AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.47/5 (sur 1789 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Montpellier , 1979
Biographie :

Sophie Divry est une écrivaine française.

Après des études de Lettres, elle travaille comme journaliste, entre 2004 et 2010, au mensuel "La Décroissance".

Après "La Cote 400" (2010), traduit en cinq langues (dont en anglais sous le titre "The Library of Unrequited Love") et "Journal d'un recommencement" (2013), "La condition pavillonnaire" (2014), son troisième roman, est finaliste pour le prix du Monde et a reçu la mention spéciale du Prix Wepler 2014.

En 2015, elle publie son quatrième roman, "Quand le diable sortit de la salle de bain", puis signe son premier essai avec "Rouvrir le roman" en 2017.

Elle est de retour lors de la rentrée littéraire 2018, avec un récit de fin du monde et de survie, une robinsonnade contemporaine sous le titre "Trois fois la fin du monde" (Prix de la Page 111).

Elle revient en 2021 avec "Curiosity".

Sophie Divry vit à Lyon.
+ Voir plus
Source : leseditionsnoirsurblanc.fr
Ajouter des informations
Bibliographie de Sophie Divry   (11)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (29) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

L’art de (bien) faire l’amour

Podcasts (9) Voir tous


Citations et extraits (660) Voir plus Ajouter une citation
La mort vint un matin.
Il a suffi d’une longue fissure, d’une explosion.
De l’air soufflant la mort par des rayons.
D’invisibles radiations et tout a commencé.
D’invisibles radiations qui très vite ont tué.
Commenter  J’apprécie          612
... comment faire pour tenir dix jours avec quarante euros ?
Comment faire ou plutôt comment non-faire : non-acheter, non-sortir, non-vouloir, non-métro, non-bus, non-shopping, non-desserts, non-viande, non-bière, non-marché, non-cinqfruitsetlégumes-frais, non-café, non-imprévus, non-nouvelles factures, non-nouvelles charges ? Ces pensées se refermaient sur moi jusqu'à bloquer mes poumons dans une non-respiration qui m'aurait sans doute amenée à une oui-crise d'angoisse puis à une séance de contemplage de plafond, lorsque mon ordinateur émit un bip qui me fit violemment sursauter.
C'était un mail d'Hector, mon grand ami. p 17
Commenter  J’apprécie          480
Rompre, c’est faire d’un personnage principal de votre vie un personnage secondaire.
Commenter  J’apprécie          400
On ne s’en rend pas compte d’ordinaire, mais toute initiative finit par engendrer une dépense. Partir pour une promenade, c’est accroître la faim. Voir des amis, c’est risquer une proposition pour une bière. Ce sont pourtant les gens fauchés qui ont le plus besoin de divertissement. Par instinct de révolte, on se dit : tant qu’à être chômeur, soyons joyeux… Mais c’est trop tard.
Commenter  J’apprécie          440
je suis un des derniers à parler d’« ouvriers ». Même Guilaine dit « opérateurs ». Il n’y a plus de classe ouvrière parce qu’il n’y a plus d’ouvriers conscients de l’être. Il n’y a que des hangars à la sortie des villes où travaillent des intérimaires, des opérateurs, des techniciennes de surface… Et puis il y a ceux qui travaillent avec leur tête.
Commenter  J’apprécie          250
Puisque c’était cela, fonder une famille ; devenir reine et esclave à la fois ; avoir constamment le souci des autres, adultes comme enfants (…) ; mettre son corps au service du bon fonctionnement de la machine familiale, pieuvre dévorante dans laquelle toute la personne de M.A. s’était fait avaler, toute sa personne manipulée par les tentacules de la bête, qui tour à tour demandait un biberon, un conseil, où est passé le puzzle et qu’est-ce qu’on mange ce soir ma chérie.
Commenter  J’apprécie          434
Les gens, c’est tous des miroirs. Tu passes ta vie avec des miroirs. Les gens ils te matent, ils contrôlent. Ton aspect, les papiers, t’as fait quoi, t’étais où. T’es jamais comme il faut.
Commenter  J’apprécie          432
Nous ne nous apercevons que tardivement, à l'occasion d'un événement précis, de ce qui change lentement chaque jour dans nos corps et dans nos sociétés; et, bouleversés par cette découverte, elle nous paraît une déflagration.
Commenter  J’apprécie          410
Les étoiles se mettent à papillonner. Ca brille plus fort ici et là. Un scintillement, un éclat (…)
Avec un peu de patience, peut-être que son corps va monter, comme une goutte de rosée s ‘évapore, peut-être que les étoiles vont le prendre, le soustraire à la gravité, et qu’il pourra quitter cette terre.

(pages 93 et 94)
Commenter  J’apprécie          380
Inspecteur du travail, c’est un métier solitaire, quelque chose entre shérif et assistante sociale – au vu de la flotte de véhicules qu’on met à notre disposition, je pencherais plutôt pour la seconde proposition.
Commenter  J’apprécie          381

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Sophie Divry (1866)Voir plus

Quiz Voir plus

Molière ou William Shakespeare

Dom Juan ?

Molière
William Shakespeare

10 questions
30 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..