En France, les mères d’enfant autiste hurlent à genoux, contre les murs bâtis par une politique injuste. L’écho de leurs voix frappe mes tympans et résonne sans cesse, à en nourrir ma colère. Minorité invisible, vos cris se perdent dans le brouhaha des discours.
L’agence régionale de santé, le réseau Anaïs de Grenoble coordinateur de soins, le CHU de Lyon, les écoles, tous relèvent que les enfants vont mal. La régression des deux garçons est spectaculaire, la famille d’accueil des garçons est dépassée.
Il n’est pas rare que des mères, en raison des violences psychologiques subies, soient internées en psychiatrie. Ce qui sera ensuite un élément à charge contre elles, on dira que le placement est bien justifié par la folie maternelle.