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Citations de Sophie Henrionnet (135)


Je restais médusée en découvrant l'objet de sa convoitise. Une splendide BX antédiluvienne gisait ni plus ni moins sous nos yeux, semblant, selon moi, implorer qu'on l' achève à coups de batte de base-ball à moins que l'on ne se décide d'y mettre le feu.
- Mes potes et moi, on l'avait surnommée Brigitte.
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Mon père est mort un soir où il devait pas. Vous savez, des fois on nous dit "c'était son heure" ou des conneries de ce genre. Comment on peut sérieusement penser ça ? Faut être pas fini, je crois bien. Comme s'il existait une horloge avec des têtes d'humains peintes dessus et que, chaque seconde, des milliers de gens s'effondraient. Raides, d'un coup. Tant au Pérou, en Namibie, en Lituanie. Bam. C'était leur heure, enfin leur seconde. Bref, vous avez suivi le raisonnement. J'ai rarement entendu un truc aussi débile. Non, mon père il est mort un soir où il devait pas. Si j'avais rien qu'une certitude, ce serait celle-là.
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Certes, l'incertitude est angoissante et globalement insupportable, mais elle porte en son sein un joli lot d'imprévus, et avec eux tout un assortiment de moments magiques. Ça n'a pas de prix. Les chemins balisés, eux, éloignent systématiquement de l'inattendu qui peut s'avérer sublime.
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De là où j'étais, je pouvais distinguer les pépites dans ses yeux. Vous voyez ce que je veux dire, j'imagine. Mais si, ces minuscules flammèches qui se détachent des iris, tout au fond du regard, quand on est sincèrement content. Avec la bouche, on peut toujours tricher, mais les yeux il y a rien à faire. Quand on est pas sincère, ils restent froids ou vides. Tout creux de vie.
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Si on n'est jamais plus seul qu'à deux, l'essentiel pour avancer est déjà de croire suffisamment en soi.
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Je réalise que devenir adulte c'est découvrir qu'on peut compter que sur soi, même si on est très entouré.
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Je n'avais pas vu surgir du couloir [ du commissariat ] un homme assez attrayant dans son genre. dans les trente-cinq ans, yeux clairs, un peu dégingandé, mal rasé et… avec une mâchoire "à l'américaine". Le genre de type que vous verriez dans un film à gros budget sortir tout un tas de flingues un brin de paille coincé entre les dents. J'avais toujours aimé ce type d'homme, que nous avions nommé, Olivia et moi, la catégorie " mâchoire à l'américaine". Je sus tout de suite qu'on allait bien s'entendre, tous les deux, et je décidai qu'il serait MON agent.
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Sa nouvelle femme , Kitty, une jeune et très jolie Australienne donc, se trouvait être adorable en plus d'être formidablement sympathique . Totalement insupportable comme situation, admettez -le . C'est bien simple, je n'arrivais pas à en vouloir à Bertrand: à sa place je me serais larguée aussi .
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C'est donc ça la réalité ? L'évidence d'une histoire n'a que celle qu'on veut bien lui donner ?
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Stacy - sur sa blouse Stacy était gravé au fil rose - m'indiqua une chaise dont l'idée avait vraisemblablement germé dans l'esprit d'un designer qui ne s'asseyait jamais .
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"Un type bien ce Grégoire", pensai-je. Un gars loyal, honnête et droit, " comme Clyde autrefois", aurait dit BB.
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Rien n'a changé et c'est peut-être bien le plus fou dans toute cette histoire, quoi qu'il se passe, au final rien ne se modifie vraiment. Des gens naissent, d'autres sautent dans le vide, et la terre continue de tourner.
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Il est plus compliqué de tourner le dos à la nostalgie que de s'y complaire.
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Comme je démarrais l'enquête, il m'appartenait de faire en sorte de me garer correctement, c'est-à-dire ni trop près de l'immeuble de Suzanne Delporte, ni trop loin, le but étant, je le rappelle pour les deux du fond qui ne suivent pas, de prendre des clichés d'assez bonne qualité de la cible en train de fauter.
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- Oh! Moi ce que je dis , hein ... y'a de honte que là où on en met .
Proverbe Barbara Cartlandien sans doute .
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Aglaé me secoua pour tenter de me tirer des bras de Morphée (j'ai le sommeil profond et élégant ), tout en m'annonçant qu'il est déjà plus de huit heures et qu'elle se mettait en route pour le collège . La bave aux lèvres et l'oreiller profondément incrusté dans la joue droite , je l'embrassai en lui souhaitant une bonne-journée-pourrais-tu-ramener-une-baguette-pas-trop-cuite-et-du-dissolvant-en-rentrant-du-collège-sil-te-plaît . Je vous ai prévenus, je suis réellement une piètre maman .
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Il y a tant d'amours. Différentes sortes d'amour. Tant de degrés, de niveaux, de nuances. De grades, de sous-classes. L'amour inconditionnel, d'une mère, celui d'un père. L'amour que je porte à mon fils, à mes parents, celui que je reçois de mes chères amies, l'amour du conjoint. L'amour qui fluctue, au cours de la vie, qui peut se parer de dorures ou ternir, il étincelle tantôt pour devenir indécelable à l'œil nu un peu plus tard. En d'autres circonstances, en des humeurs différentes. Après des épreuves. Parfois, il faut se fier à d'autres sens pour se persuader qu'il reste quelque chose, se convaincre, nourrir le sentiment. Mais il arrive aussi que l'amour se tire pour de bon, d'un coup, hop. Parfois, miracle, on réalise subitement en éprouver.
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- Maman disait qu'en cas de problème, tu t'occuperais de moi... et aussi que tu faisais le pain perdu comme personne !
- Mais on ne se voyait plus...
- Maman disait que des sœurs, même qui se voient plus, c'est toujours des sœurs...
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Les boulets de la vie dont je faisais partie, se vautrent lamentablement, leurs collants se filent et en se redressant elles se tapent la tête contre la table où les deux anglais si sexy prennent un verre, qu’elles renversent évidemment.
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Fabriquer de la vie c'est le seul moyen de lutter contre la mort.
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