Citation de Toocha
J'ai été pris de vertige. Les caméras, les micros, tous ces journalistes qui parlaient à la fois. Que savaient-ils de moi ? De notre lutte ? Que venaient-ils faire là ? Entendre quoi ? Apprendre quoi ? Rapporter quoi ?
Pour eux, la guerre avait été tellement facile à raconter. Les gentils Britanniques, les méchants terroristes. Tout était dit. Ils ne croyaient pas au cessez-le-feu. "Manœuvre", "tactique", ils ont puisé leurs titres dans le grand sac à doutes. Quand il leur a fallu se rendre à l'évidence, ils ont confondu volonté politique et reddition militaire, puis se sont détournés de nous. La paix ? Pas intéressant. L'espoir est plus difficile à vendre que la crainte. Et soudain, sans crier gare, voilà qu'ils avaient un traître à se mettre sous la dent, un espion, un frisson. Un vieux relent de guerre.
Pour eux, la guerre avait été tellement facile à raconter. Les gentils Britanniques, les méchants terroristes. Tout était dit. Ils ne croyaient pas au cessez-le-feu. "Manœuvre", "tactique", ils ont puisé leurs titres dans le grand sac à doutes. Quand il leur a fallu se rendre à l'évidence, ils ont confondu volonté politique et reddition militaire, puis se sont détournés de nous. La paix ? Pas intéressant. L'espoir est plus difficile à vendre que la crainte. Et soudain, sans crier gare, voilà qu'ils avaient un traître à se mettre sous la dent, un espion, un frisson. Un vieux relent de guerre.
