Citations de Sophie Tal Men (411)
Il sourit à ce petit bout de femme solaire et lui emboîta le pas, incapable de lui résister. Qu'exprimait son visage, à elle ? L'Intelligence, assurément. Un côté pétillant, empathique, et une ténacité surprenante. Pas étonnant qu'elle fût l'amie de Sarah.
- Cet homme a sauvé mon enfance.
- Il a gâché la mienne.
Si la mort était un choix, serait-elle moins effrayante ?
- Tu restes en Bretagne ?
- Évidemment, quelle question !
Si tu prends le monde comme il vient, il te prendra doucement.
Va où le vent te berce... Va où le vent te berce et fais-toi confiance.
Le doute est le moteur de la création.
" La colère ne fait que distraire de la tristesse."
John Green , Qui es-tu Alaska ?
Son doigt marquait de petits cercles au milieu du front des nouveau-nés. Juste un effleurement lent et constant entre les cils, comme la ronde d'une fourmi. Ça lui était venu comme ça, naturellement. Un souvenir enfoui peut-être ou bien avait-il vu cela dans un film. À chaque fois, il s'étonnait de voir son index - si gros sur ces minois si fragiles- capable d'autant de délicatesse.
Surtout qu'ils n'y résistaient pas !....
Au bout de quelques secondes;, leurs paupières se mettaient à cligner puis à s'alourdir....
« Qui ne se plante pas, ne pousse jamais ».
« Le courant se diffuse entre leurs doigts, comme une synapse entre deux neurones. Un influx silencieux et primitif qui éveille leurs sens et leur désir ».
Il réalisait maintenant à quel point la vie pouvait être courte et imprévisible et qu'il y avait urgence à rattraper ses erreurs.
Selon un proverbe anglais : une joie partagée est une double joie, une peine partagée est une demi-peine...
P 466
Quand je me regarde, je me désole ; quand je me compare, je me console, lui souffla-t-elle un soir, après avoir évoqué sa solitude.
Dans tous les lieux de culte que j'ai pu visiter à travers le monde, il y avait des bougies. Peu importe les religions, les cultures, elles ont un côté universel que je trouve fascinant.
À cet instant précis, une fillette - quelque part sur cette terre - avait eu besoin de ses bras pour mourir dignement. De son regard dans le sien pour dire au revoir au monde qui l'abandonnait. Et il comptait bien honorer sa mission jusqu'au bout.
Une étrange sensation l'envahit soudain, un mélange d'émerveillement et de mélancolie. Des émotions contradictoires qui lui rappelèrent celles qu'il avait éprouvées ces dernières heures en compagnie d'Olivia.
"aller doucement n'empêche pas d'avancer" proverbe africain.
Les jours suivants, l’île exerce son pouvoir sur Marie-Lou. Le temps s’arrête et la laisse en paix. Elle dort, elle lit, elle cicatrise.
Matthieu | p.278
Pas besoin de grands discours, les silences suffisent.
Marie-Lou | p.163