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Citations de Sri Aurobindo (408)


Sri Aurobindo
Comme les animaux, la plupart des hommes sont poussés par les forces de la nature. Quelque soient les désirs qui se présentent, ils les assouvissent. Quelque soient les émotions qui viennent, ils les laissent jouer. Quelque soient les besoins physiques qu'ils éprouvent, ils cherchent à les satisfaire. Les activités et les sentiments des hommes sont dirigés par la nature vitale et physique.

(la liberté du mental)
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( Yoga de dieu )
« J’appelle dieu le principe neutre suprême et indivisible «
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Tu as droit à l’action, mais seulement à l’action, et jamais à ses fruits ; que les fruits de tes actions ne soient point ton mobile ; et pourtant ne permets en toi aucun attachement à l’inaction.

[47]
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Sri Aurobindo
On devient conscient d’une double existence en soi : celle de derrière qui est toujours calme et forte, et celle de surface qui seule est tourmentée et obscure. Mais si l’être véritable en arrière reste stable et si vous vivez en lui, l’agitation et l’obscurité restent uniquement à la surface.
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Sri Aurobindo
La Gîtâ, prenant la vie telle qu’elle est et non telle qu’elle pourra être dans un lointain avenir, demande comment cet aspect, cette fonction de la vie, qui sont vraiment un aspect et une fonction de l’activité humaine en général, peuvent s’harmoniser avec l’existence spirituelle.

(Commentaire de Shri Aurobindo)
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Les corps limités ont une fin, mais ce qui possède et emploie le corps est infini, illimitable, éternel, indestructible. Ainsi donc, ô Bhârata, lutte !

[8]
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Celui qui n’a ni égoïsme, ni sens de « moi » et de « mien », qui a pitié et amitié pour tous les êtres et n’a de haine pour nulle chose vivante, qui a dans le plaisir et la peine une égalité tranquille, qui a patience et miséricorde, celui qui a un contentement sans désir, la maîtrise constante du moi et la volonté et la résolution fermes et inébranlables du yogin, et un amour et une dévotion qui M’abandonnent tout le mental et toute la raison, celui-là M’est cher (...) égal envers l’ami et l’ennemi, égal dans l’honneur et l’insulte, le plaisir et la peine, la louange et le blâme, l’affliction et le bonheur, le chaud et le froid (tout ce qui affecte d’émotions contraires la nature ordinaire), silencieux, content et satisfait de toute chose et de chaque chose, non attaché ni à un être, ni à une chose, un lieu, un foyer, ferme en son esprit (parce qu’il est établi avec constance dans le plus haut Moi et fixé à jamais sur l’unique objet divin de son amour et de son adoration), cet homme M’est cher. (XII, 13-14 & 18-19)
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La voix du Suprême.
… Ô Satyavane, ô lumineuse Savitri,
Je vous ai envoyés anciennement sous les étoiles,
Double pouvoir de Dieu dans un monde ignorant,
Dans une création enclose fermée au moi sans bornes,
Pour faire descendre Dieu dans un monde insensible,
Soulever à l'immortalité les êtres terrestres.
Dans ce monde de ma connaissance et de mon ignorance
Où Dieu est invisible et où seul un Nom s'entend
Et la connaissance est piégée dans les frontières du mental,
Et la vie draguée dans les filets du désir
Et la Matière cache l'âme à sa propre vue,
Vous êtes ma Force à l'œuvre pour soulever le destin de la terre,
Moi-même qui meut l'immense remontée
Entre les extrêmes de la nuit de l'esprit et du jour.
Il est mon âme qui grimpe de la Nuit ignorante
A travers la vie et le mental et les vastitudes de la supra-nature
Jusqu'à la lumière divine du Sans-temps
Et mon éternité qui est cachée dans le Temps mouvant
Et mon immensité coupée par la courbe de l'Espace.
Il grimpe à la grandeur qu'il a laissée derrière lui
Et à la beauté et la joie d'où il est tombé
Et à la parenté de toutes les choses divines,
A la lumière sans bornes et à la vie illimitable
A la saveur sans fond de l'ineffable félicité
Au toucher de l'immortel et de l'infini.
Il est mon âme qui tâtonne pour sortir de la bête
Pour parvenir aux sommets de l'humanité et à la pensée lumineuse
Aux abords de la Vérité sublime.
Il est la divinité qui grandit dans les vies humaines
Et dans le corps des formes d'êtres terrestres,
Il est l'âme de l'homme qui grimpe à Dieu
Dans la Nature qui jaillit pour sortir de l'ignorance de la terre.
Ô Savitri, tu es le Pouvoir de mon esprit,
La voix révélatrice de mon Verbe immortel,
La face de la Vérité sur les routes du temps
Aiguillant l'âme des hommes sur les voies de Dieu.
Pendant que l'obscure lumière de l'Esprit voilé parle
Et tombe sur le total sommeil inconscient de la Matière
Comme un pâle rayon de lune sur une clairière dense,
Et que le Mental bouge dans une pénombre parmi de semi-vérités
Et le cœur humain connaît seulement l'amour humain
Et la vie est une forme imparfaite qui trébuche,
Et le corps compte ses jours précaires
Tu naîtras dans les heures douteuses de l'homme
En des formes qui cachent la divinité de l'âme
Et tu feras voir à travers les voiles de l'air incertain de la terre
Ma gloire qui s'enfonce comme à travers les nuages d'un soleil
Ou qui brûle comme un rare feu intérieur
Et emplit la vie des hommes de mon influence sans nom….
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109. - Le yoga n'est pas de l'ordre des idées, mais de celui l'expérience spirituelle intérieure. Le fait d'être simplement
attiré par un groupe quelconque d'idées religieuses ou spirituelles
n'amène aucune réalisation. Le yoga signifie un changement
de conscience ; une simple activité mentale ne provoquern
pas un changement de conscience, elle ne peut amener qu'une
transformation mentale. Et si votre mental est suffisamment
mobile il continuera de passer d'une chose à l'autre, jusqu'à la
fin, sans parvenir à aucune voie sûre ni à aucun havre spirituel.
Le mental peut penser, douter, questionner, accepter et retirer
son agrément, faire des formations et les défaire, prendre des
décisions et les annuler, jugeant toujours en surface et selon des
indications de surface, et par conséquent sans jamais parvenir à
une expérience profonde et ferme de la Vérité; par lui-même il
ne peut pas faire davantage. Il y a seulement trois moyens par
lesquels il peut faire de lui-même un canal ou un instrument de
la Vérité. Ou bien il doit tomber en silence dans le Soi et faire
place à une conscience plus grande et plus vaste ; ou bien il doit
se rendre passif à une Lumière intérieure et laisser cette Lumière
l'utiliser comme moyen d'expression; ou bien encore il
doit lui-même se tranformer du mental superficiel intellectuel
interrogateur qu'il est actuellement en une intelligence intuitive,
en un mental de vision capable de percevoir directement la
Vérité divine. (1, 74)
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L’adoration du divin, du deux-fois-né, du guide spirituel, du sage, la propreté, la rectitude morale, la pureté sexuelle, l’absence de meurtre et de violence à l’égard d’autrui – telle est l’ascèse du corps.

Un langage qui ne cause point de trouble à autrui, vrai, bienveillant et bienfaisant, l’étude de l’Écriture – telle est l’ascèse de la parole.

– Une joie claire et calme du mental, la douceur, le silence, la maîtrise de soi, l’entière purification du tempérament – telle est l’ascèse du mental.

Cette triple ascèse, pratiquée dans une foi suprêmement éclairée, sans désir pour son fruit, devenue harmonieuse, on la dit sattvique.

L’ascèse qui est entreprise pour obtenir des hommes honneur et adoration, par désir de gloire extérieure et de grandeur, et par ostentation, on la dit rajasique, instable et éphémère.

L’ascèse qu’on pratique dans un esprit brumeux et abusé, en s’imposant à soi-même effort et souffrance, ou encore en concentrant son énergie en la volonté de blesser autrui, celle-là est dite tamasique.

Donner de manière sattvique, c’est donner pour l’amour de donner et de faire du bien, et à qui ne donne rien en retour ; c’est donner dans de justes conditions de temps et de lieu et au juste bénéficiaire (celui qui en est digne, ou que le don peut réellement aider).

Donner de manière rajasique, c’est donner à regret, ou en se faisant violence, ou dans un but personnel et égoïste, ou dans l’espoir de quelque récompense.

– Le don tamasique est offert sans considération des conditions justes de temps, de lieu et d’objet ; il est offert sans souci des sentiments de celui qui le reçoit, et qui le méprise dans le temps même qu’il l’accepte. (XVII, 14-22)
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Chacun doit préférer suivre sa propre loi d'action, même imparfaite, plutôt que la loi d'autrui, même bien appliquée. On ne fait jamais le mal quand on agit selon la loi de sa propre nature.
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23 juillet 1923
(Un disciple :) Le Mahatma croit que la non-violence purifie celui qui la pratique.
Je crois que Gandhi ignore ce qui se produit vraiment dans la nature d’un homme qui adopte le Satyâgraha ou la non-violence. Il pense que de cette façon les hommes se purifient. Mais quand on souffre, ou qu’on se soumet volontairement à la souffrance, ce qui se passe, c’est que l’être vital se fortifie. Ces mouvements n’affectent que l’être vital, ils ne touchent aucune autre partie de la personnalité : vous ne pouvez vous opposer à la force qui vous opprime, et vous vous décidez à souffrir — cette souffrance est d’ordre vital et elle donne de la force. Lorsque celui qui a souffert de la sorte vient au pouvoir, il devient le pire des oppresseurs...
Ce que l’on peut faire, en revanche, c’est de transformer l’esprit de violence. Mais dans cette pratique du Satyâgraha, il n’est pas transformé. Quand on insiste sur un principe tellement exclusif, ce qui arrive, c’est que pharisaïsme, hypocrisie et malhonnêteté se mettent de la partie et il n’y a pas de purification du tout. C’est, comme je l’ai dit, en transformant l’impulsion de violence que peut venir la purification. À cet égard, l’ancien système en Inde était bien meilleur : l’homme qui avait un tempérament combatif devenait le kshatriya, et ainsi ce tempérament combatif était haussé au-dessus de l’influence vitale ordinaire. L’idée était de tenter de le spiritualiser. Cela a donné des résultats que la résistance passive ne peut pas et ne pourra pas obtenir. Le kshatriya était l’homme qui ne tolérait aucune oppression, qui la combattait jusqu’au bout ; c’était celui qui n’opprimait personne. L’idéal était ainsi...
Il y a aussi la question de l’unité hindou-musulmane que les tenants de l’école de la non-violence essaient de résoudre en se basant sur leur théorie.
Vous pouvez vivre en bonne entente avec une religion dont le principe est la tolérance. Mais comment est-il possible de vivre en paix avec une religion dont le principe est : « Je ne vous tolérerai pas » ? Comment allez-vous parvenir à réaliser l’unité avec ces gens-là ? Il est certain que l’unité hindou-musulmane ne peut pas se réaliser en partant du principe que les musulmans vont continuer à convertir des hindous tandis que les hindous ne convertiront aucun musulman. Il est impossible de bâtir une unité sur une telle base. La seule façon de rendre les musulmans inoffensifs est peut-être de leur faire perdre leur foi fanatique en leur religion...
La religion musulmane est née dans des circonstances telles que ses adeptes n’en ont jamais oublié l’origine.
Cela a été le résultat de la résistance passive qu’ils ont pratiquée. Ils ont souffert et souffert jusqu’à ce qu’ils soient assez forts, et alors, quand ils ont eu le pouvoir, ils se sont mis à persécuter les autres férocement...
Le point de vue de Gandhi, c’est qu’il ne se soucie pas d’éliminer la violence qui existe chez les autres ; ce qu’il veut, c’est observer lui-même le principe de non-violence.
C’est l’une des violences de celui qui pratique le Satyâgraha que de ne pas se préoccuper de la contrainte qu’il fait peser sur les autres. Ce n’est pas de la non-violence — ce n’est pas l’« ahimsâ ». La vraie « ahimsâ » est un état d’esprit ; cela ne consiste ni à agir physiquement ou extérieurement, ni à se garder d’agir. Toute contrainte dans l’être intérieur est une violation de l’ahimsâ.
Par exemple, quand Gandhi a jeûné au moment de la grève des filatures à Ahmedabad, pour régler le problème entre patrons et ouvriers, il y avait une sorte de violence exercée sur les autres. Les patrons ne voulaient pas être responsables de sa mort et c’est pour cela qu’ils ont cédé, sans être convaincus par sa façon de voir, bien évidemment. C’est une sorte de violence qui leur était faite. Mais dès qu’ils ont vu que la situation était normale, ils sont revenus à leurs idées d’avant. La même chose est arrivée en Afrique du Sud. Il a obtenu là-bas quelques concessions par la méthode de la résistance passive et quand il est reparti en Inde, c’est devenu pire qu’avant.
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La faiblesse du cœur humain ne désire que des vérités agréables et réconfortantes, ou, à défaut, des fables aimables ; elle ne veut pas de la vérité intégrale où tant de choses ne sont ni claires ni plaisantes ni confortables, mais dures à comprendre et plus dures à supporter.
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Ce qui conserve toujours son entière valeur, c’est ce qui est universel et qui en outre a été éprouvé, vécu et vu avec une vision plus haute que la vision intellectuelle.
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La vie que vous menez cache la lumière que vous êtes…
Vous étiez faits de la substance de l’Immortel
Vos actes peuvent être de rapides foulées révélatrices
Votre vie, un moule changeable pour les dieux qui grandissent
Un Voyant, un puissant Créateur est dedans…
Auteurs des grandes métamorphoses terrestres c’est à vous qu’il est donné
De traverser les dangereux espaces de l’âme…
Et d’affronter l’infini dans sa demeure de chair
Et que cette vie devienne les millions de corps de l’UN.
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Bande Mataram
Je te salue, ô Mère,
riche en eaux et riche en fruits,
rafraîchie par les vents du sud,
noire de récoltes
La Mère !
Et tes nuits pleines de joie
dans la gloire du clair de lune,
et tes plaines somptueusement
vêtues d’arbres en fleur,
la douceur de ton rire, la douceur de ta voix,
La Mère, dispensatrice de faveurs et de félicité.
Terrible avec le cri poussé
par soixante-dix millions de gorges,
et le fil tranchant des épées brandies
par deux fois soixante-dix millions de mains,
Qui a dit, Mère, que tu étais faible ?
Détentrice d’une force innombrable,
Je salue celle qui sauve
Je salue celle qui met en déroute
les armées de ses ennemis
la Mère !
Tu es connaissance, tu es dharma
tu es notre cœur, notre âme, notre souffle.
Dans le bras, tu es force, Ô Mère,
Dans le cœur, Ô Mère, tu es amour et foi,
et c’est ton image que nous adorons
dans tous les temples.
Car tu es Dourga brandissant
ses dix armes de guerre,
Lakshmi jouant au milieu des lotus
et la Muse de toutes les inspirations.
Je te salue !
Je m’incline devant toi, déesse de prospérité,
pure et sans pareille,
riche en eaux et riche en fruits,
toi, la Mère !
Je te salue,
Mère au teint sombre, âme pure,
souriant avec douceur, dans la gloire de ta parure,
Détentrice des richesses, Dame d’abondance,
La Mère !
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Il doit entrer dans l’éternité de la Nuit
Et connaître les ténèbres de Dieu comme il connaît son soleil.
Pour cela, il doit descendre dans le trou,
Pour cela, il doit envahir les Vastitudes douloureuses.
Impérissable et sage et infini,
Il doit quand même faire route par l’Enfer pour sauver le monde.
Il émergera dans l’éternelle Lumière
A la frontière où tous les mondes se rencontrent.
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Autour de la mort, la vie de Savitri grandissait comme l'assaut d'un océan.
…………
Son corps était mangé par la lumière, son esprit dévoré.
Finalement il savait l'inévitable défaite
Et il a laissé crouler la forme qu'il avait portée,
Abandonnant l'espoir de faire sa proie de l'âme de l'homme
Et de forcer l'esprit immortel à être mortel.
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Âme dans l’Ignorance



Âme dans l’Ignorance, éveille-toi de sa stupeur.
Flammèche du feu-du-monde, étincelle de Divinité,
exalte ton mental et ton cœur dans la splendeur.
Soleil dans l’obscurité, recouvre ton éclat.
Une, universelle, embrassant la création,
cesse de tourner sur la roue avec l’inconsciente Nature,
sens-toi née de Dieu, connais-toi immortelle.
Hors du temps, recouvre ton existence éternelle.

/Traduction Français Cristof Alward-Pitoëff
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Un esprit méditatif tourné vers la solitude et qui s'écarte du vain bruit des foules et des assemblées des hommes, une perception philosophique du vrai sens et des vastes principes de l'existence, une tranquille continuité de connaissance et de lumière intérieures spirituelles, le yoga d'une dévotion sans défaillance, l'amour de Dieu, l'adoration constante et profonde de la Présence universelle et éternelle — telle est déclarée la connaissance ; tout ce qui est opposé à cela est ignorance.
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