de la même manière.
— Pas nécessairement, commenta Charlotte. Dieu est beaucoup plus que le Bien. Il est un soutien moral. Un ami avec qui on peut converser quand plus rien ne va.
— Oui, et celui sur qui on peut jeter le blâme lorsqu'on n'a personne d'autre à rendre responsable de nos malheurs. Et encore, il peut être l'excuse qui justifie certains actes injustifiables.
— Il est vrai que la religion a souvent déresponsabilisé les hommes face à leurs actes. Mais cela questionne plutôt la morale et n'a rien à voir avec la religion.
— Les règles de la morale ne dérivent-elles pas des religions ?
— En partie, possiblement. Malheureusement, il existe des religions aux morales discutables. Il n'y a qu'à lire sur les horreurs qu'ont commis les musulmans lors des croisades et....
— C'est le point de vue de « votre » religion. Je suis prêt à parier que les adorateurs d'Allah entretiennent une opinion similaire des morales protestantes et catholiques. À chaque religion son dieu. Et pour le croyant, ce dieu ne peut être que l'unique. En ce sens, il exclut tous les autres. De là sont nés les hérétiques et les infidèles. Et ainsi, au nom d'un dieu, ont été justifiés certains actes injustifiables. La religion dicte les règles d'une morale qui lui convient. C'est pourquoi je préfère croire au Bien qu'en un dieu spécifique. Le Bien ne me restreint à aucun livre sacré discriminant, si ce n'est à une philosophie morale qui reconnaît ce qui est juste. Vous saisissez ?
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Aimer lui paraissait brutalement comme une absence de libre choix. Il était un sacrifice.
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Nicholas la couvrit de son corps, l'embrassa. Douce Charlotte, veloutée comme de la crème fraîche. Elle avait le goût du miel gorgé de soleil et d'amour. Amour magnanime, naïf. Charlotte, aussi jeune qu'il se sentait vieux. Vieux rafiot peint de souffrances. Et Charlotte, son havre. Chaque fois qu'il reprenait le large, il repartait revigoré d'un peu de sa jeunesse. Une jeunesse qui ne l'avait pas vraiment quitté, qu'il avait seulement négligée. Charlotte, son soleil, sa lune. Lumière de toutes ses heures. Elle gouvernait son cœur. Le guidait sur le fil d'or de l'aube entre la nuit et le jour.
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Dans le noir, moins de retenue. Ses doigts à elle s'aventurèrent sur la cravate avec l'innocente prétention d'en redresser une pointe. L'audace d'une caresse fugace dans le cou. Le trouble engendré par le contact physique. Un souffle syncopé. Bientôt, la solidité d'un torse sous une joue. Le battement accéléré d'un cœur dans une oreille. Une main tremblante, momentanément égarée sur la chute des reins, sur le moindre bout de peau nue qui s'enflammait aussitôt.
L'attirance réciproque était indéniable, irrépressible ; le rapprochement, volontaire, nécessaire. Une bouche chercha l'autre, empressée de lui voler jusqu'à son dernier souffle. Charlotte ressentait déjà cette impression de vide qui l'accompagnerait dans les jours, les semaines, sinon les mois à venir. Elle se rendait compte qu'elle était tombée désespérément amoureuse d'un homme qu'elle allait quitter pour ne plus jamais le revoir. C'était arrivé si sournoisement, si graduellement. C'était complètement déraisonnable, insensé. Ils le savaient tous les deux. C'est pourquoi ils avaient attendu à la toute dernière minute pour s'avouer leurs sentiments, de peur de s'y abandonner sans plus réfléchir aux conséquences.
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