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Octobre de Søren Sveistrup
Avant d’aller jusqu’au bout de sa pensée, il perçoit un mouvement derrière lui, du côté du placard, et reçoit un premier coup sur la tête, suivi de plusieurs autres. Il fait tomber la lampe torche, des rais de lumière strient le plafond, qui se divise en une multitude d’images, comme lorsqu’on regarde dans un kaléïdoscope, tandis que les coups continuent de pleuvoir sur son visage et emplissent sa bouche de sang.
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Octobre de Søren Sveistrup
De la fenêtre de son bureau des officiers de la police judiciaire, au deuxième étage, Nylander aperçoit les vautours de la liberté d’expression, avec leurs téléphones portables, leurs caméras et leurs micros, devant l’entrée de la cour aux colonnades. (Albin Michel, p.109) |
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Octobre de Søren Sveistrup
Avec le temps, il avait accepté que l'appareil policier européen soit un colosse aux pieds d'argile, encombré d'une infinité de barrières politiques et juridiques, qui, au lieu de s'effacer, lui semblaient plus insurmontables d'année en année.
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Octobre de Søren Sveistrup
Depuis quelque temps, [...] pensait à la mort avec indifférence. Pas parce qu'il n'aimait plus vivre, mais parce que être encore en vie était devenu trop douloureux. Il n'avait pas consulté, il n'avait pas demandé d'aide à ses quelques rares amis et il n'avait écouté les conseils de personne. Il s'était contenté de fuir. Il avait couru aussi vite que ses jambes pouvaient le porter, l'obscurité sur ses talons, et parfois il avait réussi à la distancer. Il avait fait halte parfois, dans de petites oasis, dans des contrées étrangères, en Europe, ou son esprit s'était laissé distraire par des impressions inconnues et de nouveaux défis. Mais l'obscurité avait toujours fini par le rattraper. Et avec elle, les souvenirs et les visages des morts qui avec les années étaient devenus légion. Il n'avait personne, il n'était personne, et la dette qu'il avait accumulée n'était pas vis-à-vis des vivants. Il en était arrivé à penser que si la mort devait frapper, elle serait la bienvenue. Mais à présent qu'elle était là [...] il pense différemment. + Lire la suite |
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Octobre de Søren Sveistrup
Depuis quelque temps déjà, Hess pensait à la mort avec indifférence. Pas parce qu'il n'aimait plus vivre, mais parce que être encore en vie était devenu trop douloureux. Il n'avait pas consulté, il n'avait pas demandé d'aide à ses quelques rares amis et il n'avait écouté les conseils de personne. Il s'était contenté de fuir. Il avait couru aussi vite que des jambes pouvaient le porter, l'obscurité sur ses talons, et parfois il avait réussi à la distancer.
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Octobre de Søren Sveistrup
Le chagrin est un amour qui n'a plus de maison. Il faut vivre avec et tâcher de continuer d'avancer...
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Combien sont les mousquetaires dans ce best-seller d'Alexandre DUMAS père ?