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Citations de Sophie Carquain (103)


Elle a jeté de l'acide tout autour d'elle, un océan aussi grand que le Pacifique, et tous ses projets vont s'y dissoudre.
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Celui qui vient au monde sans rien troubler ne mérite ni égards, ni patience.
René Char
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Tous les hommes, en ce début de siècle, disposaient d'un bureau, qu'ils en aient besoin ou non. C'était un des codes de la bourgeoisie, tout autant qu'un signe de virilité !
Page 126
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- Si une femme refuse d’être enceinte, elle a le droit d’avorter. Notre corps n’appartient qu’à nous !
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- Votre réalité n’est pas la réalité ! Vous pensez que votre monde est parfait mais il est injustice, violent, sexiste !
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Nous nous sommes rapidement retrouvées totalement nues, sous les cris démoniaques des gardiennes. Le camp tout entier résonnait de glapissements : « Schnell, schnell ! Raus, raus ! ». On nous a poussées sous les douches, avec un morceau de savon noir. La plupart d’entre nous, celles, du moins, qui étaient déportées en famille, voyaient leur mère nue pour la toute première fois.
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Je veux compenser la perte de Dieu en gagnant l’éternité par l’écriture.
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Sophie Carquain
Fais preuve d'audace,
n'aie pas peur d'aller sur des chemins non fréquentés: ta vie sera bien plus belle et drôle ainsi!
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Nous ne sommes que la conséquence de nos actes. Prétendre le contraire c'est de la mauvaise foi.

[p99]
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« Si Marie Donadieu, Sido, Françoise de Beauvoir savaient… Si elles savaient tout ce que leurs filles leur doivent. Les hyper-mères ont été déterminantes, mon seulement dans leurs rêves d’écriture, mais plus précisément dans la mise au monde de leur style propre. » (p. 15)
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Devant le miroir
Ton corps pèse trois éléphants
Semelles de plomb
Qui t’entraînent bien loin
Au plus profond de toi
Ascenseur : moins 3
Descendez ! Contemplez !
Abysses effondrés
Abscisse désordonnée
Rien ne va
Tout te met en rage
Tu te rêves petit renard
Malin, musclé, discret
Et tu te vois, là
Pachyderme
C’est de sa faute à elle
Tu la reconnais, là
Tout là-bas
Derrière le miroir
Omniprésente, glaçante
Toute puissante
Une plus belle
Une plus mince
Une plus grande
Ta jumelle
Tu la vois, tu l’imagines
Cette soeur maléfique
C’est la reine des contes.
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- Tant que les livres existeront, mon bonheur sera garanti.
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Toutes ont eu l’audace d’élever la voix, d’agir, seule ou collectivement, pour qu’avance le droit des femmes.
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Pour amener nos filles à s'épanouir, à réussir, ne doit-on pas accepter de vieillir, de grossir, de perdre son "brillant", sa séduction et son sens de l'humour, bref de mourir un peu ? (p243)
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La désillusion nourrit l'adolescence, l'adolescence nourrit la désillusion.
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Votre réalité n'est pas la réalité ! Vous pensez que votre monde est parfait mais il reste injuste, violent, sexiste !
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Trop de vieilles blessures saignent encore chez de grands enfants qui deviennent parents sans avoir fait la paix avec les guerres de leur propre enfance.
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Celui qui vient au monde sans rien troubler ne mérite ni égards ni patience. René Char
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Février 2015 :
Je ,m'appelle Molly Norris.
Je me cache depuis cinq ans.
J'écris pour ne pas devenir folle.
J'écris pour me taire.
J'écris pour rester invisible.
J'écris parce que je suis seule.
J'écris parce que je ne suis plus jamais seule.
J'écris parce que, là, cette nuit, à coté de moi, une femme dort dans la chambre, la main posée sur son flingue, prête à dégainer au moindre bruit.
J'écris parce que ce que je redoutais s'est produit ici ; en France, à Paris, dans le 11e arrondissement.
J'écris parce que chaque cellule de mon corps, de mon cerveau, est infiltrée par la trouille.
J'écris parce qu'ils sont là. D'une certaine façon, ils sont là, au pied de l'immeuble, dans ma chambre, dans ma tête, depuis cinq ans.
J'écris parce que, il y a cinq ans, un jour de printemps, l'année de la mort de Molly, j'ai commis le dessin le plus niais et le plus dangereux que j'aie jamais réalisé.
Et, de là où je suis, dont personne ne saura rien, j'écris - sur un ordinateur protégé - avant de refaire mes valises, pour la dix-huitième fois, si ma mémoire est bonne.
Je m'appelle Molly N., et je suis une âme errante.
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"D'une manière générale, je savais qu'aucun malheur ne me viendrait jamais par lui, à moins qu'il ne mourût avant moi." Simone de Beauvoir, La force de l'âge.
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