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Citation de sophiefavrolt


Wolfram von Richental était un homme d’affaires chevronné, un négociateur averti, voire un escroc patenté. Mais de quoi servaient les enseignements du calcul et de la comptabilité lorsqu’il s’agissait d’ôter la vie à quelqu’un… ?
Ah, que n’avait-il ouvert sous elle la portière de la voiture, lorsque, durant le voyage aller, elle somnolait contre, et qu’ils passaient à l’aplomb de ravines qui l’auraient engloutie ! Il aurait alors fait croire que lui-même, pris par le sommeil, n’avait rien vu. Mais outre qu’il lui avait été impossible de fermer l’œil tant il était malmené par la brinqueballe de la voiture, il lui aurait fallu justifier la disparition de Pia lors de leur équipée commune.
Il avait pensé à la transpercer de son propre poignard, le même dont elle avait osé le blesser dans la partie la plus charnue de son anatomie. Ainsi, elle aurait péri par où elle l’avait agressé. Ce n’aurait été que justice. Mais là encore, comme expliquer le malencontreux accident ?
Quoi qu’il échafaudât, il retombait sur la même fatalité. Qu’il était difficile de perpétrer le crime parfait !
Il valait mieux attendre et s’adresser à quelque égorgeur professionnel. Cette idée le fit frémir : où trouver un tel homme ? À qui s’adresser pour recourir à de tels services ? À l’idée de Pia mordant la poussière, gémissant sous les coups, son frisson de dégoût se transforma en une sombre volupté. Il la détestait. À Constance, il trouverait bien un moyen d’assouvir cette haine.
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