AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.26/5 (sur 431 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Mère de deux enfants et infirmière à plein temps, Sophie Santoromito Pierucci est auteure d'un premier romance, "Brisé(e)" (2016).

page Facebook : https://www.facebook.com/SophieSantoromitoPierucci/

Ajouter des informations
Bibliographie de Sophie S. Pierucci   (9)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

La romance à 2 voix de Sophie S. Pierucci est enfin en ligne !


Citations et extraits (69) Voir plus Ajouter une citation
Matthew avait tort. Aimer, ce n’est pas seulement sentir son cœur s’emballer ou sa bouche s'assécher. Aimer, c’est se sentir mourir quand l’autre est loin de soi pour toujours. Aimer, c’est rattacher chaque ressenti, chaque image, chaque phrase à un souvenir de l’autre. Aimer, c’est la pire chose qui me soit arrivée.
Commenter  J’apprécie          80
Le prince charmant n’existe pas, c’est un ramassis de conneries pour jeunes filles afin de pérenniser l’espèce humaine.
Rencontrez quelqu’un! Mariez-vous ! Faites des enfants! La vie est belle!
Commenter  J’apprécie          80
– Je suis toute nue devant ma penderie.
Bordel ! Je bondis sur mes jambes. Elle est toute nue. Et je suis au téléphone avec elle. Je me pince l’arête du nez les paupières fermées avec férocité. Je ne dois pas y penser, je ne dois pas y penser ! Je ne peux pas m’en empêcher. Est-elle debout, assise sur son lit ou allongée les membres écartés comme l’autre jour ? J’ai chaud.

Elle reprend, dans un profond soupir :
– Je voulais faire simple, mais à cause de toi je me demande si je dois mettre du coton dans mon soutien-gorge !

C’est de pire en pire. Maintenant je l’imagine sous-pesant sa poitrine d’une main tout en me faisant la conversation. J’ouvre l’eau froide et me rafraîchis la nuque tout en raillant faussement :
– Tu as un réel problème avec tes seins ! Je te l’ai déjà dit, petits ou gros, ça n’a pas d’importance.

– Ils ne sont pas proportionnels au reste de mon corps. Je te laisse imaginer ce que tu ressentirais si tu avais une petite bite et les couilles d’un éléphant.

– Je m’en ferais enlever une.

Elle glousse.
– Je vais me faire raboter les fesses alors…
– Oh, bon Dieu, non, Cassie ! Laisse ton cul tranquille, il est fantastique !

Oh merde, qu’est-ce que j’ai dit ? Un long silence se fait. Je regarde l’écran de mon téléphone, elle n’a pas raccroché alors que je viens d’avouer à voix haute que je la regarde différemment : comme un homme qui pourrait potentiellement avoir envie d’elle. Est-ce le cas ?
Je me ressaisis dans un soupir :
– Je suis désolé. Ça n’est pas normal que moi, je te dise ce genre de truc, n’est-ce pas ?

– Non, répond-elle inflexible.

Je m’attrape les cheveux à pleine main et tire dessus. Bordel, je ne suis qu’un con j’ai tout gâché. Je m’apprête à lui répéter que je suis désolé quand elle reprend d’une voix taquine :
– Pour les autres sans doute. Mais nous savons tous les deux que nous ne sommes pas frère et sœur…
Commenter  J’apprécie          30
Bordel, ce mec est une bombe humaine. Je persiste, le Seigneur est fou! Un nez fin, une bouche large aux lèvres pleines et une mâchoire carrée. N'importe quelle fille rêverait d'un tel étalon. Il faudrait juste qu'il soit muet et certainement moins con!
Commenter  J’apprécie          50
La passion ne doit pas se vivre, elle se vit. Simplement. Nous ne faisons pas ce que nous aimons par obligation, mais seulement parce que nous le voulons profondément.
Commenter  J’apprécie          50
Aimer, c'est rattacher chaque ressenti, chaque image, chaque phrase à un souvenir de l'autre.
Commenter  J’apprécie          50
À chaque caresse qu’elle m’offre, je m’électrise un peu plus. Son souffle brûlant est aussi chaotique que le mien. J’ai de plus en plus de mal à me retenir de l’embrasser. Sa bouche est si près, je crois même que ses lèvres ont frôlé les miennes.

– Est-ce que c’est… bon ? demande-t-elle en continuant sa caresse sur ma virilité.

J’ai envie de lui dire la vérité, qu’elle me rend fou, que je suis fou d’elle, de plus en plus… Mais je ne suis que son professeur. À cet instant, je me dis que je suis foutu parce que je vais être incapable de tenir ce rôle très longtemps. Elle ne sera plus jamais mon élève dans ma tête.

– Devine, je lui réponds d’une façon que j’espère neutre. Sers-toi de tes sens.

Je remonte mes mains le long de son ventre, sa poitrine se gonfle. Je la plaque plus fort contre le mur. J’attrape sa poitrine. Elle se laisse faire. Ses seins sont petits mais fermes : ses tétons percent le tissu de sa robe. Je les taquine de mes pouces, elle gémit, cramponnée à ma nuque.

Elle se ressaisit, presse plus fort mon membre et me souffle, fidèle à elle-même :

– Tu respires de plus en plus vite, ton sang pulse fort contre ma paume, tes phrases sont de plus en plus courtes, et tes doigts vont laisser des marques sur mes seins.

– Et mes yeux ?

– Je n’en sais rien. J’ai tellement envie de t’embrasser.
Commenter  J’apprécie          20
Expression débile. Refaire sa vie. Je n’avais aucune intention de la refaire, je l’améliorais. Nuance. 
Commenter  J’apprécie          40
— Dis maman, tu n’es pas en colère ?
— Pourquoi voudrais-tu que je sois en colère ?
— Parce qu’il m’arrive d’avoir peur.
Je m’attendais à ce qu’il m’en parle et j’avais eu le temps de méditer sur ce point tout le reste de la journée. Je ne voulais ni le décevoir ni lui laisser penser qu’il pouvait être la cause de mes angoisses.
— Tu peux garder un secret, trésor ? (Il hocha la tête.) Surtout ne dis rien à Rick, c’est mon patient, et s’il savait ça, il n’aurait peut-être plus confiance en moi. (Il se redressa sur un coude et me sourit, partagé entre la fierté et l’amusement.) En vrai, je me fais constamment du souci pour toi, trésor. Pas seulement parce que tu es mon fils, ni à cause de ton petit cœur, mais parce que je t’aime si fort que le simple fait de penser que je ne pourrais plus te voir empêche le mien de fonctionner. Parfois, je pleure, d’autres fois je panique ou je mange des tonnes de chocolat, mais il me suffit d’imaginer ton petit sourire, de tendre l’oreille à ta petite voix ou de plonger mon nez dans tes cheveux pour savoir. Savoir que tu es là et que tu me donneras assez de courage pour oublier que j’ai peur.
Ma voix semblait lointaine tant mon sang pulsait dans mes oreilles.
— Je suis ton superpouvoir, alors ? s’extasia-t-il.
— Oui, trésor. Mon superpouvoir contre la peur. 
Commenter  J’apprécie          10
— À mon école, je suis le seul à ne pas avoir de papa.
Je déglutis. Je pouvais lui apprendre à faire du surf, lui montrer comment faire rougir sa mère, lui trouver de nouvelles cachettes pour ses bonbons, mais le sujet paternel, ça n’était pas mon fort.
— Tu sais, Ethan, commençai-je, l’important, ça n’est pas tellement d’en avoir un, c’est surtout d’être aimé par les personnes qui nous entourent. 
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Sophie S. Pierucci (508)Voir plus

Quiz Voir plus

Qui a écrit cette oeuvre?

Qui a écrit 1984 ?

H.G Wells
O Wells
S Beckett
G Orwell

11 questions
10559 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}