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4.03/5 (sur 127 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 23/01/1983
Biographie :

Sophia Peignot Sabbagh est neuropsychologue clinicienne et écrivaine.

Elle a écrit la "chick lit" sous le nom de Sophia Sagnot. "C'est forcément le chiffre trois !!!" (2016) est son premier roman.

Ses comédies sont un concentré de bonne humeur et d’humour décalé, véritable antidote à la morosité.

Titulaire d'un Dess psychologie clinique de l'Université de Reims et d'un master neuropsychologie de l'Université de Lille, elle travaille dans un Centre médico-psycho-pédagogique.

Mariée, elle est mère de deux enfants.

pages Facebook :
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Citations et extraits (59) Voir plus Ajouter une citation
Le drôle de petit bidule un peu marron et un peu rond était… un drôle de petit bidule un peu marron et un peu rond. Ce petit bidule en avait un peu marre de n’être qu’un petit bidule un peu marron et un peu rond. Il décida de partir en voyage afin de devenir quelqu’un d’autre.
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Céleste, vous savez, je pense que, quoi qu'il advienne de cette aventure, la chose à retenir de tout cela est : peu importe la destination, seul le voyage compte.
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Il tenta de s’approcher de la pâtisserie pour la goûter, mais Ilse intervint sèchement :

— Moi, vivante, vous n’approcherez pas de cette buche sans vos vêtements.

— Je crois que je vais vomir… bredouilla Brigitte.

— Ça c’est mon p’tit ! réagit alors Jacky. Allez, tous à poils ! Le vieil homme commença à ôter son gilet lorsque Ilse l’en empêcha.

— Il a complètement pété les plombs ton père, dit Phédra à Jean-Hughes.

— Tu m’étonnes ! Mais je dois dire que c’est assez drôle de le voir comme ça ! ricana-t-il, un peu éméché lui aussi.

— Paul, sois gentil, viens avec moi, on va aller te chercher des vêtements.

— Jamais ! dit-il en tournant sur lui-même, un poing levé en l’air, tel Superman.
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Les Guth, c’est tout d’abord Jacky, dit « papy crack ». Ce surnom lui avait été attribué par ses proches suite à un article paru dans le journal local. Celui-ci traitait des « Méfaits du crack » avec à l’appui une photo de lui, nu dans une fontaine. Il avait décemment fêté l’arrivée de son premier petit-fils avant de finir les fesses dans l’eau, ce qui lui avait alors valu ce surnom.
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Quelques semaines plus tôt…

— Ça va ma chérie ? Tu te sens bien ? lui demanda-t-il en lui tenant la main.

— Oui, ça va… répondit-elle en souriant.

— Profites-en Julia, et essaie de te reposer un peu maintenant, avant que le bébé n’arrive. Le monitoring est parfait, tout se passe pour le mieux, lui dit la sage femme, une main sur son épaule avec un large sourire réconfortant.

— Merci Delphine.

Puis la sage femme quitta la chambre, laissant Julia et Edouard seuls.

— Repose-toi Julia, Delphine a raison, tu dois garder tes forces pour tout à l’heure !

— Oui, c’est vrai qu’après la nuit dernière sans fermer l’œil à cause de cette fichue sciatique, je ferais bien de me reposer tant que je le peux encore ! répondit-elle tout en fermant les yeux.

Julia libéra totalement son esprit, le laissa vagabonder, ce qui la ramena deux ans en arrière, le jour même où elle avait rencontré Edouard pour la première fois.

Edouard était dentiste, et, à cette époque, Julia cherchait du travail en tant qu’assistante. C’était une jolie blonde de vingt-trois ans, aux cheveux ondulés. Sa coupe asymétrique commençait juste en dessous de l’oreille droite pour se terminer quasiment au commencement de son épaule gauche. Elle avait de grands yeux bleu-vert contrastant avec son teint mat, et affichait toujours un sourire timide.

Quelques années auparavant, ses parents étaient tragiquement disparus dans un accident de voiture, la laissant alors sans famille. Elle n’avait ni frère ni sœur, et ses parents étaient eux-mêmes enfants uniques.

Elle avait toutefois réussi à surmonter cette épreuve tant bien que mal, grâce à l’aide de psychologues, dont une en particulier : Adélia Cortes.

Julia lui devait son rétablissement, et c’est ce qu’elle lui avait répété plusieurs fois lors de ses derniers rendez-vous.

Sur la fin de leurs rencontres, Adélia avait fait promettre à Julia de l’appeler en cas de besoin, lui assurant qu’elle serait toujours là pour elle.

Ainsi, quelque peu stressée, mais très motivée, elle avait passé une bonne heure à trouver la tenue parfaite qui, d’un côté la mettrait assez en valeur, mais qui, d’un autre côté montrerait que c’était quelqu’un de sérieux et de fiable.

Elle s’était rendue au cabinet d’Edouard une bonne demi-heure avant le rendez-vous et s’était installée dans la salle d’attente bondée aux grandes baies vitrées, après s’être présentée à la secrétaire. C’était une maison médicale qui comptait deux dentistes, un kinésithérapeute, deux infirmières et un ophtalmologiste.

Quelques minutes plus tard, la porte du bureau s’ouvrit sur le hall d’entrée, et Julia aperçut un homme grand et charpenté, blond aux yeux verts. Il était vêtu d’une blouse blanche et se dirigeait d’un pas décidé vers la secrétaire. Il était suivi d’une patiente qui fouillait dans son sac, certainement à la recherche de sa carte vitale.

Il se pencha vers la secrétaire en désignant sa patiente du doigt, puis se tourna vers la salle d’attente. Julia aperçut la jeune femme derrière son bureau qui la regardait aussi et la désignait du menton. Elle avait dû lui dire que la prétendante au poste d’assistante était arrivée.

Edouard arbora un large sourire puis, après avoir serré la main de sa patiente, se dirigea vers la salle aux baies vitrées sans quitter Julia du regard.

Il s’approcha d’elle, ignorant au passage les autres personnes assises dans la pièce.

— Mademoiselle Garnier c’est bien cela ? ! lui demanda-t-il en lui tendant la main.

— Oui, tout à fait ! répondit-elle en souriant, tout en lui serrant la main.
Ce qu’elle ressentit à ce moment-là fut assez indescriptible, pour la simple et bonne raison qu’elle n’avait jamais éprouvé ce sentiment auparavant. Cette espèce de choc électrique qui l’avait parcouru de la main jusqu’à la colonne vertébrale, accompagné d’une sensation de perte musculaire dans tout le corps.

— Enchanté, je suis Edouard De Rocheléon. J’ai une autre patiente avant vous, je vous reçois juste après, poursuivit-il, toujours aussi agréable.

— Parfait ! dit Julia qui reprenait ses esprits tout en lui lâchant la main et en se rasseyant.

— Madame Cadiot ! dit alors le dentiste en se tournant vers une vieille dame tout en la laissant passer devant lui pour sortir de la pièce.

Julia ne le quitta pas des yeux, jusqu’à ce qu’il dirige son regard vers elle, juste avant de refermer la porte de son bureau. À ce moment-là, elle détourna la tête et se sentit rougir.

Elle pensa que l’entretien d’embauche allait être plus compliqué que prévu avec cet homme qui était loin de la laisser indifférente. Et, à la façon qu’il avait eu de la regarder, elle pouvait légitimement penser qu’elle lui plaisait aussi, ou du moins que quelque chose chez elle avait éveillé son attention.

Elle ne pensa plus qu’à ce regard vert pénétrant jusqu’à ce que la porte du cabinet s’ouvre à nouveau, laissant sortir la patiente précédente.

Le dentiste en blouse blanche s’approcha alors de la porte de la salle d’attente, et avec son sourire toujours aussi charmeur, s’adressa à Julia en lui faisant signe de le suivre :

— Mademoiselle, je suis tout à vous !

— Vous êtes une petite chanceuse Mademoiselle ! plaisanta une autre dame assez âgée, adressant un clin d’œil amusé au dentiste.

— Madame Framant, vous êtes toujours aussi coquine à ce que je vois ! la taquina-t-il, ce qui eut pour effet de la faire rire.

Julia prit alors une grande inspiration et se décida à suivre Edouard, humant au passage l’odeur musquée de son eau de toilette.
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— Vous pouvez me voir ? lui demanda-t-elle en décortiquant chaque syllabe.

— Je vous demande pardon ?

— Vous me voyez ?

— Mais enfin, bien sûr que je vous vois. Vous me prenez pour une idiote ou quoi ? s’agaça Brigitte.

— Mais c’est que je suis…

— Vous êtes ? Allez-y mon petit, finissez votre phrase enfin, on ne va pas y passer la soirée !

— Je suis morte… dit alors Phédra d’un air triste.

— Alors là c’est le bouquet ! Je ne sais pas quel type de drogue vous avez prise jeune fille, mais je vous conseillerais vivement de ne plus recommencer ! Maintenant, partez, ou j’appelle la police !
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— Je devrais faire une demande officielle pour changer de prénom, comme notre frère. Je ne comprends pas pourquoi je n’ai jamais trouvé le courage de le faire. Mon côté masochiste sans doute…
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— Alors là on aura tout vu ! On touche le fond Jean-Hugues, on touche le fond. Je ne vois pas comment l’on pourrait tomber plus bas.

— Il suffirait juste de creuser encore un peu…
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Cest lorsque l'on comprend que tout a une fin, que l'on commence vraiment à vivre ...
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N'attends pas que les choses arrivent, fais en sorte qu'elles se réalisent.
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