Relevé dans les journaux intimes de ma mère.
28.12.1985. Inutile d'investir dans la tendresse de mes enfants, entre l'indifférence tranquille d'Antoine et l'arrogance égoïste de Sophie ! Seule consolation, elle est tellement morbide qu'elle viendra me voir sous ma tombe plus souvent que rue Boulard.
10.11.1988 . Je m'habitue doucement à ma déprime qui ,vexée, s'éloigne petit à petit.
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