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Critiques de Sophie Dupin de Saint-Cyr (6)
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La Reliure Bradel



Le Bradel est une des techniques utilisées en reliure.



Si vous aimez les beaux livres, lancez-vous : choisissez vos matériaux de couverture, vos papiers et donnez ainsi de la personnalité à vos livres préférés.



La méthode de travail, vous la trouverez dans cet ouvrage : il vous guidera étape par étape, à l'aide de nombreuses illustrations, croquis et conseils de "pro".
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Des nouvelles du Celsa

Leur rêve le plus fou s’est réalisé…



Un petit lapin kidnappé, une gamine meurtrière, Saint Expedit qui sévit, un facteur troublant, des cercles, de la soupe aux choux, un exilé Vietnamien à Paris, mai 68, un accident mortel, le RER, une poupée aux cheveux bleus, une petite fille aveugle, un forain, des post-il, une adolescente en rupture et en souffrance, un jeu virtuel…. Mais, que signifie cet inventaire à la Prévert ???

C’est une jolie histoire, un conte merveilleux que je vais vous raconter. Plantons le décor :



Une maison d’édition : Les Editions KYKLOS http://www.kykloseditions.com/Accueil.html crée en 2009 par Virginie Carbuccia, Fabrice Berthet et Mathieu Hebras ont une politique éditoriale audacieuse. Virginie Carbuccia a donné sur le site Unwalkers http://www.unwalkers.com/kyklos-maison-deditions/ un interview où elle définit très bien « Kyklos ».



Une grande école française spécialisée dans le domaine de l'information et de la communication : le CELSA , http://www.celsa.fr/, propose chaque année, depuis 2007, à ces étudiants un concours de nouvelles, couronné par un Celsa d’or.



Ces 2 « marraines » se sont réunies et ont voulu rassembler dans un livre les 7 meilleures nouvelles. Après moult débats, ce qui fut dit, fut fait : « Des nouvelles du Celsa » est paru le 3 novembre dernier à la librairie PIPPA.



La vingtaine chacune, la tête bien faite, ces 7 « petites nouvelles » Sophie Dupin de Saint Cyr, Laurence Gardella, Justine Richard, Sophie Peltier-Le Dinh, Marianne Barrett, Clara Melot, Noémie Fachan ont vu leur rêve fou réalisé : être publié.



Leurs récits pleins de fougue ont pour marqueurs communs : la solitude et la difficulté de communiquer. C’est avec un vrai talent qu’elles nous prennent par la main et un réel plaisir que nous feuilletons et dévorons ce livre.



Je vais oser parodier notre Grand Ronsard : Mesdemoiselles, si m’en croyez, n’attendez à demain, écrivez dès aujourd’hui les mots de votre vie.



Si vous ne croyez pas à mon histoire, allez au salon des Editeurs Indépendants, vendredi 18 vers 18 heures….. Elles vous dédicaceront leur livre.

Zazy Fée Minime



Cette jolie histoire vraie valait bien un article dans la rubrique : les fées divers à lire sur http://www.Toiledesfées.Reve


Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Des nouvelles du Celsa

Dans le cadre d'une opération menée en partenariat avec Kyklos, le commentaire doit se faire sous la forme d'un article de journal. Vous trouverez donc deux commentaires dans ce billet : un article de journal ainsi qu'un commentaire classique.





Hier soir, après plusieurs heures de délibérations d’un procès sans fin, les jurés au nombre d’un unique lecteur ont rendu leur verdict. Mais rappelons les faits avant de pouvoir juger les condamnées. Alors qu’au Celsa, toutes et tous tendent à vouloir améliorer notre quotidien en formant des futurs scribouillards, un individu seul ou en groupe a eu la brillante idée d’organiser une chasse au trésor. La chasse étant l’écriture, le trésor, vous l’aurez compris, la reconnaissance de ses pairs. Mais on s’en fout. Dans une frénésie incontrôlée, beaucoup, que des jeunes –mais ce n’est pas de notre faute si les vieux sont (et sentent) mauvais-, se mirent à rendre des copies, illisibles pour la plupart fort heureusement. Quelques-unes, tout de même, sortirent du lot, et pas parce qu’elles sont les plus belles, faut pas croire les ragots. Vous pourrez noter qu’à aucun moment nous n’aurons fait cas de la misogynie perpétrée à l’encontre du sexe fort, mais vous l’aurez remarqué seules des jeunes femmes d’un âge indécent auront réussi, comme par hasard, à sortir leur épingle du jeu. Pourquoi, comment ?



Malheureusement le procès n’aura pas éclairci ce point, mais à coup sûr, c’est une histoire de pistons.



Les auteurs des nouvelles ont du comparaître l’une derrière l’autre. Seule à la barre, elles faisaient moins les malignes, et c’est ainsi que furent détaillées chacune des histoires. L’avocat de la défense, et lecteur assidu, dans sa plaidoirie aura tenté d’amadouer la cour. Malgré ses arguments qui d’après les spécialistes furent suffisamment objectifs pour ne pas perturber le jugement de la cour. Ce lecteur passionné aura traité ces nouvelles tantôt de fantastiques, tantôt de comiques, et parfois, même, pleines d’émotions.



Le verdict est tombé et sera, nous l’espérons tous, respecté scrupuleusement. L’auteur de Pelure d’oignon devra acheter une laisse pour le lapin, la survie de l’humanité en dépend, trop d’hommes sont morts, alors que la deuxième créatrice devra envoyer Christophe en cure, à cause de Gustave. La troisième devra investir un cercle et cultiver le navet, ça lui fera les pieds, na ! La quatrième devra chanter comme une pie pour séduire alors que la sixième –oui, la cinquième se doit de vivre et d’aimer à nouveau-, sera condamné à écrire des choses plus gaies. La dernière devra arrêter de jouer sur son ordinateur.



Le juge, à la lecture de ce verdict, a voulu dire quelques mots. Dans ce tribunal un peu fantasque, le juge et juré ne font qu’une seule et même personne. La justice se doit d’être impartiale. Ces mots furent à l’encontre des prévenues dures et difficiles à entendre. Leur retranscription n’est rien comparée au ton employé, et au regard pesant du juge. Il a, dans ces termes, fait l’éloge de l’ouvrage incriminé : « saisissant, hilarant, poignant, truculent, passionnant, désolé je n’ai plus de rime en hihan ! ».



Cet ersatz de justice nous aura paru être une grande farce où seul le lecteur goguenard y aura trouvé son compte. En attendant, je vous invite à vous procurer un exemplaire de cet ouvrage, Les nouvelles du Celsa, et de, vous aussi, tenter sans grande difficulté de rire, de pleurer, ou de crier de plaisir. Nous tenons à remercier.



les Editions Kyklos et Partage Lecture sans qui ce reportage n’aurait pu être réalisé.
Lien : http://skritt.over-blog.fr/a..
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Des nouvelles du Celsa

J'ai donc décidé de reprendre chacune de ces nouvelles et d'expliquer ce qui m'a plu ou pas. Tout d'abord, j'ai eu des préférences pour Pelure d'oignon et pour l'Éclipse. Ces deux nouvelles sont de véritables petits bijoux, et je vous conseille de les lire. Pelure d'oignon m'a vraiment touché, parce que l'auteure a pris pour sujet, les Sans Abris. En effet, l'histoire raconte une véritable amitié entre un Sans Abri solitaire et un lapin blanc, dénommé Pelure d'Oignon. On s'attache très vite à cette petite boule de poil, presque autant que ce Sans Abri qui fera tout pour le sauver. L'Éclipse est une histoire qui s'inscrit dans un tout autre registre puisqu'elle aborde de manière impressionante, le deuil, sujet qui selon moi, est un des plus durs à traiter. Mais l'auteure s'y prend vraiment très bien et réussit à nous présenter une nouvelle magnifique et triste à la fois.
Lien : http://lireoumourir.e-monsit..
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Des nouvelles du Celsa

Avant de commencer ce partenariat, je remerci Partage Lecture et Kyklos pour cette lecture.



Des nouvelles du Celsa est un recueil de nouvelles des étudiantes du Celsa. Le principe est simple, chaque année le Celsa organise un concours et récompense les trois meilleures nouvelles. Quelques années plus tard, ils ont sélectionné sept nouvelles et en partenariat avec Kyklos les ont édité.



Sept nouvelles, sept auteurs différents, ou plutôt différentes, sept écritures, sept histoires. Ces récits sont d'une très grande qualité. Vous serez transportés dans des endroits différents à chacune de ces histoires, et vous parcourerez une panoplie de sentiments.



Pelure d'oignon raconte les péripéties d'un clochard pour retrouver son lapin qu'il a adopté. Salaud de Deacon, pauvre Bridget place l'action à la réunion dans les yeux d'un saint. Espoir et spire raconte l'enfoncement d'une famille de paysan dans leur terre, l'amour qu'ils ont pour elle en vieillissant et l'envie de s'enfuir qu'ils avaient jeunes. Les silences de Minh se déroule à Paris aux côtés d'un réfugié asiatique. L'éclipse conte la détresse d'une veuve. Pomme de Discorde nous raconte la vie d'un forain qui traverse les ans avec un fardeau sur la conscience. Enfin, Démon du jeu se déroule dans une famille où la femme ne communique plus que par post-it avec ses enfants.



Ces nouvelles vous feront sourire, rigoler parfois, ou réfléchir. Certaines sont touchantes et d'autres comiques. Dans tous les cas, elles sont écrites avec une grande fluidité, de la passion et surtout sans prétention. Chacune, différente, vous comblera de plaisir. Bien qu'elles soient toutes très originale, je dois avouer que pour moi, une des nouvelles sort indéniablement du lot et son auteur arrive avec des mots à nous raconter des sentiments impalpables, qui nous prennent aux tripes. Une nouvelle qui promet des romans de grande qualité pour cette toute jeune écrivain.



Je remercie Partage Lecture et Kyklos Editions pour ce partenariat.
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Des nouvelles du Celsa

Le Centre d'études littéraires et scientifiques appliquées, ou Celsa, organise depuis 2007 un concours de nouvelles auprès de ses étudiants. Chaque année, ce sont plusieurs dizaines de manuscrits qui sont rédigés ; plusieurs centaines de pages qui sont raturées, réécrites avec passion, remaniées avec empressement ; plusieurs milliers de mots tapés, griffonnés, barrés, toujours choisis avec soin, réceptacles des émotions qui agitent l'âme de ces jeunes écrivains. Eux qui se retrouvent de l'autre côté du miroir, habitués jusque là à analyser et décortiquer l'écrit, doivent à présent saisir la plume et créer. De délibérations en délibérations, trois textes seulement sont distingués. Ce recueil présente le travail de sept candidats, ou devrais-je dire plutôt sept candidates puisque les demoiselles sont à l'honneur : Sophie Dupin de Saint-Cyr, Laurence Gardella, Justine Richard, Sophie Peltier-Le Dinh, Marianne Barrett, Clara Melot et Noémie Fachan.

Ayant moi-même, plus modestement, décroché un DUT Information et Communication, je fus ravie lorsque les Agents Littéraires, site participatif lancé par deux amoureux et défenseurs de la diversité éditoriale et se proposant de faire découvrir des livres peu médiatisés ainsi que de petites maisons d'édition, m'ont proposé ce titre.

J'apprécie singulièrement la nouvelle, cet exercice de style particulièrement difficile, souvent très réussi ou totalement raté. Trouver les bons mots, construire des phrases justes et équilibrées, imposer une histoire, une émotion en quelques pages mais aussi se démarquer des autres, tout est pari en la nouvelle.

Ici, le pari est gagné haut la main. Les sept lauréates du concours nous livrent des textes incisifs, puissants et touchants, oscillant entre modernité et traditions. Au delà d'une couverture à la sobriété presque triste, ce sont des pages pleine de vitalité, de fougue et de sentiments colorés qui s'offrent à nous. On respire à plein nez la jeunesse dans ces écrits parfois révoltés, souvent lucides sur notre époque ou notre société à l'image de Pelure d'oignon de Sophie Dupin de Saint-Cyr, où un clochard qui s'entiche d'un lapin voit ses convictions et son regard sur le monde s'écrouler lorsque l'animal est kidnappé. Que se cache derrière les gens que l'on fréquente tous les jours ? Le monde a-t-il perdu la tête ? Sommes-nous tous dingues ? Acide et loufoque à la fois, cette nouvelle qui ouvre le recueil est sans conteste ma préférée, bien que les autres soient d'une admirable qualité également.

Mais ce ne serait pas leur rendre hommage que de les lister , tel un annuaire, et de les réduire à un synopsis qui n'en dira jamais assez ; je vous invite donc à lire l'ouvrage dans sa totalité pour être plus à même de vous faire surprendre et séduire par des plumes qui, si nous en doutions encore, nous convainquent que les jeunes auteurs français ont de beaux jours devant eux.



Voici un petit extrait :



« Il s'appelle Pelure d'oignon, le lapin. Je l'ai appelé comme ça parce qu'il a les yeux de la même couleur que le rosé. J'aime bien le rosé moi, ô surprise, c'est ce qui me permet de rester assis les six heures par jour où je fais pancarte. Après, comme les gens, je rentre chez moi, c'est à dire sous le pont de Beaugrenelle, en dessous de la mini statue de la Liberté. C'est joli là-bas le soir, la Seine est toute noire et les voitures du périph', ça fait comme des grosses lucioles. »
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
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