Citations de Sophie Koechlin (12)
Mais le Grand Prince ne peut finalement se résoudre à laisser partir son fils.
Un jour, en contemplant les bois sombres qui bordent le fleuve, il songe soudain à ses parents, à la Louisiane, aux immenses champs de coton inondés de lumière et rêve d'un voyage qui l'emmènera jusqu'en Afrique.
McQueen était déçu. Non seulement il devait refaire la route, mais surtout il avait perdu la course.
« Tu conduis comme tu répares les routes… » déclara doc. « Comme un sagouin ! »
McQueen avait sa fierté. Il ne pouvait pas laisser Doc le traiter ainsi sans réagir !
« Je vais lui montrer… » pensa-t-il.
Il retourna donc réparer la route, bien décidé à faire du bon travail.
– C'est la Seconde Mort. Cela arrive quand nul ne se souvient de toi chez les vivants… soupire Hector.
Le clan des mammouths va s'agrandir : Ellie est sur le point d'avoir son bébé ! Manny, son compagnon, est très heureux à l'idée d'être papa.
Leurs amis de l'Âge de glace, qui font partie de la famille, sont eux aussi très excités, que ce soit Crash et Eddie, les deux opossums, ou Sid, le paresseux. Seul Diego, le tigre à dents de sabre, ne sait pas très bien quoi en penser.
(p. 36-39)
Ces hommes et ces femmes, arrachés à leur famille et à leur pays, battus, humiliés, se raccrochent à ce qu’ils peuvent.La musique les sauve du suicide.
Le nez en l’air, Noé gardait les yeux rivés sur les hautes cheminées des vapeurs endormis ! Soudain, il vit sa future maison flottante. Tel un gigantesque et mystérieux animal, le Virginia attendait paisiblement au bout du quai.
Il y a très longtemps, en Louisiane, au temps où les voitures étaient encore tirées par des chevaux, un petit garçon naquit dans une magnifique plantation de coton (...). On l’appela Noé, comme celui qui avait sauvé tous les animaux du déluge.
Quand j'ai écrit l'histoire de Noé, j'avais 23 ans... Et ce petit garçon imaginaire, enraciné dans un nouvel univers, réduit à ce qu'il ressent de plus pur, l'amour des autres et de la nature, et à ce qu'il possède de plus puissant, l'adaptation et la curiosité émerveillée, est sans doute l'unique réponse donnée à tout ce qui révoltait la part d'enfance que je conservais encore en moi : une reconquête de liberté intérieure, au fil du riche fleuve de l'apprentissage, de l'observation, de la patience, et de l'amitié.
La guerre civile de Sécession, en 1860, et l’abolition de l’esclavage, ne changent rien. Les Noirs continuent d’œuvrer et gémir sur les plantations. Certains refusent pourtant de mener cette vie de labeur, préférant vagabonder le long des routes, gratter leur guitare, jouer de la musique.
Ces hommes et ces femmes, arrachés à leur famille et à leur pays, battus, humiliés, se raccrochent à ce qu’ils peuvent. La musique les sauve du suicide. Elle les sauvera tout court, comme un présent offert à leur maîtres.
Retrouvée dans certaines tombes royales dont, paraît-il, celle de Toutankhamon, parfois évoquée dans les papyrus, la réglisse, que l'on cueillait tout autour de la Méditerranée et en Asie, était déjà connue de l'Egypte antique.