Sous l’écorce…
Sous l’écorce
Le temps m’aime à pourriture
Comme du daim ma peau
Fraîchement tuée qu’on écorche
Est très douce aux lèvres
Enfin reconnues dans le corps profond
De la blessure et capables de dire
Tout le flot de paroles
Le bien-fondé
Les racines le lien rompu
J’éprouve le seul endroit qui soit
Mien parmi les arbres et le sens
Du vent contraire
Me tend à la longue l’aspect
D’un étang où se tiendrait encore le ciel
Ce gros du ciel cerise pleine
De mon sang