Spoonky C.L.

Je remercie les équipes de Babélio et des éditions Evidence pour m’avoir permis de découvrir ce récit. J’adore lire les romans autobiographiques et les témoignages. J’adore « m’imprégner » de la vie des autres … ressentir ce qu’ils ressentent. C’est donc avec beaucoup d’intérêt que j’ai souhaité lire ce livre. Le thème annoncé m’attirait particulièrement, moi qui ai dans mon entourage une personne souffrant d’agoraphobie. Tout me semblait rassemblé pour que je puisse apprécier cette lecture. Sauf que … ce ne fût pas le cas !

Je ne juge pas ici du vécu de l’auteure, mais de sa manière d’en parler. Malheureusement, son style d’écriture « parlé », parfois trop familier, m’a éloigné du son récit. Je n’ai pas compris pourquoi elle a choisi un tel langage. D’autre part, ce « bébé roman », comme elle l’appelle, aurait pu être bien plus court s’il n’y avait pas autant de répétitions (« personne ne comprend … »). Navrée, mais en refermant ce livre, je n’ai rien appris que je ne savais déjà. À mes yeux, ce n’est pas un témoignage qui permet à un non agoraphobe de mieux appréhender cette maladie. Je suis totalement restée hermétique au récit alors que le sujet m’intéresse grandement. Je voulais comprendre. Mais l’auteure a décidé que les non-agoraphobes ne pouvaient le faire et donc ne s’est pas donné la peine d’essayer de nous le faire comprendre et nous a donc volontairement exclu.

L’éditeur, quant à lui, devrait (correctement) relire les épreuves avant de les envoyer en édition … parce que les coquilles, en veux-tu, en voilà ! Des phrases inachevées coupées par le début d’une nouvelle … Des préfixes différents collés les uns aux autres … Bref, ce n’est pas très sérieux. Autant que le choix de couverture et de format qui mériterait une ambiance un peu plus sérieuse pour un tel sujet. En ouvrant l’enveloppe, j’ai cru qu’il s’agissait d’une BD destinée aux enfants … De quoi me mettre dans de bonnes dispositions pour découvrir le récit …

Bref ! Un témoignage qui a sûrement fait du bien à l’auteure (et, c’est déjà bien !), mais qui selon moi n’aide pas énormément. Un témoignage qui n’éclaire pas peut, selon moi, difficilement aider autrui. Quand on souffre d’une quelconque différence et qu’on fait des recherches dans de tels écrits, on a besoin de comprendre, de ressentir … Ce sont des éléments qui manquent. C’est un livre que je proposerais à mon amie agoraphobe, mais malheureusement, c’est un livre qui, je le sais par expérience, ne trouvera que peu d’intérêt à ses yeux. Malgré tout, je salue le courage de l’auteure. Parce qu’il en faut pour témoigner de sa propre vie.

Merci à Babelio et Evidence Editions pour cette lecture insolite.

La couverture est bien trouvée. Elle montre une jeune femme comme emprisonnée avec plein de gens autour.

Ce livre est un témoignage d'une personne agoraphobe, qui a eu ses espoirs, ses doutes, ses désillusions, ses échecs et ses réussites. Elle explique bien que comme dans la majeure partie des cas, l'agoraphobie peut se déclencher différemment chez les gens. Tous se retrouvent dans certains situations et se sentent moins seul(s), abandonné(s), incompris, mais tout le monde ne le vit pas pareillement. Même si pour tous, cela va être loin d'être une sinécure.

Tout comme pour l'autisme, etc ... Nous pouvons voir qu'il a surtout été difficile de trouver ce qu'elle avait, de mettre un mot dessus, pour soigner, comprendre, apprendre à vivre avec.

Elle nous fait sourire, et vivait à une époque où on parlait moins de tout cela, connaissait moins. Elle se livre à nous de manière touchante, et pourrait nous faire pleurer.

Mais son style d'écriture n'est pas prenant, il manque quelque chose. Je me doute qu'elle a mis des initiales pour ne pas mettre le vrai prénom des gens, mais cela fait qu'on ne se souvient plus vraiment de qui est qui, que cela nous passe un peu au-dessus de la tête.

Je ne suis pas certaine non plus qu'elle arrivera à mieux toucher tous les non agoraphobes, à faire comprendre aux gens.

Mais elle exprime bien que de simples choses peuvent devenir très difficiles pour un(e) agoraphobe.

Elle a également eu de la chance d'avoir sa famille. Et ce genre d'épreuve fait vite le tri dans les amis. Elle parle bien de l'ironie de la vie, et de combien elle peut être cruelle, et que là ça concerne vraiment tout le monde.

Son cas est vraiment particulier, et montre aussi combien les choses ne tiennent qu'à un fil. Dans la nature aussi. Elle était très extravertie avant.

Les références sont plaisantes et intéressantes et permettent de mieux rentrer dans sa vie, son époque.



Un livre intéressant sur un sujet très complexe, mais il m'a manqué quelque chose.

Le commentaire de Martine :

C. L. Spoonky nous dévoile petit à petit sa réalité, sa vie avec sa phobie sociale. L’agoraphobie est une maladie qui rend la vie de l’être humain qui souffre, dans un état assez angoissant. L’histoire de l’auteure est reprise de sa jeunesse à aujourd’hui, comment elle a vécu les difficultés et les répercussions sur sa vie personnelle, relationnelle et sociale. Elle a, durant toutes ses années apprit à vivre avec cette maladie et aussi avec les effets secondaires qui se sont quelques fois accentuées et à d’autres moments où elle les a contrôlés plus facilement.

Un bon récit de vie, sous le signe de la confidence, de l’expiation, et de démystification de cette phobie sociale, de ses entraves, de ses petites victoires. C’est une lecture qui est très émouvante et on sent l’émotivité de l’auteure durant le parcours de l’écriture de son témoignage. Le témoignage de cette jeune femme forte qui s’est battue afin de vivre mieux avec sa maladie et apprivoiser les symptômes.

Je vous recommande cette lecture remplie d’espoir.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...

Je remercie tout d'abord les éditions Évidence éditions qui m'ont permis de lire ce roman qui traite de cette étrange maladie encore mal connue appelée l'agoraphobie.

Le thème de ce livre me plaisait bien et je dois dire qu'il me tentait pas mal, cependant j'avais un peu peur que ce soit uniquement une description de l'agoraphobie comme il en existe des centaines...

Et bien, je me suis trompé. Ce livre est vraiment différent de tous les autres livres qui abordent cette maladie. En effet, nous sommes ici témoins de la façon dont l'auteur vit son agoraphobie. Elle ne fait pas que nous décrire sa maladie mais nous explique comment elle vie concrètement avec au quotidien, les changements qui sont intervenus dans sa vie lorsqu'elle a commencé à en souffrir alors qu'à cette époque cette pathologie n'était pas encore reconnue ni connue, puis comment, petit à petit elle a appris à l'apprivoiser et à essayer de vivre avec.

J'ai beaucoup aimé découvrir cette maladie que nous pensons généralement être « la peur de la foule ». Mais j'ai appris, en lisant ce roman, que l'agoraphobie est beaucoup plus compliquée à vivre que cela, car une personne agoraphobe aura peur de la foule, mais aussi peur de sortir de chez elle, de se retrouver seule, peur des grands espaces, qu'ils soient surpeuplés ou déserts, et même peur de se retrouver avec une ou deux personnes qu'elle connaît pourtant très bien.

Ce roman est donc un vrai témoignage de ce qu'est la vie d'un agoraphobe, de l'apparition de la maladie à une presque guérison, en passant par les crises d'angoisse, l'incompréhension par lui-même mais aussi par son entourage, la peur, puis des moments de rémissions avant de replonger dans la maladie.

Ce fut un témoignage vraiment bouleversant qui m'a fait passer du rire aux larmes et des larmes au rire. La fin est cependant une note d'espoir bien qu'elle soit nuancée, je l'ai beaucoup apprécié, tout comme j'ai beaucoup aimé cette lecture.

C'est vraiment un livre que je recommande pour les personnes qui souffrent d'agoraphobie afin qu'elles puissent lire un vrai témoignage d'une personne qui est dans la même situation qu'elles, mais je le conseille également aux personnes qui ont dans leur entourage proche ou lointain quelqu'un qui souffre de cette maladie afin qu'ils puissent un peu mieux comprendre comment elle fonctionne. Je le recommande également aux personnes qui, comme moi, sont un peu curieuses et ont envie de découvrir cette maladie et le quotidien des malades...

J’ai été attirée par cette couverture et par le titre « Le journal de Justine M ». Je me suis dit, avant de découvrir ce livre, que cette histoire est écrite comme un journal.

Et c’est le cas : Justine se livre à vous à travers son journal intime. Vous découvrirez une adolescente solitaire, pas populaire, sans amis, se sentant rejetée. Elle vous livrera à travers son journal sa vie d’adolescente, ses déboires, ses interrogations, son mal être. Jusqu’à sa rencontre avec celle qui deviendra sa meilleure amie : Jody. Elle se livrera à vous, sans détour, sur cette rencontre qui changera sa vie pour toujours, sur la découverte de l’amitié, de faire parti d’une bande d’ados, ses joies, ses peines. La première fois où elle tombera amoureuse et ses chagrins. Un monde où l’adolescence est une période difficile, où on se cherche, où on cherche son identité en faisant ses propres expériences.

L’écriture est fluide. Spoonky s’est mis dans la peau d’une adolescente avec son propre langage (un langage d’ado), les questions que tout ado peut se poser, les relations entre sœurs parfois mouvementées, l’apprentissage de la vie, la découverte de soi.

Je me suis sentie, et peut être que vous aussi vous l’avez déjà vécu, comme une mère qui tombe sur le journal intime de sa fille. Pas le droit de lire, c’est interdit mais une force vous pousse à entrer dans l’intimité de votre fille. C’est ce que j’ai fait en lisant le journal de Justine : je suis entrée dans son intimité, j’aurais voulu la protéger, la conseiller, l’aider du mieux possible pour affronter un nouveau monde : celui de l’adolescence, la guider dans ses choix.

« Le journal de Justine M » est écrit en trois tomes que je découvrirais avec plaisir parce que je sais que Justine a encore beaucoup de chose à raconter et des révélations à nous faire.

A n'en pas douter, c'est une biographie avec beaucoup de sombre. Vivre toutes ces angoisses de petite tailles, de dents fortement touchées, d'anorexie, d'émétophobie, en plus de l'agoraphobie, ça fait un peu beaucoup pour une seule vie.

J'ai eu l'impression d'être dans la confidence, comme si elle m'avait confiée son journal intime.

J'ai appris à mieux comprendre une maladie que je connaissais au final pas, car le peu que je savait n'est vraiment rien en comparaison de ce qu'il y a à savoir.

Un moment m'a fait pensé à moi... "Chat" sur 6 12 12... en été 2003... J'ai vécu la même chose en même temps, avec moi aussi le coté étrange de la rencontre qui n'aurait pas dû pouvoir se faire, comme un destin qui force les choses :P Je me suis complètement reconnue. Et si vous ne savez pas ce qu'est "Chat" sur 6 12 12... Et bien ne reste plus qu'à lire le livre pour le savoir hihihi

En tout cas, je suis heureuse pour tous les agoraphobiques qui pourrait lire ce livre car ils apprendront ainsi que tout n'est pas perdu et que bien au contraire beaucoup reste possible, qu'il faut garder courage et espoir parce que avec les bonnes personnes dans les meilleurs conditions, tant reste possible.

Et puis je suis tellement ravie d’avoir découvert le visage de ma bisounours :) . Merci à toi de m'avoir fait savoir de quoi tu souffre, ce que cela est, ce que tu as vécu, ce que tu es devenue.

Je t'envoie une grosse bise intra-facebookienne ;) parce que ton livre m'a vraiment touchée. Le l'ai lu en un jour

Tout d’abord, je remercie Babelio et Evidence Editions pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'opération "Masse Critique".

Si pour nombre de lecteurs ce livre sera peut-être insignifiant, il ne l’est pas pour moi. Moi-même agoraphobe, je comprends parfaitement ce que ressent l’auteur car je me suis pas mal reconnue dans les situations dont elle parle. Alors oui, ce livre est loin d’être parfait, j'aurais aimé plus de détails sur son ressenti dans certains cas vécus, mais je trouve ça formidable d’avoir réussi à partager son expérience et de montrer qu’on peut avancer malgré tout. Ce livre n’est pas un roman, mais un témoignage qui parlera à certains. Pour ma part, ça a été le cas.