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Critiques de Sophie Herfort (50)
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Jack l'éventreur démasqué

Jack l’Éventreur me fascine. J’ai vu pas mal de documentaires sur le sujet et je me suis décidée à lire l’enquête de Sophie Herfort après avoir lu de très nombreuses critiques élogieuses sur son travail. Comme quoi, il faudra que je me méfie des éloges à l’avenir.



Sincèrement, il y avait longtemps qu’un livre ne m’avait pas autant agacée tant la théorie développée frise le ridicule.

Et c’est bien dommage car la première partie était ultra-prometteuse. Sophie Herfort part sur les traces de Jack L’Éventreur et nous emmène avec elle. Avec minutie, patience et sens du rythme, elle retrace la destinée macabre des cinq malheureuses victimes du tueur. L’emploi du temps est détaillé minute par minute. L’auteur a même eu accès aux rapports des médecins légistes qu’elle retranscrit dans son ouvrage (petits cœurs s’abstenir).

On est immergé dans l’histoire comme si on y était : bravo !



Là où ça se corse, c’est lorsque l’auteur expose sa théorie ou plutôt sa vérité car elle ne fait pas de Melville Macnaghten* un suspect mais elle l’accuse formellement des meurtres. C’est choquant de l’accuser avec autant de certitude car il est impossible de prouver quoi que ce soit plus de cent ans après les faits. Qu’elle en fasse un suspect solide, je veux bien mais là c’est manquer d'honnêteté intellectuelle.

Surtout que sa suspicion se fonde essentiellement sur des coïncidences, des aspects psychologiques invérifiables, des propos ambigus.



La majorité de l’enquête repose sur les lettres envoyées à Scotland Yard et signées Jack L’Éventreur. C’est bien embêtant quand on sait que les graphologues estiment que toutes les lettres n’ont pas été écrites de la même main. Sans compter que n’importe qui a pu écrire ces lettres : un journaliste voulant augmenter les ventes de son canard, un anarchiste ou un mauvais plaisantin. Pas forcément le tueur qui ne savait peut-être même pas écrire.



Bref, ça démarre mal. La suite n’est pas mieux. L’auteur part du principe que Macnaghten, et donc l’Éventreur, était schizophrène ce qui est totalement impossible. Le tueur n’aurait pas pu être aussi précis, méthodique et instaurer un mode opératoire s’il agissait en pleine crise. L’Éventreur était un psychopathe ou un pervers et je suis persuadée que s’il a cessé de tuer c’est que : soit il est mort, soit il a été enfermé pour d’autres crimes ou à cause de sa folie, soit il a quitté l’Angleterre.



Il n’a certainement pas cessé de tuer parce que le préfet Warren a démissionné. Ah oui ! parce que j’ai oublié de préciser le meilleur : si Macnaghten a trucidé cinq prostituées c’est parce qu’il devait obtenir un poste prestigieux au Yard mais que le Préfet a mis son veto et qu’il n’a pas eu le job ! Si vous êtes DRH, méfiez-vous des candidats que vous recalez, on ne sait jamais. Cet homme respectable aurait pété une pile et massacré cinq innocentes pour un job et esprit de vengeance.



Bien sûr pour que ça tienne un peu la route, l’auteur fait tout pour faire passer Macnaghten pour le dernier des salauds. Chaque mot qu’il écrit dans ses Mémoires le ramène à L’Éventreur et même ses amitiés font de lui un tueur sans pitié. Le pauvre bougre a eu le culot d’être ami avec l’acteur qui jouait Docteur Jekyll et Mister Hyde au théâtre, ouh là là ! mais c’est affreux, c’est lui le tueur ! Je me bidonne.



Toute l’enquête repose sur des coïncidences légères et qui, à la longue, m’ont donnée envie de me faire l’avocat du suspect.

En vrac, il écrit jack au lieu de jackals (chacals) dans ses Mémoires donc c’est lui Jack L’Éventreur ; il a reçu des coups à la tête et les tueurs en série ont tous reçu des coups à la tête (ah bon ?) donc c’est lui le tueur (moi aussi j’ai reçu un violent coup sur la tête quand j’étais enfant, je commence à flipper) ; il chassait quand il était en Inde et c’est forcément un chasseur le tueur car seul un chasseur peut dépecer un cadavre quand il fait noir (vraiment ?) ; dans la chambre de la dernière victime, il y avait un M sanglant sur le mur, M comme Macnaghten (et pas M comme Murder) ; etc.

Je pourrais écrire des pages sur le sujet tant il y a à dire sur ces « preuves irréfutables ».



Je pense que l’auteur s’est laissé dépasser par sa passion et, peut-être, par son ego. Un peu de distance n’aurait pas nui. Cela lui aurait permis de constater que de simples conjectures ne sont pas des preuves accablantes. Et si au moins elle présentait ne serait-ce qu’un élément à décharge ou si elle émettait des réserves sur l’une de ses preuves, sa démonstration aurait eu un peu plus de valeur.



J’ajoute que le style de Sophie Herfort n’aide pas non plus à conserver son calme pendant la lecture. Je passe sur les fautes de grammaire et de conjugaison (non en réalité je ne passe pas du tout surtout que l’auteur est prof de français) mais est-il nécessaire de répéter les mêmes choses jusqu’à plus soif ? Madame Herfort pense-t-elle que tous ses lecteurs parlent baleine, s’appellent Dory et qu’il faut leur répéter encore et encore les mêmes infos ? Ou s’imagine-t-elle que répétition vaut démonstration ?

Et, est-il besoin de terminer la moitié des phrases par un point d’exclamation et l’autre moitié par des points de suspension ?



Le titre était accrocheur, le contenu beaucoup moins hormis la première partie. Je suis curieuse à présent de lire le bouquin de Patricia Cornwell qui semble être encore plus farfelu que celui-ci. Je sens que je ne vais pas m’ennuyer.







* Il n’y a pas de spoile de ma part à dévoiler le nom car il est indiqué dans la table des matières en début du livre et Sophie Herfort se plaît à le donner dans toutes ses interviews.



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Jack l'éventreur démasqué

Étonnant comme Jack l'éventreur suscite toujours l'intérêt.

Pourtant il n'est pas le plus productif des tueurs en série, cinq meurtres « seulement », concentrés sur un court laps de temps, dans un quartier insalubre du Londres de 1886, le fameux « Withechapel ».

La fascination vient sans doute du fait que le meurtrier n'a jamais été identifié, que les meurtres ont cessé du jour au lendemain, ouvrant ainsi la voie à toutes les hypothèses.



Sophie Herfort explique comment ce personnage est entré de sa vie alors qu'adolescente, elle tombe par hasard sur un téléfilm retraçant le parcours sanglant du meurtrier. Drôle de parcours que celui de l'auteur qui dès lors, va se passionner pour ce faits divers du siècle dernier, jusqu'à y consacrer une bonne partie de son temps et de ses ressources et finir par réunir suffisamment d'élément pour proposer une thèse.



Argumentée et bien construite, son enquête offre une solution au mystère qui semble tout à fait plausible et qui fait froid dans le dos…



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Jack l'éventreur démasqué

Jack l'Eventreur... Cet homme dont personne ne peut affirmer avec certitude qui il était est devenu si célèbre qu'il pourrait faire partie de la pop culture.



Comme d'autres avant elle, Sophie Herfort nous propose un historique sur ce tueur en série et les principaux suspects qui ont été désignés depuis plus de 150 ans. Et à son tour, l'auteure nous propose une nouvelle piste qui n'avait pas été explorée jusqu'à maintenant.

Sa théorie est étayée de nombreux faits très troublants et sa thèse en plus d'être richement documentée et argumentée est convaincante.



J'ai pour ma part, autant apprécié les rappels historiques que le portrait psychologique du suspect.
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Jack l'éventreur démasqué

Sophie Herfort aurait-elle bel et bien répondu à cette vieille énigme qui a plus de 100 ans ? 126 ans, même.



C’est en tout cas ce qu’elle va tenter de nous démontrer… et je demandais à voir ! Voilà qui est fait.



Doit-on classer cette affaire pour autant ? Est-elle vraiment définitive ? Peut-on retourner à nos petites affaires maintenant que le voile est levé sur l’identité du tueur de Whitechapel, prénommé "Jack The Ripper" ??



Nous allons tenter de répondre à tout cela ! En tout cas, moi, j’étais curieuse de savoir ce que l’auteure allait nous proposer comme coupable et comme théorie, mobile, preuves…



Petits bémols en ce qui me concerne : j’avais regardé dernièrement deux documentaires sur l’Éventreur (merci le Net !) et l’auteure, en tant qu’invitée, avait parlé de "son" coupable, des ses motivations et parlé de quelques preuves, faits troublants… Oups, j’aurais dû lire le livre plus vite, moi.



De plus, après avoir "travaillé" en juin sur le tueur de Whitechapel dans le but de réaliser des petits articles sur les meurtres, après avoir lu des tas d’articles, regardé des documentaires, fouillé le Net et lu "Le livre rouge de Jack l’Éventreur" de Bourgoin, j’avais un peu l’overdose des faits de 1888 dont l’auteur nous sert en début de son livre !



Je vous rassure de suite, les conditions de vie de l’East End, les récits des meurtres et de l’enquête se déroule sur 85 pages très bien écrites (du mieux que l’on peut avec des faits historiques), ne laissant pas place à l’ennui, sauf si vous connaissez tout cela et que tout est encore frais dans votre mémoire. Mais même, j’ai relu avec plaisir.



Alors, son enquête ? Elle commence à la page 91, elle est clinique, précise, fouillée, travaillée. Je suis sciée.



Si Patricia Cornwell donnait l’impression dans son livre "Jack l’éventreur : Affaire classée" d’avoir réuni tous les indices qui pouvaient incriminer le peintre Sickert afin qu’ils collent à sa théorie, ici, ce n’est pas le cas.



L’étude de Herfort semble plus sérieuse et bien moins onéreuse ! Son enquête semble avoir tout d’un "vraie" car elle a compulsé des tas d’ouvrages, sans oublier toutes les lettres anonymes reçues par Scotland Yard en 1888 et 1889. Du moins, toutes celles qui n’ont pas brûlées durant le Blitz de la Seconde Guerre Mondiale.



Les coïncidences entre le tueur de Whitechapel et son coupable sont étranges, troublantes, nombreuses…



Melville Macnaghten (je ne spolie rien, son nom se trouve dans la table des matières en première page du roman) est un personnage trouble et les preuves à charge sont nombreuses, les questions aussi.



Les coïncidences sont même trop nombreuses pour qu’il n’y ait pas anguille sous roche !



Malgré tout, je ne prendrai pas ce roman pour parole d’évangile car un bon enquêteur-écrivain pourrait faire de Sherlock Holmes le tueur de Whitechapel… Il suffit d’un peu de talent et de faire parler les preuves ou les faits troublants dans le sens que l’on veut.



J’avoue que l’auteure a ouvert une porte et que le tout est cohérent, bien que pour certaines choses, il puisse y avoir d’autres explications…



Je sais, je chicane, mais je n’ai pas du tout envie que l’on me prouve par A+B l’identité du tueur. Laissons planer un peu de mystère, c’est tellement plus exquis.



Au final ? On est face à une recherche précise, à un travail d’enquêtrice énorme, bien fourni, facile à lire, pas embêtant du tout, intéressant, comportant un index est bien chargé en fin de volume.



Celui qui était ignorant ne le sera plus. Celui qui en savait déjà beaucoup en apprendra un peu plus… Le prologue est déjà éclairant.



Quant au préfet Sir Charles Warren, il va en prendre plein son grade ! Oui, il était incompétent…



À vous de voir si vous voulez cet homme comme coupable ou si vous préférer faire comme si ce n’était pas lui afin d’entretenir le mystère qui est bien plus attractif.


Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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Jack l'éventreur démasqué

Le problème avec ce livre comme avec les centaines d'autres écrits sur Jack l'éventreur, c'est qu'en voulant absolument répondre à la question: qui est Jack? L'auteur oublie et passe à côté de l'essentiel: "le comment" et le "pourquoi".. L'hypothèse Mac Naghten est l'une des plus fantaisiste jamais développée...
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Jack l'éventreur: Scotland Yard savait (Histo..

Lady Aberconway, actrice et fille d'un ancien gradé de la police de Londres, va bientôt entrer en scène. Son rôle : femme de petite vertu.

Mais elle est préoccupée par son père, mourant, et intriguée sur ses écrits relatant les assassinats commis par Jack l'éventreur. Elle convie tour à tour dans sa loge les anciens compagnons de son père pour les interroger.

Petit à petit, au fur et à mesure de la pièce se joue dans cette loge une autre pièce : Lady Aberconway va-t-elle découvrir l'identité du célèbre tueur ?



Une façon originale d'appréhender la fameuse histoire de Jack L'éventreur à travers une pièce de théâtre. Le huis-clos est réussi, l'atmosphère est pesante, les non-dits s'effritent et éclatent...



Sophie Herfort étaye sa version des faits. Version qui peut sembler vraisemblable, mais je n'ai personnellement pas une connaissance assez étendue des diverses hypothèses pour pouvoir contrer ou approuver.



Une lecture intéressante et divertissante.



Merci à Babelio et aux éditions Storia pour cette découverte.



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Jack l'éventreur démasqué

1888, un tueur en série sévit dans le quartier populaire de Whitechapel. Sous ses mains périront cinq prostitués, des meurtres d'une atrocité croissante et dont les circonstances demeurent bien sombres.

Ce tueur c'est Jack l'éventreur. Il ne s'agit pas d'un polar noir mais bien de la réalité : le tueur de prostituées de Whitechapel a bel et bien existé. Mais, il n'a jamais été démasqué. Ce personnage suscite depuis un siècle une fascination sans précédent. Ecrivains, scénaristes, ou autres personnes publiques ont avancés chacun à leur tour des hypothèses quant à l'identité de ce sinistre tueur en série. Je dois dire que celle de Sophie Herfort m'a séduite.

Car c'est bien de ça dont il est question, un polar sur fond d'enquête pour lever le voile sur la véritable identité de Jack l'éventreur.
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Jack l'éventreur démasqué

*** Un tueur devenu policier ?***





Plus de cent ans après, Jack l'éventreur est toujours encore connu de nos jours, inspirant curiosité, questionnement, pourquoi, comment et surtout QUI ? ... Et pourtant .. Pourrions-nous dire : comment ça se fait qu'un "petit tueur en série, n'ayant 'QUE' cinq crimes à son actif" est probablement le plus populaire des meurtriers dans le monde entier et ce ... plus d'un siècle après les faits ?



Tout ça a taraudé l'auteur Sophie Hertford, qui, pendant de très nombreuses années a consacré à cette enquête une grande partie de son existence poussant jusqu'à l'obsession le désir de percer le mystère. Véritable travail d'investigation cherchant documents, archives, prises de risques et rencontres auprès de Scotland Yard, qui sont les principaux concernés puisque à l'époque ils n'auraient pas été blanc comme neige !



Après des années et des années d'enquête, les preuves semblent accablantes vis à vis d'un certain Mellville MacNaghten, qui semblerait pour l'auteur, le coupable !

Un criminel hors catégorie, sanguinaire, ayant un dégoût vis à vis des prostituées, provoquant, manipulateur, scriptomane et ... devenu un patron de Scotland Yard !



L'enquête est passionnante certes et vraiment tout ce regroupe laissant peu de place au doute.



Mais ... a-t-on le droit, même plus d'un siècle plus tard, accuser ainsi quelqu'un ? Un nom ? ... Et les descendants si il y a ? Comment vivent-ils cela ?

Même si la propre fille de Melville Macnaghten, alors patron de Scotland Yard, affirme via des lettres et documents qu'elle soupçonnait sont père d'être Jack l'éventreur, peut-on encore le désigner comme tel ?

Car, rien ne prouve formellement, physiquement et matériellement, de façon irréfutable, que Macnaghten est Jack l'éventreur !

Il faut bien sûr se poser cette question même si l'auteure a fait un travail admirable, mais je pense que dans son excitation d'enquêtrice, certaines "preuves" (pour elles) sont informelles pour moi, d'un point de vue extérieur ...



Jack l'éventreur, celui qui porte si bien son nom, n'aurait pas fait un pli aujourd'hui avec nos techniques modernes scientifiques, c'est certain, mais à l'époque l'enquête sur ces meurtres dans le quartier le plus misérable de Londres - Whitechapel - a été bafoué d'une manière à se poser des questions ...



Je conseille toutefois cette lecture qui est très intéressante, pour ceux qui se demande encore aujourd'hui : Mais qui était Jack l'éventreur ?

Pour moi : on ne sait toujours pas ...
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Jack l'éventreur démasqué



1- Rien ne prouve formellement, physiquement et matériellement, de façon irréfutable, que jack l'éventreur ait été l'auteur d'un ou plusieurs des nombreux courrier reçus par la police et la presse.



2- En admettant que cela puisse être le cas, rien de permet de déterminer formellement de quel(s) de ces nombreux courrier il pourrait être l'auteur.

Donc ces courriers ne peuvent en aucun cas constituer une piste sérieuse.



3- La quasi totalité de l’œuvre de Sophie Herfort repose sur une trentaine de lettres, parmi les quelques 300 qui ont été envoyé au Yard et à la Central News Agency, et dont elle affirme qu'elles sont de la main de l'éventreur.

Aucune expertise graphologique permettant de comparer l’écriture de Macnaghten a celles des auteurs de ces nombreux courriers n'est présentée dans le bouquin de Sophie Herfort, ce qui ne peut laisser supposer que deux choses:

- soit cette expertise a été effectuée et elle n'est pas concluante.

- soit cette expertise n'a pas été effectuée.

Dans les deux cas, comment Sophie Herfort, peut-elle baser sa ''théorie'' sur ces fameux courriers ,étant évident qu'il est impossible d'affirmer que le meurtrier se trouve indubitablement dans le groupe de ces mystificateurs ?



4- Nul n'est besoin d'être un expert graphologue pour constater que la plupart des écritures employées dans ces courriers sont parfaitement dissemblables. Vous imaginez un individu capable de contrefaire plus de 30 FOIS sa propre écriture ?



5- Sophie Herfort affirme que certaines lettres ont absolument été rédigés par l'éventreur, mais pas toutes, en analysant leurs contenus. Le dit contenu des dites lettres est si évasif qu'elle parvient a le faire correspondre, moyennant de grands écarts très acrobatiques, avec la prétendue culpabilité de MacNaghten . En gros, si 1 ou 2 phrases ou éléments du courrier peuvent faire allusion à un élément qui recoupe sa théorie, la Lettre est ''authentique''.



Exemple: ''vous et moi nous nous connaissons. Attrapez moi si vous pouvez ''.

Déduction: MacNaghten connaissait Warren.

Pour Sophie Herfort, ce courrier ne peut avoir été écrit QUE par MacNaghten .



Exemple: '' Cher Patron'' Si tu veux savoir où se trouve Jack l'éventreur, demande à un policier.

Ton vieil ami, Jack''

Déduction: Sophie Herfort affirmant que MacNaghten est policier (ce en quoi elle se plante lourdement, nous le verrons plus loin), ce courrier ne peut avoir été écrit QUE par MacNaghten .



Exemple: ''j'ai 35 ans et je suis toujours en vie.''

Déduction: MacNaghten étant âgé de 35 ans en 1888, Pour Sophie Herfort, ce courrier ne peut avoir été écrit QUE par MacNaghten .



Exemple: ''Le Lord est sûrement de la maison.''

Déduction: Sophie Herfort affirmant toujours que MacNaghten est policier, ce courrier ne peut avoir été écrit QUE par MacNaghten .



Sophie Herfort néglige parfois le fait que le contenu exact de certaines d'entre elles résistent un peu à sa subjectivité.





Exemple :'' Les crimes commis à Mitre Square City et dans le district de Whitechapel furent perpétrés par un ex-agent de police de la Métropolitaine, qui fut démissionné de la Force (...) Le mobile est la haine et le dépit contre les hommes du Yard. L'un d'entre eux sera ma victime après que les crimes auront cessé.

Très cordialement,

Jack L'éventreur.''



Déduction logique: MacNaghten n'est pas un ex-agent de la Force. Il n'a jamais été embauché. Donc jamais démissionné. Et de toute façon, il ne briguait pas un poste d'agent de police mais d'inspecteur. ca ne correspond pas.



'' Le mobile est la haine et le dépit contre les hommes du Yard''.

Déduction logique: MacNaghten n'éprouve pas de haine contre les hommes du Yard. Il est censé détester Warren en particulier. ca ne correspond pas.



''L'un d'entre eux sera ma victime après que les crimes

auront cessé.''

Déduction logique de Sophie Herfort: Warren a donné sa démission et les meurtres ont cessé. Ouf ! Ca va mieux ! Là , ca correspond un peu plus, non ? Pour Sophie Herfort, ce courrier ne peut donc avoir été écrit QUE par MacNaghten .



6- Sophie Herfort affirme que la police savait mais n’a jamais rien dit. Au moment des meurtres, Melville Macnaghten n'était pas encore membre de Scotland Yard, puisque Warren avait refusé son intégration. Pourquoi, dés lors que "la police savait" et que Macnaghten n'en était pas membre, n'aurait-il pas été arrêté ?



7- L'esclandre cataclysmique qui oppose Monro et Warren, en présence de Robert Anderson et Henry Matthews, au sujet de la candidature de MacNaghten serait, selon Herfort l'élément déclencheur de la série de meurtre perpétrée par ce dernier. Toujours selon Herfort, cette réunion est relatée dans les mémoires de Sir Robert Anderson(publiées sous le titre "The Lighter Side Of My Official Life",à Londres, par Hodder&Southton en 1910). Dans les mémoires en question, on ne trouve AUCUNE REFERENCE à cette fameuse réunion orageuse ...et le nom même de Melville MacNaghten n'est pas une seule fois cité dans le bouquin en question !



8- MacNaghten n'a aucune compétence pour briguer un poste dans la police, il le sait ,sauf le piston de son copain Monro, dont il ne peut manquer de savoir que celui -ci ne s'entend pas avec son patron Warren, qui sera le décisionnaire final concernant son éventuelle embauche...A l'arrivée, l'embauche ne se concrétise pas parce que 1)Warren n'aime pas Monro. 2) parce qu'il estime que MacNaghten n'a pas les compétence pour occuper le poste demandé. Ce qui est vrai, parce que MacNaghten n'a AUCUNE expérience du métier de policier alors qu'il vient briguer, sur la recommandation d’un ami, un poste équivalent à celui d'inspecteur de police adjoint !!!

Par définition,Macnaghten n'a jamais été ''chassé de la police'', ni même ''renvoyé'', méchamment ou pas, parce que techniquement, il n'a jamais été embauché.



9- Les fameuses lettres M et V tracées en lettres de sang sur l’une des jambes de la victime, pour Melville MacNaghten n'ont été relevées et signalées par personne,ni dans les rapports de police, ni dans les rapports d'autopsie. Elles sont,paraît-il, parfaitement discernables parmi un chaos d'écchymoses et d'hématomes provoquées par des mutilations, sur des photos dont la résolution et la qualitré d'image sont celles des années 1880!

Autour dire que n'importe quel détail visible sur ces clichés peut passer pour une lettre. Avec pas mal d'imagination quand même...



10- Sophie Herfort affirme que Macnaghten détenait chez lui des pièces du dossier et des photos des cadavres des victimes alors , qu'il n'était pas chargé de l'enquête. Déduction: Macnaghten ne peut être que Jack L'Eventreur...

En février 1894, Melville Macnaghten , en tant qu'inspecteur en chef, décide de rédiger un memorandum en vue de faire la synthèse sur les crimes de l'éventreur. Son grade lui donne toute autorité pour consulter et manipuler à volonté l’intégralité des pièces du dossier en toute légalité. Qu'il y a-t-il donc de si surprenant au fait que sa fille découvre, en visitant le bureau personnel de son père, les photos des victimes? Qu'elle soit choquée a la vue de ces images est plus que compréhensible, néanmoins. Macnaghten aurait du fermer son bureau a clefs, c'est sûr.
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Louis II de Bavière et Wagner : Une passion i..



Présenté comme "un ouvrage qui va plus loin" que les autres études menées jusqu'alors, ce livre se contente essentiellement de compiler ce qui a été dit ailleurs sur le sujet, sans apporter d'éléments particulièrement novateurs ou d'approfondissement notable. Ce qui n'est pas dénué d'intérêt en soi, mais en l'occurrence, le point de vue est trop partial et l'analyse pas assez subtile pour que l'ouvrage dépasse de beaucoup le stade de la platitude. Une construction souvent brouillonne, des répétitions inutiles et un style assez lourd n'arrangent rien à l'affaire.



On apprend des choses intéressantes, sans aucun doute, mais pour leur histoire commune, ces deux-là méritaient définitivement mieux - un historien plus rigoureux, un meilleur poète ou un esprit plus subtil.



C'est dommage, mais cela donne au moins envie de (ré)approfondir le sujet.
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Jack l'éventreur démasqué

EXCELLENT !

Un travail clair, très documenté, sérieux et passionnant qui nous plonge dans le Londres de 1890 et qui peint une société divisé en deux : la bonne société d'un côté, insoupçonnable et intouchable et les petites gens de l'autre, pauvres et qui luttent pour leur survie. De nombreuses femmes de l'époque qui ne bénéficient plus de la protection de leur mari tombent dans la prostitution pour s'assurer leur quotidien. Elles ont été les victimes de "Jack L'Eventreur".

Outre toutes les preuves avancées pour démasquer le coupable, l'auteur décrit à merveille la vie à cette époque.

Son travail de recherche et de démonstration est on ne peut plus crédible et je pense qu'elle a effectivement démasqué le véritable coupable, qu'elle n'est pas la seule mais que tous les autres acteurs de l'époque se sont tus pour ne pas entacher la réputation de Scotland Yard.

A lire absolument ++++
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Marie Antoinette : Une vie secrète

Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio et les éditions City qui m'ont permis de découvrir ce titre. Merci pour leur confiance.



Mai 1770,



Louis XVI dauphin de France et Marie-Antoinette ont célébré leur union. Ils ne sont alors que des adolescents. Et pourtant, à cause du protocole, leur première nuit ensemble sera surveillée.







Car il faut bien le dire, la cour attend un héritier. Un héritier qui va tarder à arriver. Et à la cour de France comme ailleurs, les commérages sont légion.





Marie-Antoinette est un personnage historique bien connu, que ce soit par sa fin de vie, ou par ses frasques. Mais ici, au cours du récit, l'autrice nous déroule le fil de sa vie, de son mariage arrangée très jeune, de ce qu'elle attendait de son union avec Louis. Et de la réalité de ce mariage. On découvre certains faits assez méconnus de l'histoire de Louis et Marie-Antoinette. Les archives à la fin du livre nous aident à visualiser les différentes personnes.





Il est rare que je lise des livres qui ne sont pas des romans, mais de la non-fiction comme ici. Pourtant, la plume de l'autrice est fluide et nous entraîne peu à peu dans les couloirs de Versailles.



Un récit historique détaillé et très intéressant si l'histoire de France vous intéresse.



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Jack l'Eventreur démasqué. Scotland Yard savait

Comment apprécier ce livre ? En éternel enthousiaste sur la "recherche" journalistique pseudo-historienne ? En crédule croyant toute nouvelle "révélation" sur une affaire aussi médiatique que celle de Jack l’Éventreur ? Au bout de ces trois cents pages épuisantes, difficile de faire un éloge de "Jack l'Eventreur démasqué. Scotland Yard savait" ! D'ailleurs, premier point négatif : le titre semble faux au vu de la thèse soutenue par Sophie Herfort... Je vous laisse lire l'ensemble pour approuver ou non.

Pourtant, au début, on se prend au jeu. On redécouvre l'affaire avec envie, même si l'auteur cherche à chaque détail à tout faire correspondre à la thèse qui doit se dessiner. Mais, finalement, on suit bonne enquête bien menée, avec en prime la mention de toutes les sources qu'elle cite. À saluer pour ce point-là donc et pour, apparemment, les vingt ans de recherche sur le sujet en amont !

Mais, franchement, pourquoi une autre enquête sur ce personnage vu et revu, et duquel on sait parfaitement qu'on ne pourra désormais plus rien connaître avec certitude sans nouvel apport notable ? Sophie Herfort exprime ici son besoin irrépressible de faire de la vente, du chiffre (on en est maintenant à vingt-sept suspects postérieurs à l'affaire !), du médiatique à tout va, à partir d'intuitions et de théories du complot. Moi qui ne la connaissais pas, je suis assez déçu, mais je comprends pourquoi son autre livre sur Babelio s'appelle "Le jocond - Qui était vraiment Mona Lisa ?" (sans l'avoir lu, j'ai peur que ce "jocond" soit l'amant de Léonard de Vinci comme beaucoup de chercheurs le pensent désormais, mais ce n'est pas nouveau... et puis Joconde est de toute façon un nom d'homme au départ). La psychologie derrière tout cela semble, j'en ai peur, vaseuse. Éreintante, cette soif du sensationnel...
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Marie Antoinette : Une vie secrète

« Les performances du roi sont décevantes. Nous sommes loin des exploits de Phidippidès, à l’origine du marathon. Le roi, a l’inverse du coureur grec, prend son temps, pas son pied, et ne risque pas de mourir d’épuisement à la course. Une limace eût eu plus de facilité à gravir le mont Parthénion que Louis XVI a monter à l’assaut de Marie-Antoinette. »

Connaissez-vous l’histoire de Marie-Antoinette ? Celle qui fut l’épouse du roi Louis XVI ? Celle qui sera la femme la plus détestée de France ? Celle qui finira sa vie sur la guillotine ?

Remontons l’histoire avec notre auteure, Sophie Herfort…

Ce sont deux jeunes adolescents d’à peine quatorze et quinze qui s’unissent. Avec toute l’innocence et toute la maladresse qui les caractérisent. Notre futur roi Louis XVI n’est alors que dauphin et succèdera à la couronne de Louis XV à l’âge de vingt ans. Maintenant au pouvoir, la famille et le peuple n’attendent qu’une chose : le prochain héritier. Mais la reine n’enfante toujours pas. Les années passent et toujours pas d’enfants. La faute au roi ? Il ne saurait pas s’y prendre ? Il est atteint d’une maladie ? La reine serait-elle stérile ? Les rumeurs courent au royaume !

Il semblerait que le roi ne soit pas porté sur la chose…

La reine de son côté aime s’amuser. Elle enchaîne les fêtes, les dépenses… et ses rencontres l’amènent dans un monde de libertinage. Lorsqu’elle enfantera enfin, les rumeurs douteront de la paternité de l’enfant !

Je pourrais encore et encore vous en dire sur Marie-Antoinette ; et aller de révélations en révélations mais vous n’aurez plus plaisir à lire ce livre qui regorge de pépites et de VRAIES informations !!!

Ce que je vous dévoile plus haut n’est plus un secret pour ceux qui aiment l’histoire… je ne vous spoile pas ce que sera votre prochaine lecture, soyez-en rassurés 😉

Et pour tout ceux, pour qui la vie de reine est une découverte, vous serez enchantés de découvrir cette partie de ce qu’est notre Histoire.

Je vous souhaite une bonne lecture, à la découverte des secrets de la reine qui bientôt n’en seront plus 😉
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Jack l'éventreur démasqué

BRAVO !



C'est une enquête très intéressante que nous livre Sophie Herfort. Il ne fait aucun doute quant à la qualité du travail de recherche qu'à mené cette auteure. En plus du contenu passionnant, ce livre est bien écrit, les arguments sont exposés un à un, toujours avec simplicité.

Je le recommande aussi bien au novice de l'affaire Jack l'éventreur qu'au plus aguerri.
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Jack l'éventreur: Scotland Yard savait (Histo..

Je n'ai pas tellement l'habitude de lire des pièces de théâtre, même si comme tout bachelier, j'ai étudié les textes classiques de Molière et Racine, entre autres. Le sujet pourtant m'attirait suffisamment pour que je me lance dans l'aventure. Et je n'ai pas été déçue, ça se lit déjà très facilement. Quant à la réponse apporté, l'un des nombreuses théories liée à l'affaire, elle se tient. Bref, si ce n'a pas été pour moi un grand moment de littérature, j'ai tout de même passé un très agréable moment et j'ai maintenant très envie de voire cette pièce jouée sur scène pour comprendre enfin ce que les jeux de mises en scènes voulait réellement signifier. Je reste une néophyte !
Lien : http://lanaellogan.canalblog..
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Louis II de Bavière et Wagner : Une passion i..

J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une opération "Masse critique", merci à Babelio et aux éditions France-Empire de m'avoir fait découvrir puis offert ce livre.

Musicienne, portant un intérêt certain pour la culture germanique, et friande des petites histoires qui ont fait l'Histoire, je me réjouissais de lire un tel livre. Mais finalement, j'ai été un peu déçue. En effet, tout au long du livre, on retrouve les mêmes informations, qui sont répétées sans cesse ; par exemple, je ne compte plus le nombre de fois où la liste des amants de Louis II est rappelée. Les chapitres se suivent sans ordre chronologique, ce qui n'est pas dérangeant ; le fait qu'ils reviennent à chaque fois sur les mêmes sujets l'est en revanche davantage. Cela est bien dommage, car on se lasse de plus en plus de la lecture de ce livre : j'ai lu la première moitié d'une traite, apprenant de nouvelles informations, mais pour la seconde moitié, j'ai mis beaucoup plus de temps, lassée par les répétitions.

Cependant, si ce livre avait été présenté comme un livre historique, et non un roman, je suis sûre que mon avis aurait été tout à fait différent : la présentation en petits chapitres, ainsi que la suite de repères chronologiques de la fin, me paraissent tout à fait appropriés pour qui voudrait lire quelques extraits. Les répétitions ne sauteraient ainsi pas aux yeux, et chaque chapitre suffirait à couvrir une bonne partie de l'ensemble du sujet. Finalement, ce livre est conçu pour être picoré chapitre par chapitre, et non comme un roman destiné à être englouti en une seule bouchée.
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Jack l'éventreur démasqué

Encore une enquête sur le plus fameux des tueurs en série. Depuis 130 ans, beaucoup s'y sont essayé, et des dizaines de suspects sont devenus des coupables désignés. On a vu Jack l'Eventreur partout mais nulle part, on lui a donné de multiples visages mais le doute a toujours persisté. Sophie Herfort nous embarque donc dans sa palpitante enquête à travers les rues sombres de l'East End londonien. Elle remonte le cours de l'Histoire et tente de démêler les fils inextricables d'une affaire hors-normes, qui a bouleversé l'opinion publique et a traumatisé l'Angleterre. Au fil des pages, un coupable inattendu émerge. Un coupable pourtant au-dessous de tout soupçon. Mais les faits présentés, les coïncidences troublantes, les détails passés inaperçus, les indices laissés sur les scènes de crime, les fameuses lettres publiées dans la presse, les liens évidents entre les crimes et ce fameux suspect; et surtout la publication des mémoires de ce dernier, dans lesquelles les indices disséminés sonnent comme un aveu, ne laissent plus aucun doute ! Tout ça nous tombe dessus comme un coup de massue et l'évidence nous fait face : c'est bien lui. C'est lui Jack l'Eventreur ! On peut enfin mettre un visage sur le monstre. Ce coupable paraît bien plus crédible que les précédents et la vérité nous laisse songeurs, on y croit sans y croire. Mais les faits sont là...
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Jack l'éventreur démasqué

Il est des affaires, comme celles de "Jack l’Éventreur" qui passionnent les lecteurs depuis des décennies, voire plus. En effet, voilà près de 135 ans, que l'identité de Jack l’Éventreur fait l'objet de bien des allégations.

Dans cet ouvrage, Sophie Herfort en expose une supplémentaire. Bien que celle-ci soit fort intéressante, ce n'est qu'une théorie supplémentaire qui ne s'appuie que sur des présomptions mais aucune preuve concrète. Il est alors présomptueux de sa part de nommer cet ouvrage comme étant "l'enquête définitive" et d'affirmer que le tristement célèbre tueur est enfin "démasqué" après sa longue enquête.

Cependant, son travail est très bien renseigné, tous les faits y sont bien détaillés et le lecteur a envie de croire à cette théorie.

Je conseille cet ouvrage aux passionnés de Jack l’Éventreur.
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Jack l'éventreur démasqué

J'ai dévoré ce livre !

Il se lit très bien et est bien documenté. Une fois le livre terminé vous êtes convaincus qu'elle tient le coupable !

Comme toujours dans ce type d'affaires, la vérité restera toujours un mystère et on ne pourra jamais être sûr de l'identité du coupable. Ici, l'enquête est très bien menée et convaincante. Avec un peu de psychologie il semblerait que l'auteure nous mène tout droit au coupable.

Il lui a fallu 20 ans pour finaliser sa thèse et celle-ci a été validée par certains experts et exposée au musée des Docklands de Londres.
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