Citations de Sophie Kinsella (773)
Si vous entrez dans une pièce avec ce journal (le Financial Times) sous le bras, les gens vous prennent au sérieux. Munie du FT, vous pouvez parler des choses les plus superficielles et au lieu de vous considérer comme une idiote, vos interlocuteurs pensent que vous êtes une intellectuelle de poids, aux centres d'intérêts variés.
Une vraie relation n'est pas à sens unique. Elle est construite sur l'égalité. Et la confiance.
J'ai l'impression d'avoir effectué le parcours du combattant. Je pense que le shopping devrait figurer dans les risques cardio-vasculaires. Mon coeur ne bat jamais aussi fort que lorsque je vois un panneau "soldé à 50 %".
Je sais qui est cette fille, reprend Jack, je connais ses gouts, ses couleurs favorites. Je sais ce qu'elle mange, ce qu'elle boit, sa taille de vêtements - un vrai 40 alors qu'elle prétend entrer dans du 36. Elle...(Il écarte les bras comme pour trouver l'inspiration.) Elle mange des céréales Chéerios au petit déjeuner et trempe ses Flakies au chocolat dans son café au lait.
"Etre virée, c'est comme recevoir un coup d'une violence inouïe. On se dit que c'est le summum de la douleur. Que la fierté bafouée et l'humiliation ne sont rien à côté. Erreur. Elles vous blessent d'une autre façon."
Petite théorie à la Sylvie en passant. Disons que la vie est une boîte de chocolats et que prendre un mari est comme choisir un chocolat. Avant de refermer le couvercle, vous vous exclamez: " Et voilà, c'est fait ! C'est celui-là que je voulais. Au praliné. Miam ! Les autres parfums ne me disent plus RIEN. Tra- la- la- la- laire ." Et vous vous régalez. Mais c'est plus fort que vous : de temps à autre, vous regardez le chocolat fourré au caramel en SALIVANT...
L'instant où vos doigts se replient autour des poignées d'un sac lisse et brillant et que toutes les choses splendides se trouvant à l'intérieur vous appartiennent. A quoi les comparer ? C'est comme ne pas manger à sa faim plusieurs jours de suite puis se bourrer de toasts chauds au beurre. C'est comme se réveiller et réaliser que c'est le week end. Ou comme un orgasme. Tout le reste est expulsé de votre esprit. C'est du plaisir à l'état pur.
On va pas s'en sortir. Je le sais. C'est fini. J'ai vingt-cinq ans, bordel ! Je ne suis pas prête. Je n'ai rien fait. Je n'ai pas eu d'enfant. Je n'ai sauvé la vie de personne... (Je jette un coup d'oeil à l'article "Les 30 choses à fair avant d'avoir 30 ans".) Je n'ai pas escaladé de montagne, je ne me suis pas fait tatouer, je ne sais même pas si j'ai un point G...
"Une erreur ne devient une erreur que lorsqu'on sait qu'elle ne peut plus être rectifiée."
"_L'argent, c'est la sécurité, ma chérie.
_ Les gens, c'est la sécurité ! L'argent, on le dépense ! Mais les gens, ça reste !"
Tout va bien. Pas de panique. Surtout pas de panique. Après tout, ce n'est qu'une facture de carte bancaire. Un bout de papier et quelques chiffres. C'est fou comme quelques chiffres peuvent vous fiche la trouille.
(Incipit)
"Des derniers événements, j'ai appris une chose : la plus grosse erreur de sa vie, ça n'existe pas. Rien ne peut ruiner son existence pour toujours. La vie a un sacré ressort qui vous permet de rebondir."
"Amour". La gorge nouée par l'émotion, je fais un vœu. A l'avenir, pour Noël, je ne veux recevoir que des mots. Les mots touchent. Les mots gouvernent. Il n'y a pas de meilleur cadeau au monde.
Tout va bien. Pas de panique. Surtout pas de panique. Après tout, ce n'est qu'une facture de carte bancaire.
"Parfois, la gentillesse est douloureuse."
"Ce soir, en rentrant à la maison, je suis sur les genoux.
Parce que, croyez-moi, chaque problème à résoudre requiert des efforts proprement éreintants.
"C'est d'ailleurs le principe de base que j'ai adopté.
Chaque fois que je rencontre quelqu'un d'intelligent et brillant, à qui a priori tout réussit, je me dis que, forcément, tout n'est pas parfait dans son meilleur des mondes. Et chaque fois que je traverse un épisode pas tr-s gai, plutôt que de gémir, je me dis que j'ai, comme tout le monde, quelques raisons de voir la vie en rose, même si ce n'est pas toujours évident."
"L'expérience lui avait appris que, dans toutes les familles,il y avait des secrets.Il y avait toujours quelqu'un qui jouait un double jeu ; parfois même plusieurs personnes. [...] Les disputes de famille étaient toujours irrationnelles, sans fin, et les combattants retournaient systématiquement leur veste dès qu'une tierce personne s'en mêlait."
Toutes les trois , nous observons, effarées , la porte arrière de la limousine s'ouvrir . Un grand blond en manteau bleu marine en émerge . Il porte des lunettes et tient à la main un luxueux attaché-case .
Pétard ! Il ressemble à un million de dollars.
"_Je le savais, fait Leila en lui tapant le genou. Je l'avais d'ailleurs dit à Jakey.
Je la coupe :
_Ça montre seulement qu'on peut améliorer le cours des événements , aussi pénibles soient-ils, à condition d'être souple, humble et prêt à travailler dur."