1971 : Voit le jour à la clinique Villette, à Dunkerque. Sa mère est heureuse de mettre au monde une fille.
1975 : Met le feu à sa chambre par erreur. Incendie vite maîtrisé par son père. La même année, elle adopte une poule blanche qu'elle prénommera Célestine.
1978 : Deux gros chagrins consécutifs. La mort de Claude François et le décès de sa chienne, une femelle berger allemand d'un an son aînée.
1982 : Fait son entrée au Collège Charles de Gaulle.
1984 : Exaspérante, ses parents décident de la faire admettre dans un pensionnat religieux. Redouble lamentablement sa quatrième.
1989 : Premier voyage en Tunisie, avec son cousin et sa grand-mère. Une semaine cauchemardesque.
1990 : Contre toute attente, obtient son baccalauréat littéraire avec mention.
1994 : Contre toute attente, obtient sa maîtrise universitaire en quatre ans.
1995 : Fait son entrée dans la vie active. Commence dans une boîte de textile de gros, une émanation du Sentier parisien. Quelques années plus tard, quand elle verra "La vérité si je mens", elle ne sourit même pas. Elle refusera de voir "La vérité si je mens 2".
1996 : Elle négocie son départ et se trouve un autre job.
1998 : Elle rencontre un garçon qu'elle considère comme l'homme de sa vie.
1999 : Elle est à nouveau célibataire.
2000 : Re-changement de job. Et ainsi de suite pendant quelques années.
2006 : Enfin, elle se voit proposer un poste à responsabilités dans une grosse industrie.
2007 : Elle achète une maison.
2012 : Cette maison s'effondre. Il est trois heures du matin. Elle est dans son lit. Elle échappe de peu à la mort. Voyage à New York.
2013 : Elle perd son job. Adopte un chien - une femelle berger allemand. Apprend que son père a un cancer du poumon.
2014 : Elle cherche du boulot. S'occupe de son père.
2015 : Son père décède le 25 février. Elle raconte son histoire dans "Entre chien et loups".
2016 : Elle déprime un peu mais se dit que la roue finira bien par tourner...
Ces séances de chimiothérapie, qui lui causent les pires misères, ne servent-elles donc qu’à ça ? A préserver dans la douleur une vie qu’on sait foutue d’avance ?
C’est ça, le progrès ? C’est ça la vie ?