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Citations de Sophie Adriansen (350)


La porte d’entrée s’ouvre. Voilà maman qui rentre avec Capucine.Je m’apprête à aller leur dire qu’il pleut comme vache qui pisse, pour une fois que j’ai le droit d’utiliser le langage familier, autant en profiter, Mais la voix de maman m’arrête:
Donc ici, c’est l’entrée.Venez avec moi nous allons nous installé dans le salon.
À qui parle -t- elle ?
Je n’ai pas eu le temps de réfléchir à la question qu’elle apparaît, accompagné de ma sœur et...des trois olives de la boulangerie.
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C'est l'histoire d'un papa qui a une maladie.Sa fille ne sait pas comment s'appelle cette maladie,alors il décide, de l'appelle car la famille adore manger
Son pére et sa fille sont allés à la patisserie car c'est l'anniversaire de sa mére
Elle demande à la patissiere d'ecrire
Sa mére dit
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La maladie de papa n’a pas de nom. Enfin, je pense bien qu’elle en a un, et que papa et maman le connaissent, mais ils ne veulent pas me le dire. D’après eux, la maladie est trop rare pour que son nom m’avance à quoi que ce soit. Papa a donc la maladie sans nom. Sauf que lui, il a décidé de l’appeler
« tartiflette ».
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Qu'est-ce que ça fait, d'être installé comme ça sur le trottoir ?

Sans savoir ce qui me prend, j'enlève mon sac d'école de mon dos et je m'assieds. Là, sur le trottoir, à l'endroit exact qu'avaient choisi les olives.
Au ras du sol, tout est différent. Les voitures qui accélèrent paraissent plus menaçantes que quand je suis debout. Des passants, on voit d'abord les chaussures, il faut lever le nez pour découvrir leur visage. Et de près, le trottoir s'avère moins net qu'il n'y parait.

Mais c'est surtout, et alors que j'ai théoriquement rien à craindre, je ne suis soudain plus rassuré. La principale différence, c'est ça : je me sens vulnérable. Fragile. A la merci de n'importe qui.
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Ensuite, "délit de solidarité".
Cette fois, j'ai un doute. La solidarité, pour moi, c'est le fait de partager, de s'entraider. Mais je me trompe certainement de signification, on ne peut pas être convoqué au commissariat de police parce qu'on a fait preuve de solidarité si ça veut dire qu'on s'est simplement montré généreux et qu'on a aidé quelqu'un.
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Mais la joie est un vrai tempérament. Quand on l'a et qu'elle s'en va, il se peut qu'elle ne soit pas partie bien loin.
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Il y avait cependant dans la famille une certaine tradition de la migration : chez les Kelly, on savait faire ses bagages lorsque les ambitions l'exigeaient. Grace, en somme, n'était rien d'autre que la digne héritière de ses ancêtres.
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L'hôpital, on y soigne les gens. Alors peut-être que papa va enfin guérir. Et alors on se demandera simplement pourquoi on ne l'y a pas emmené plus tôt.
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Nous sommes des Indiens. C'est ce que papa a décrété le jour où il a rapporté d'une brocante cette sorte de totem qu'il avait trouvé joli (ce qui est largement discutable) et qui trône depuis près de la baie vitrée du salon. Et les Indiens, quand ça a des choses importantes à se dire, ça se réunit en conseil de guerre.
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J'aimerais être née avant que les textos existent. Avant que les portables aient été inventés. Du temps où on affrontait les choses, les gens et les situations, comme le rappelle souvent mon père. "A l'ancienne", comme dirait Ulysse. Où on regarderait la réalité en face - parce que c'est la seule façon de bien la regarder. Les textos rendent lâches. Les portables enlèvent de l'importance aux rapports entre les gens.
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Quand je plonge, c'est le seul moment où je suis complètement moi. Entièrement moi. Comme si le reste du temps, le monde extérieur me volait une partie de moi-même et dispersait les morceaux... Sous l'eau, je rassemble tout.
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- N'inverse pas les rôles, Ulysse. Ne me rends pas responsable. C'est toi qui as merdé. Sur toute la ligne. Ce serait bien que tu le reconnaisses.
- Je le reconnais.
- Et quand on merde, on en paye les conséquences. Moi j'ai assez payé, pour ma part.
- Est-ce que... t'as pas un autre mec ?
- Putain, ce que tu peux être con ! T'écoute ce que je te dis ou pas ? Ça n'a absolument rien à voir avec quelqu'un d'autre. Je te parle de ce qui est foutu entre toi et moi. Pour toujours.
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Dans ma famille, la nourriture est très importante. Et parmi les événements qu'on ne raterait pour rien au monde il y a la Chandeleur.
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Heureusement qu'on n'habite pas en ville, avec des voisins qui feraient comme nous quand on allait marcher avec papa et qu'on s'amusait à imaginer la vie des gens dans les maisons : parce que là, si on nous voyait comme ça, attablés tous les trois en plein été autour d'une tartiflette, des bavoirs à homard autour du cou et le sourire aux lèvres, on nous prendrait sûrement pour des fous !
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« -Ah non, excuse-moi. Tartiflette, c’est Tartiflette, une maladie qui a trouvé que j’étais tellement accueillant qu’elle a décidé de poser ses valises durablement… Tu connais mon charme légendaire ! Mais moi, je ne suis pas Tartiflette. Je suis Paul Rougemont, né dans l’Allier au siècle dernier, comptable de métier. »
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[...] de toutes les hypothèses, celle qui me plaisait le plus était cette possibilité qu'ils aient raison, malgré le drapeau nazi flottant depuis deux ans en haut de la tour Eiffel, qu'ils aient raison et que le programme de Hitler ne soit que pure fantaisie. Que nous n'ayons rien à craindre ici, ni maintenant ni jamais.
Et puis, il y a eu les lois, l'étoile, et toutes ces interdictions. Il n'a plus été question de croire ou de ne pas croire aux temps sombres : ils étaient là. Ils sont là.
Aujourd'hui, en cette journée du 16 juillet aussi ensoleillée qu'inquiétante, je sais que l'idée de n'avoir rien à craindre n'est plus une hypothèse à considérer.
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« «La nuit est le véritable milieu de tout ce qui est ombre », à écrit Victor Hugo dans Les Misérables. Je déteste la nuit à présent que je connais la guerre. » P175
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"Je suis nostalgique de la force qui m'habitait pendant ma grossesse, et qu'on a sortie de moi en même temps que le placenta."
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"En intervenant dans un processus naturel, en déshumanisant l'accouchement, en légalisant la violence obstétricale, les pouvoirs publics privent les femmes de leur liberté et prennent le contrôle de leur corps."
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"Les médecins sont des hommes comme les autres, capables de passer sur leurs patients la colère liée à une déception dans leur vie personnelle, capables de ne pas réussir, parfois, à laisser leurs soucis à la porte du cabinet ou de l'hôpital."
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