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3.3/5 (sur 5 notes)

Nationalité : Belgique
Biographie :

Sophie Heine est politologue et auteure.

Elle et titulaire d'un diplôme d'études spécialisé en politique européenne à l'Institut d'études européennes de l'Université libre de Bruxelles (2003-2004) et d'un DEA en science politique à l'Université libre de Bruxelles (2004-2005).

Chargée de recherches au FNRS (Fonds national de la recherche scientifique) (2008-2011), elle est chercheur en sciences politiques à l'Université d'Oxford depuis 2011.

Elle est spécialisée sur les questions européennes (euroscepticisme, fédéralisme, post-nationalisme), les questions de genre (violences faites aux femmes, inégalités entre les sexes, stéréotypes), la théorie politique appliquée et les idéologies progressistes.

Ses principaux thèmes de recherches sont les résistances à la construction européenne en France et en Allemagne et en particulier les critiques des partis et mouvements de gauche.

Elle a publié plusieurs essais et ouvrages académiques : "Une gauche contre l’Europe ?" (PUB, 2009, Bruxelles), "Eurosceptic or Eurocritical ? Oppositions to the European Union in the German and French Left" (LAP, Saarbrucken, 2010), "Oser penser à gauche. Pour un réformisme radical" (Aden, Bruxelles, 2010), "Pour un Individualisme de gauche" (Lattès, Paris, 2013) et "Genre ou liberté. Vers une féminité repensée" (Academia, Louvain La Neuve, 2015).

Elle est aussi l'auteure d'un premier roman : "Un chapeau rose" (Edilivre, Paris, 2017).

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L'Interview. Sophie Heine, mouvement "Stand Up for the United States of Europe".


Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Bien qu'elle possède des pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires, la Commission européenne est toujours supposée être une entité essentiellement technocratique, dont la principale fonction est de faire avancer l'intérêt européen dans un sens politiquement neutre. Une telle fonction est évidemment insensée du point de vue de la démocratie représentative, dans laquelle un gouvernement dérive son autorité en partie d'une majorité politique.
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Les pro-Européens ont longtemps cru au développement naturel de l'intégration européenne vers une forme ou l'autre de fédération, faisant de la sorte preuve d'une vision déterministe et même téléologique de l'histoire contraire à la liberté collective. Les écoles de pensée fonctionnalistes et néo-fonctionnalistes, si influentes dans les études européens pendant des décennies, théorisent une telle croyance dans le développement naturel vers une « Union toujours plus étroite ». Cette perspective était également celle des pères fondateurs des Communautés européennes : l'établissement des institutions adéquates conduirait automatiquement à une intégration toujours plus profonde. En d'autres termes, des liens économiques par le commerce, basés sur des intérêts communs, généreraient la volonté de construire des réglementations, normes sociales et un cadre politique communs. Jusqu'à la période Delors la plupart des acteurs et commentateurs pro-européens partageaient cette croyance. Ce rêve n'est cependant pas réalisé. L'européanisation d'un nombre croissant de domaines est restée partielle et n'a pas été compensée par la création d'un gouvernement européen souverain capable de mettre en œuvre des politiques dans l'intérêt des citoyens. Ceci a mené à des conséquences dramatiques en termes de réduction de souveraineté et a fortement réduit la capacité d'agir politique. Mais la pensée dominante ne s'est pas encore transformée. Il est grand temps de reconnaître que cette croyance dans un développement naturel de l'Union européenne vers une « Fédération des peuples » est construite sur une approche illusoire du changement sociale et néglige l'impact que ce processus peut avoir sur l'aptitude des gouvernements à servir les intérêts de leurs citoyens.
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[L]orsque les courants de centre-gauche et de centre-droit prétendent qu'ils sont toujours en mesure d'appliquer une politique macro-économique souveraine, ils ne font rien d'autre que tromper leurs électeurs. La liberté d'action dans le domaine socio-économique est devenue obsolète. Or, cela a-t-il encore du sens de parler de souveraineté nationale quand nos gouvernements ne peuvent choisir d'augmenter les impôts, les dépenses publiques ou d'utiliser l'ensemble des outils macro-économiques ?
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