Sept mois plus tôt, juste avant la première représentation des Suppliantes, une association de lutte contre le racisme et un syndicat étudiant avaient bloqué l’accès au théâtre lillois où Mathieu Véran avait posé ses valises, en toute simplicité, comme de bons vieux militants pro-life devant une clinique d’avortement. Motif invoqué : le maquillage noir des Égyptiennes en exil aurait été une forme de blackface.