Citations de Sophie Marvaud (134)
Le criminel ne peut plus appartenir au groupe dont il a perdu la confiance, mais personne n'est chargé de le tuer. En prenant la vie de quelqu'un, quelle qu'en soit la raison, un humain crée en lui une faille...
La chamane reprit le récit du commencement dans sa version d'origine. Ils furent rassérénés d'entendre sans variante cette histoire que leurs parents, et les parents de leurs parents, et leurs ancêtres les plus lointains, avaient écoutée avant eux...beaucoup furent émus de recevoir de nouveau le message des Esprits.
Pendant que les chasseurs descendaient à l'intérieur des fosses pour dépecer les cadavres, les chefs se concertèrent. Les neuf taïgas, les cinq rhinocéros et les trois bisons ne permettraient pas à la centaine d'humains du clan de se nourrir jusqu'à la fin de l'hiver. Les éclaireurs n'avaient pas repéré de harde retardataire, susceptible de traverser encore la vallée des Saumons-Bondissants. Il ne restait dans les environs qu'un seul gibier disponible en quantité : les chevaux de la vallée des Fuites-au-Galop
Chaque joie méritait d’être savourée pleinement, sans se presser, la vie étant trop courte pour en négliger une seule.
On ne sait jamais quand la vie va s’interrompre, m’a dit un jour ma mère. Quand on a la chance de ne pas mourir à la naissance de son enfant, on doit lui transmettre ses souvenirs importants, sans oublier ses maladresses et ses erreurs.
Paniquer face au danger le rend encore plus dangereux – je l’ai appris très tôt, comme tous les enfants.
Beaucoup d’humains préfèrent un mensonge qui les fascine à une vérité simple et belle.
L’artiste a besoin de créer parce que rien ne le rend plus heureux. (..) Mais c’est également très généreux de consacrer une part considérable de sa vie à offrir aux autres de l’émerveillement.
Depuis son second départ de Dernier-Mont, elle semblait emportée par la peur, comme une feuille morte bousculée par le vent : peur de l’abandon, peur de mourir, peur de l’injustice, peur d’être ensorcelée, peur de la montée brutale de l’Océan, peur de l’assassinat d’un nouveau-né…
elle pouvait encore savourer… la musique des arbres. Elle venait de remarquer que les petites feuilles printanières du châtaignier chuchotaient. Celles du bouleau émettaient un soupir. Celles du chêne semblaient doucement applaudir. Quant à celles du houx, elles grinçaient sous les coups de vent…
La véritable richesse du commerçant ne consistait pas en objets précieux, mais dans sa connaissance précise de qui plaisait à chaque peuple.
– Nos ancêtres ont toujours fait ainsi, protesta-t-elle. Nous ne pouvons pas revenir en arrière ! Tu crois que notre peuple réussirait à se nourrir s’il renonçait au pain ?
C'est ça, le vrai courage. Avoir peur... et y aller quand même.
Une invitation dans un château, de la part d'une totale inconnue, ça n'arrive jamais dans la vraie vie ! J'étais sûr que cette histoire cachait quelque chose de louche. De très, très louche.
- Ourse-la-Puissante l'ancienne avait le même espoir que toi, Lynx. II y a trente ans, une tempête exceptionnelle a balayé la mer des Va-et-Vient et anéanti un peuple de guerriers. Mais cette fois, les Esprits ont laissé les Cultivateurs nous envahir... Je n'ai pas d'explications à te donner. Sauf peut-être que le temps des Esprits n'est pas le nôtre.
J'ai bien aimé ce livre qui nous entraine en préhistoire. Bien raconté et avec sérieux.......On suit l'histoire de ces tribus et des ces premiers hommes et femmes.....
"On ne choisit pas sa famille, on se l'a créée"
J'ai gagné assez d'argent pour acheter le château de nos ancêtres (qui coûtait moins cher qu'un parking à Paris).
Elle pouvait bien mourir, maintenant. Elle n'avait pas vécu toutes ces épreuves pour rien. Elle découvrait enfin ce qu'aimer voulait dire.
Jamais elle n'aurait imaginé vouloir un jour transpercer une chair pareille à la sienne, qui abritait le même sang, où battaient les mêmes pulsations de vie, mais c'était sa famille, ses amis, qui mouraient sous ses yeux.