Citations de Sophie Kinsella (773)
" Tout seul, on va plus vite, mais à plusieurs, on va plus loin."
Le deuil, c'est long, horrible, complexe. Mais ce n'est pas une maladie, Sylvie. On ne s'en sort pas " bien" ou " mal". On s'en sort comme on peut.
A mon avis, si Demeter devait inscrire sa religion sur un questionnaire, elle écrirait "Bio".
"Écrire un livre, c'est comme faire un voyage en voiture : on grignote beaucoup, on regarde souvent dans le rétroviseur et on a parfois peur de ne pas savoir où on va."
(Extrait des Remerciements de l'auteur)
- "Merde", c'est pas un si gros mot que ça, réplique-t-il [..]
- Si!
- Ils disent ça dans les films "Harry Potter , OK? Dans "Harry Potter" . Alors je peux bien le dire, non?
- Quoi? fait maman, déstabilisée.
- "Harry Potter". Je n'ai rien à ajouter.
Parfois, j'aimerais bien être une graine de pissenlit, sans famille, sans passé, débarquant sans préavis comme un mouton de poussière sous un meuble.
Les femmes ont besoin de chocolat. C'est un fait scientifique.
L'amour, c'est vraiment merdique.
Maman souhaiterait que ça gaze mieux entre ma soeur et moi. Elle aimerait qu'on soit comme les deux doigts de la main, à la manière des soeurs qu'on voit au cinéma, qui s'embrassent pour un rien et se confient tout.
J'ai essayé. Mais autant vouloir que l'eau se mélange à l'huile. Ça ne prend pas.
Qu'est ce qui se passe, Dan ? Dis-moi.
Il s'est levé et a quitté la pièce en marmonnant :
- Rien ! Absolument rien !
Combien de divorces démarrent- ils par le mot " rien" ?
Je serais curieuse de connaître les statistiques s'il en existe. Quand Dan dit " rien " , j'ai une attaque de furibardise. C'est comme si on me poignardait avec une lame émoussée. Furibardise ? Je l'ai inventé pour désigner cette colère intense que seul un mari a le pouvoir de déclencher sur sa femme.
- I am artiste, [...], . Not woman, not human . Artiste .
"Rien n'est immuable, ni les gens ni la vie...C'est ainsi. le destin, peut-être."
Je me demande s’il a déjà acheté la bague. En fait, ça m’est égal. S’il l’a fait, c’est fabuleusement romantique. Sinon, ce sera fabuleusement romantique d’aller la choisir ensemble.
Gagnante dans les deux cas.
1. Mon sac Kate Spade est faux.
2. J'aime le sherry, même si c'est ringard.
3. J'ignore ce que signifient ces 4 lettres : OTAN. Et je n'ai pas la moindre idée de ce que c'est.
4. Je pèse 59kg. Pas 49 kg comme le croit Connor, mon petit ami.(A ma décharge, j'avais l'intention de me mettre au régime quand je lui ai avoué mon poids. Et en plus, il n'y a qu'un chiffre de déférence)
5.J' ai toujours pensé que Connor ressemblait à Ken. Le Ken de Barbie.
6. Parfois, au milieu d'une partie de jambes en l'air, j'ai envie d'éclater de rire.
7. Danny Nussbaum m'a dépucelée dans la chambre d'amis, pendant que papa et maman regardaient "Ben Hur" à la tv.
8. J'ai bu toutes les bouteilles que papa m'avait conseillé de garder pendant 20 ans.
9. Sammy, le poisson rouge, n'est pas le même que celui que papa et maman m'ont demandé de garder quand ils sont partis en Egypte.
10.Quand Artemis, ma collègue, me les casse vraiment, je verse du jus d'orange dans sa plante verte. (presque tous les jours.)
11.Une nuit, j'ai rêvé que je faisais l'amour avec Lissy, ma colocataire.
12. Mon string me fait mal.
13.Je suis intimement persuadée d'être différente des autres et absolument certaine qu'une vie fantastique m'attend au coin de rue.
14.J'ignore totalement de quoi parle le type en gris.
15. Et en plus, j'ai oublié son nom.
On voit tous ce qu'il lui trouve. Elle est ravissante, dynamique, mère de deux divines petites filles, Molly et Gracie. A première vue, le tout est idéal. Mais qiand on s'approche de plus près, on s'aperçoit qu'elle veut tout régenter, qu'elle est obsédée par les résultas scolaires de ses filles, qu'elle utilise Gus sans scrupule comme chauffeur personnel, cuisinier, prof de maths (enfin, c'est mon avis ). Gus s'en est rendu compte. Il sait qu'elle ne lui correspond pas, qu'il est malheureux. Simplementil n'arrive pas à réagir. " Quitter Romily" figure certainement sur la do-list qui traîne sur son bureau. Il a toute fois posé une tasse de café dessus.
Elle parle si facilement et calmement que mon noeud à l'estomac se défait déjà. Maman a ce pouvoir. Elle est comme une acuponctrice qui sait où se situent les points de pression. Il lui suffit d'une phrase par-ci, d'un baiser par-là, pour que tout s'aplanisse. En sa compagnie, juste maintenant, je sens les menaces disparaître.
" Alors, c'est quoi son putain de problème?"
Ce qui est en gros le résumé de ce que je lui ai balancé. Sauf que je marmonnais pour que les filles ne puissent pas entendre. Pas sûr qu' il ait capté toutes les nuances de mes arguments.
"_[...] Ce n'est pas parce que vous ne savez pas où vous en êtes qu'il faut vous fustiger. Vous n'êtes pas obligée d'examiner votre avenir à la loupe ni de faire des projets à long terme. Parfois, savoir ce qu'on va faire dans la minute qui suit est amplement suffisant."
"Et je vais enfin comprendre le pourquoi du comment. Il est plus que temps ! L'ignorance fatigue sérieusement les neurones."
A cet instant précis, du courrier glisse sous la porte. Je me baisse afin de le ramasser. Pour Suze, il y a une lettre manuscrite et une carte postale des Maldives. Pour moi, deux enveloppes à la fenêtre inquiétantes, l'une émanant de Visa, l'autre de la banque Endwich.
Mon coeur cesse de battre. Pourquoi m'écrivent-ils encore? Que veulent-ils? Ne peuvent-ils pas me laisser tranquille?
Je dépose soigneusement le courrier de Suze dans l'entrée et fourre mes deux lettres dans ma poche. Je les lirai en allant au bureau. Une fois dans le métro, je les ouvrirai et m'obligerai à en prendre connaissance, même si elles sont désagréables.
Telle est mon intention. Sincèrement. Je le jure!
Mais, en m'engageant dans la rue d'à côté, je tombe sur une benne, une énorme benne jaune, à moitié pleine. Les maçons qui vont et viennent y balancent des bouts de bois et de vieux tissus. Des tonnes de détritus, en vrac.
Une pensée insidieuse s'immisce dans mon esprit.
Je ralentis mon allure, puis je l'arrête et regarde la benne comme si les mots inscrits sur les parois me fascinaient. Je reste là, le coeur battant, jusqu'à ce que les ouvriers rentrent dans la maison. Personne en vue. D'un geste vif, je sors les deux lettres de ma poche et les laisse tomber sur le côté.
Pfuit. Envolées.
A ce moment-là, un maçon arrive avec deux sacs de gravats qu'il jette dans le container. Les voilà enterrées! Personne ne les trouvera jamais.
Elles ont disparu pour de bon.
Je reprends ma route. Ma démarche est déjà plus légère et mon optimisme remonte en flèche.