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Citations de Sri Aurobindo (409)


La pensée n’est pas essentielle à l’existence et n’en est pas la cause, mais c’est un instrument pour devenir : je deviens ce que je vois en moi-même. Tout ce que la pensée suggère, je puis le faire; tout ce que la pensée révèle en moi, je puis le devenir. Telle devrait être l’inébranlable foi de l’homme en lui-même, car Dieu habite en lui.
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Si tu veux que l’humanité progresse, jette bas toute idée préconçue. Ainsi frappée, la pensée s’éveille et devient créatrice. Sinon elle se fixe dans une répétition mécanique qu’elle confond avec son activité véritable.
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Transforme l’individu divisé en la personnalité cosmique; que tout en toi soit divin. Tel est ton but.
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Le sacrifice, c’est ce don que l’homme fait à la Nature supérieure ou divine de ce qu’il possède en son être, avec pour résultat l’enrichissement supplémentaire de son humanité que lui prodigue la générosité des dieux. La richesse ainsi acquise constitue un état d’abondance, prospérité, félicité spirituelles, qui donne lui-même le pouvoir de voyager et la force de lutter. Car le sacrifice est un voyage, un cheminement; le sacrifice lui-même voyage, conduit par Agni sur la voie divine montant vers les dieux, avec pour modèle l’ascension jusqu’au monde divin de Svar effectuée par les ancêtres Angiras. Leur sacrifice itinérant est aussi une bataille, car les Panis, Vritras et autres pouvoirs du mal et du mensonge s’y opposent, et le combat d’Indra et des Angiras contre les Panis est un épisode majeur de cet affrontement.
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Tu pleures ceux que tu ne devrais pas pleurer, et cependant tu dis des paroles sages. L’homme éclairé ne s’endeuille ni pour les vivants ni pour les morts.
Il n’est pas vrai qu’il y ait eu un temps où Je n’étais pas, ni toi, ni ces rois des hommes ; il n’est pas vrai non plus qu’aucun de nous doive jamais, dans l’avenir, cesser d’être.

[11-12]
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La pitié d’Arjuna est une forme de complaisance envers soi ; c’est le recul physique nerveux devant l’acte du massacre, le recul égoïste, émotif du cœur devant la destruction des dhritarâshtriens parce qu’ils sont « sa propre famille », et que, sans eux, la vie serait vide.

[Commentaire de Sri Aurobindo]
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Le monde entier est un mouvement subjectif de l’Esprit. Il est changeant et éphémère en toutes ses formations et dans toutes ses apparences ; sa seule éternité est une éternité de renouvellement ; sa seule stabilité celle d’une ressemblance, d’une fixité apparente de ses rapports d’organisation.
Dans l’univers, chaque objet distinct est, lui-même, l’univers total, se présentant sous un certain mode, sous un certain aspect de son mouvement. Le microcosme est un avec le macrocosme.Cependant, dans leur relation de principe moteur et de mouvement effectif, ils sont contenant et contenu, le monde dans le monde, mouvement dans le mouvement. Ils s’y replonge sans cesse, y trouvant la source de toutes ses activités. C’est pourquoi l’on dit qu’il est soumis à ses lois., qu’il fait partie de la Nature cosmique.
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Mais notons que la paix, la silence et le nirvâna, ne sont pas nécessairement le seul aboutissement de l'ouverture vers le haut. Non seulement le sadhâk prend conscience d'une paix, d'un silence, d'une étendue immenses et finalement infinis, au-dessus de lui, au-dessus de sa tête pour ainsi dire, et s'étendant dans tout l'espace physique et supraphysique, mais il peut prendre conscience d'autres choses aussi : d'une vaste Force en laquelle est tout pouvoir ; d'une vaste Lumière en laquelle est toute connaissance ; d'un vaste Ânanda en lequel est toute béatitude et tout ravissement.
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La vie spirituelle (adhyâtma-jîvana), la vie religieuse (dharma-jîvana) et la vie humaine ordinaire, dont fait partie la morale, sont trois choses très différentes; il faut savoir laquelle on désire et ne pas confondre les trois. La vie ordinaire est celle de la conscience humaine moyenne séparée de son vrai Moi et du Divin et régie par les habitudes courantes du mental, de la vie et du corps qui sont les lois de l'ignorance.
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Chaque fois que le dharma s’efface et que monte l’injustice, alors Je prends naissance. – Pour la libération des bons, pour la destruction de ceux qui font le mal, pour mettre sur le trône la Justice, Je prends naissance d’âge en âge. – Celui qui connaît ainsi dans leurs justes principes Ma divine naissance et Mon œuvre divine, celui-là, quand il abandonne son corps, il n’a pas à renaître, il vient à Moi, ô Arjuna. (IV, 7-9)
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Derrière toutes les grandes religions, c'est-à-dire derrière le côté exotérique de leur foi et de leur espoir, de leurs symboles, derrière les vérités éparses et les limitations des dogmes, il existe un côté ésotérique de discipline intérieure et d'illumination spirituelle qui donne la possibilité de connaître toutes les vérités cachées, de les réaliser, de les posséder.
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Sans doute est-il difficile d'harmoniser la vie divine avec la vie humaine, difficile d'être en Dieu et pourtant de vivre en homme, mais justement, nous sommes ici-bas pour résoudre la difficulté, non pour la fuir.
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La Connaissance est là, cachée dans l'Ignorance même; il s'agit de la dévoiler plutôt que de l'acquérir.
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Le développement de l'être sur terre doit aussi déterminer la direction qu'il prend après la mort.
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L'ego n'existe que par ses limites, et il périt par la perte de ses limites.
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Rien ne saurait émerger de la Matière qui n'y soit déjà contenu. La Matière aussi est Brahman; elle n'est rien d'autre que Brahman, elle n'est pas différente de Brahman. L'univers est une diffusion du divin. Tout dans l'espace et le temps infinis, l'individu, sa concentration dans les limites de l'espace et du temps.
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L’Esprit est l’Atman, Brahman, le Divin essentiel.

Quand le Divin unique manifesta la multiplicité toujours inhérente en lui, ce Soi essentiel, ou Atman, devient pour cette manifestation l’être central qui d’en haut préside à l’évolution de ses personnalités et de ses vies terrestres ici-bas, mais il est lui-même une partie éternelle du Divin, antérieur à la manifestation terrestre, parâ prakritir jîvabhûta.

Dans cette manifestation inférieure, aparâ prakriti, cette partie éternelle du Divin apparaît comme l’âme – étincelle du Feu divin – qui sert d’appui à l’évolution individuelle et soutient l’être mental, vital et physique. L’être psychique est cette étincelle qui grandit et devient un feu, évoluant avec le développement de la conscience. L’être psychique est par conséquent évolutif et non pas, comme le jîvâtman, antérieur à l’évolution.

Mais l’homme n’a pas conscience du soi ou jîvâtman, il n’a conscience que de son ego, ou bien de l’être mental qui dirige la vie et le corps. Pourtant, en allant plus profondément, il peut prendre conscience de son âme ou être psychique comme de son centre véritable, le purusha dans le cœur. Le psychique est l’être central dans l’évolution, il émane du jîvâtman, partie éternelle du Divin, et il le représente. Dans l’état de pleine conscience, le jîvâtman et l’être psychique se joignent.

L’ego est une formation de la nature ; mais il n’est pas une formation de la seule nature physique ; aussi ne cesse-t-il pas avec le corps. Il y aussi un ego mental et vital.

La base de la conscience matérielle ici-bas n’est pas seulement l’ignorance, mais l’inconscience – c’est-à-dire que la conscience est enveloppée dans la forme de la matière et dans l’énergie de la matière. Ce n’est pas seulement la conscience matérielle, mais aussi la conscience vitale et la conscience mentale qui sont séparées de la vérité par l’ignorance. (pp. 146-147)
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Le calme, même quand il semble au début être une chose négative, est si difficile à atteindre que d’en avoir tant soit peu doit être considéré comme un grand pas.

En réalité, le calme n’est pas une chose négative ; il est la nature même du Sat-Purusha et la fonction positive de la conscience divine. Quoi qu’on cherche, quoi qu’on atteigne, il faut conserver le calme. Même la connaissance, le pouvoir, l’ânanda, s’ils viennent et ne trouvent pas ce fondement, sont incapables de rester et doivent se retirer jusqu’à ce que la pureté et la paix divines du Sat-Purusha soient établies de façon permanente.

Aspirez au reste de la divine conscience, mais d’une aspiration calme et profonde. Elle peut être ardente aussi bien que calme, mais elle ne doit pas être impatiente, agitée, ni pleine de véhémence rajasique.

C’est seulement dans un être et un mental tranquilles que la vérité supramentale peut édifier sa vraie création. (p. 34)
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Sri Aurobindo
Dans l’esprit calme, c’est la substance de l’être mental qui est tranquille, si tranquille que rien ne la trouble.
Si des pensées ou des activités se produisent, elles ne surgissent pas du tout de l’esprit, mais elles viennent du dehors et traversent l’esprit comme un vol d’oiseaux traverse le ciel dans un espace sans vent.
Il passe, ne trouble rien, ne laissant aucune trace.
Même si un millier d’images ou les événements les plus violents la traversent, la tranquillité demeure comme si la texture même de l’esprit était une substance de paix éternelle et indestructible.
Un esprit qui a atteint ce calme peut commencer à agir, et même avec intensité et puissance, mais il conservera sa tranquillité fondamentale - ne produisant rien de lui-même, mais recevant de Là-haut et lui donnant une forme mentale sans ajouter quoi que ce soit du sien, calmement, sans passion, bien qu’avec la joie de la Vérité, le pouvoir heureux et la lumière de son passage.
(Bases of Yoga)
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 Inadéquate aussi est la très fréquente tentative de mésalliance entre le vital et le spirituel, entre une expérience mystique au-dedans et un paganisme esthétique, intellectuel et sensuel au-dehors, ou un hédonisme exalté qui s’appuie sur l’expérience mystique et se satisfait d’un vernis spirituel; c’est là un compromis précaire qui ne réussit jamais et reste aussi loin de l’intégralité de la Vérité divine que l’est son opposé puritain. Toutes sont les solutions boiteuses du mental humain faillible qui cherche à tâtons une transaction entre les hauts sommets spirituels et les petits motifs ordinaires du mental et du vital. Quelle que soit la vérité partielle qui se cache derrière ces formules, cette vérité ne peut être acceptée qu’après avoir été élevée au niveau spirituel, mise à l’épreuve de la Conscience de Vérité suprême et extirpée de la souillure et de l’erreur de l’Ignorance.
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