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Critiques de Stanislas Wails (15)
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Le deuxième texte

D’emblée, le titre à la résonance volontairement beauvoirienne donne le ton de cet ouvrage original. Les personnages féminins de romans, contes, poèmes, pièces de théâtre, bandes dessinées, films, peintures, en sont les héroïnes, hier discrètes elles passent aujourd’hui au premier plan. Elles entrent dans la lumière, élèvent la voix, on les écoute, on les regarde.



Une nouvelle respiration, une seconde chance pour elles. La même histoire, un autre regard. Ainsi, ces femmes font un pas de côté, s’éloignent de l’homme qui souvent dresse un rempart entre elles et les feux de la rampe.



Ainsi, 30 textes-images-photographies de 30 jeunes auteurs, artistes et auteurs aguerris défilent sous nos yeux, des réécritures d’œuvres célèbres, autant de femmes flamboyantes. Parmi elles : La Reine – Blanche-Neige des Frères Grimm – , Nadja – d’André Breton – , Pénélope – L’Odyssée d’Homère – , Elvire – Dom Juan de Molière – , Danaé – de Gustav Klimt – , la Schtroumpfette – de Peyo – , Billie Dabney – Big Sur de Jack Kerouac – , Phénice – Bérénice de Jean Racine – , Wilma – Les Pierrafeu – de Wanna et Barbera – , Lola – Voyage au bout de la nuit de Céline – , la compagne de Prévert – les feuilles mortes de Jacques Prévert – , Kay Adams – Le Parrain de Coppola -…



Bravo aux éditeurs des Femmes d’à côté, les étudiants de la promotion 2016-17 du master 2 « Création éditoriale multisupports » de l’université Paris-Sorbonne, pour ce livre singulier et passionnant sur les personnages féminins secondaires que vous avez su porter aux nues.
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Deux

Clorinde (ce prénom, tout un programme) est une jeune étudiante en cinéma. Attirée à la fois par deux garçons séduisants et intrigants croisés dans un café, l'un scénariste l'autre réalisateur, le hasard l'emmène à choisir Simon.



C'est un roman en deux parties. La première est légère comme des papillons dans le ventre, comme un film de Truffaut où une jeune femme se partagerait entre deux garçons, comme la robe d'une jeune fille qui court dans les rues de Paris. Légère comme le début d'une histoire d'amour, légère comme cette jolie couverture printanière, légère comme le prénom d'une jeune fille qui sonne comme un opéra.



Puis l'histoire bascule vers le récit détaillé de la préparation d'un tournage (l'auteur, dont c'est le deuxième roman, s'y connait puisqu'il est, "la plupart du temps", assistant réalisateur) lorsque Clorinde est engagée comme stagiaire sur le film écrit par Simon. Dans le stress et l'excitation, alors que Clorinde découvre un nouvel univers, évidemment l'histoire d'amour s'y perd, les sentiments se diluent et la jolie stagiaire a la tête qui tourne. Tu l'as compris, c'est une histoire charmante à lire les pieds nus dans l'herbe - c'est d'ailleurs ce que j'ai fait.
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La maison Matchaiev

Dans les familles, il y a des secrets.

Ils peuvent faire naître de très beaux livres, comme en témoignent récemment Hélène Gestern [fr], Laurence Tardieu [fr]ou Delphine de Vigan [fr].



Dans les familles, il y a des maisons, aussi.



Celle des Matchaiev est en Bourgogne.

Les héritiers, Joshua, Anne et Pierre, jeunes parisiens entre 20 et 30 ans n'y sont pas retournés depuis que leur père, Sergueï, s'y est suicidé.



Ranger la maison, remuer les souvenirs, retrouver les odeurs d'un passé tumultueux mais néanmoins heureux est douloureux parce que "c'est comme ça la vie. On regrette toujours de ne pas avoir assez profité de ce qu'on a perdu, ça ne veut pas dire que c'est vrai. C'est juste une manière détournée d'exprimer sa tristesse."



Stanislas Wails livre une peinture tendre et sensible de cette génération (peu représentée dans la littérature).

De ses quêtes amoureuses ("l'aimé n'est-il que le symptôme vivant de celui qui l'aime ?"), de ses difficultés de communication ("André et Maël ne s'entendaient ni ne se comprenaient : au fond, n'est-ce pas le meilleur moyen pour discuter? " )



Et nous offre un très beau roman mélancolique comme les ragas de musique indienne qu'écoute Anne, "une musique triste. Une très belle tristesse, noble, pleine, s'avançant comme une reine en exil qui n'aurait pas renoncé à porter les robes et les parures du temps de sa splendeur, malgré les pièces vides et le froid alentour."




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La maison Matchaiev

On débute notre lecture par une lettre de Sergueï et ce n'est pas n'importe quelle missive, c'est une lettre d'adieu à ses trois enfants, ses trois bonheurs. Loin d'être seulement triste, elle est émouvante, sincère, vive et étonnamment pleine de vie. Elle nous touche alors qu'on ne le connait même pas. Alors imaginez l'effet qu'elle va produire sur ses enfants…

Assez courte, elle reste une magnifique introduction au reste du récit.



Ce dernier aussi est plein de vie, de tranches d'existences que l'on met bout à bout pour enfin comprendre qui est qui et pour qui. Cela reste frais, vivace, piquant, rythmé comme toutes les journées bien remplies de ces jeunes gens qui sont les protagonistes principaux de ce roman.

Je me suis laissée prendre par cette écriture sans fioritures, mais riche. Les pages ont assez vites défilées sans que je m'en rende compte. J'ai été happée par l'intrigue à la fois ordinaire et nouvelle.

En effet, voilà une situation plutôt courante : un décès, une maison, des héritiers assez jeunes, des dettes… Qu'est-ce qu'on fait ? On garde ou on vend ?



Les personnages sont centraux et c'est sur eux que repose vraiment en fin de compte toute l'histoire. La maison est un prétexte, un noyau qui attire les trois enfants de Sergueï et les obligent donc à se voir, se revoir, à échanger ou pas…

Ils sont attachants, très réels, palpables ou au moins très présents pour le lecteur qui les croit véridiques au possible. Ils sont tangibles, crédibles, en bref, ils sont authentiques et nous ressemblent.

Les scènes s'enchainent, sont d'une grande vivacité et quand on sait que Stanilas Wails a travaillé avec Alains Resnais, on ne peut , en effet, s'empêcher de faire le rapprochement avec certains films de ce dernier. Il y a de cela aussi. C'est un ouvrage au final extrêment dynamique et visuel. Même les dialogues semblent plus vivants que d'ordinaire (dans les romans). Il y a un souffle de vie indéniable dans cette écriture.



On se retrouve dans ce texte, mais on y perçoit aussi une certaine différence comme avec cette famille, les Matchaiev (d'origine Russe). C'est semblable et tout à la fois différent.

Voilà qui peut paraître fort étrange et pourtant je ne pense pas être la seule a avoir déjà ressenti cette impression.

De toutes manières, tout dans le livre est comme cela. J'en ai même du mal à l'évoquer car c'est comme si tout était confus dans mon esprit sauf pour la notion de plaisir que j'ai aussi ressenti à lire "La maison Matchaiev".

Au final, c'est peut-être seulement cela qu'il faut retenir.
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Deux

Un roman léger et facile à lire, des personnages que j’ai pris plaisir à suivre. J’ai aimé la spontanéité de Clorinde qui va décider de suivre un des deux hommes qu’elle a vu dans un café. Il y a quelques envolées poétiques qui sont vraiment très jolies. Sinon, c’est un roman où il est question de cinéma, d’amour, de légéreté, de chassés-croisés.



La couverture du livre et le prénom de l’héroïne sont déjà un programme à eux seuls. J’ai appris pas mal de choses sur le milieu du cinéma et je me suis aérée l’esprit. Une lecture printanière de circonstance. Une belle découverte.



VERDICT



Un roman d’amour sympa et léger qui sera parfait pour un après-midi champêtre . Un plaisir à lire
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La maison Matchaiev

Dans cette tranche de vie familiale de trois frères et sœurs, l’histoire se situe plusieurs mois après le suicide de leur père dans la maison de famille.

Dans la première partie, on apprend à connaître les personnages principaux : Pierre, l’aîné responsable ; Anne la calme et déterminée et l’impatient et impulsif Joshua. Chacun d’eux a des blessures secrètes que les autres ignorent, une façon de vivre qui découle, on le devine de ce qu’ils ont vécu enfants.

Ils ont fait face au suicide puis au deuil de leur père chacun à leur manière, avec leurs propres armes.

Dans la seconde partie, la fratrie se retrouve dans la maison familiale qu’il faut vider avant de vendre. Là encore, chacun d’eux affronte cela comme il le peut. Il y a les souvenirs, les regrets.

« …Le gant troué qu’il ne voulait pas jeter, une casserole d’eau où cuisait le chou rouge à la belle couleur douce et âcre à la fois…les veines saillantes de sa main, une petite ride qu’elle aimait bien, au coin de son œil gauche, non, droit. »

C’est douloureux et en même temps ils sont là, ensembles, parfois maladroits, ne sachant ce qu’ils doivent faire de tout ce poids : cette chape d’hérédité, celle avérée des liens directs et celle plus éloignée mais non moins pesante de l’histoire familiale.

« …Le venin, lui, il coule en nous, qu’on le veuille ou non. Il se balade dans nos veines, dans notre cerveau, l’air de rien il passe des parents aux enfants : et en même temps qu’il nous nourrit, il nous empoisonne…



- T’es bien naïf. S’il y a quelque chose à oublier, ça veut dire que le mal est fait. On est les petits enfants d’Andreï Vassilievitch Matchaiev, les crimes qu’il a commis, on les portera toujours en nous…C’est pas une question de souvenirs. »

Certains lecteurs regretteront sans doute de ne pas en savoir plus sur le passé de cette famille qui n’est qu’esquissé, suggéré, alors qu’il a forgé ces trois êtres tels qu’ils sont aujourd’hui, surtout dans leurs rapports aux autres.

Les deux premiers chapitres m’ont un peu déstabilisée à la fin de ma lecture : posés là dans un but qui m’avait sans nul doute échappée, je suis revenue au tout début du livre pour tenter de comprendre, voir si j’avais raté quelque chose.

Je pense que la volonté de l’auteur était de donner le ton du roman, même si les premiers personnages n’y reviendront plus du tout, Anne mise à part, qui s’immisce pour former un lien ténu avec la suite.

Cela n’enlève rien à ce roman chaud, agréable à lire, fin, relevé d’humour. Un livre qui traite d’un sujet grave sans le faire tout à fait comme d’autres.

De plus il n’y a aucun pathos dans cet ouvrage prometteur d’un jeune auteur à garder à l’œil…


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Le deuxième texte

Avec Le Deuxième texte, le courant ne passe pas. Peut-être mes attentes étaient-elles démesurées. Première déception, le texte d'Éric Chevillard. Cinq petits paragraphes maigrelets, qui m'ont laissée de marbre.



L'idée de ce recueil de textes était séduisante, pourtant : donner la parole à des personnages féminins destinés à "ameubler" un grand roman, à n'être qu'une tapisserie en chair ou un bruit de fond dans un récit... Quoi de plus audacieux ?



Mais l'audace s'arrête au "pitch" du livre. Molles, convenues, la plupart des nouvelles m'arrachent des soupirs d'ennui. J'essaie de m'accrocher, de suivre les pérégrinations de ces femmes catapultées au premier plan, mais elles me semblent plus insignifiantes encore que leurs personnages d'origine.



Ici, une reine mère s'étiole face à un miroir pervers, qui lui intime l'ordre d'être la plus belle. Là, des personnages féminins de bédé s'évadent de leurs cases pour festoyer gaiement sur les étagères de la bibliothèque. C'est mignon mais pas transcendant. Et ça continue comme ça, des Schtroumpfs à Barbe-Bleue, en passant par je ne sais quelle tragédie grecque ou je ne sais quel roman d'espionnage.



Beaucoup de ces femmes profitent de leur quart d'heure de gloire non pas pour exister enfin mais pour adresser d'amers reproches à ces mâles qui les ont occultées ou pour décrire des facettes de ces messieurs, que nous ne connaissions pas encore. Pfff. Quelle tristesse. L'aliénation se poursuit, elle a seulement changé de voix.



Bref, malgré les jolis dessins, ce livre n'aura été qu'ennui et désillusion.
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Le deuxième texte

Bravo aux étudiants responsable de ce fabuleux projet éditorial.

La qualité de la mise en page est vraiment remarquable, le propos même de l'ouvrage est très intéressant et les textes (et illustrations) proposent de très belles réflexions.



Si tous les textes ne m'ont pas nécessairement convaincue à chaque fois (difficile de plaire à 100 % quand on mélange autant les styles et les genres), la qualité éditoriale de l'ouvrage n'a cessé de me séduire et de m'étonnée.



Pour être passée par là pendant mes études, je suis délicieusement séduite.



Merci à Babelio pour m'amour permis de lire cet ouvrage, je suis très heureuse de pouvoir compter ce projet dans ma bibliothèque.



Petit coup de coeur personnel pour le texte de Roxane Duboz "Dire son désir".



J'espère sincèrement que le collectif d'étudiants des éditions Les femmes d'à côté portera au monde d'autres projets et je suivrais cela avec grande attention.
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Deux

Un grand merci aux editions au diable Vauvert à qui je dois la découverte de ce roman. Cinéma, hasard, intuition et amour, l'histoire en deux parties se lit rapidement et on suit Clorinde qui aime laisser le hasard décider de ses rencontres. Elle se lance à la suite de deux inconnus et va être happée par une histoire d'amour.

La deuxième partie nous ramène dans la réalité du cinéma et met à mal leur histoire d'amour.

J'ai trouvé l'histoire un tantinet trop romantique et idéalisé...

Une lecture agréable, légère qui permet de se détendre le cerveau tout en apprenant des choses sur l'univers du cinéma et ses coulisses.
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La maison Matchaiev

Avec son bon sens populaire, ma mère prétendait qu'on ne connaît vraiment quelqu'un que si on travaille ou si on partage un héritage avec cette personne. Ce roman semble donner raison à cette réflexion.. Voyez plutôt ! Les trois enfants Matchaiev, deux garçons et une fille, reviennent sur les lieux de leur enfance, après le suicide de leur père. Après avoir fait leur connaissance, dans leur intimité comme dans leur vie publique, ils se révèlent un peu plus par leur attitude par rapport aux livres dans la bibliothèque, le linge de maison oublié dans les armoires, les photos classées par tranches d'histoire familiale. Bien sûr, l'âme russe est très souvent démystifiée car ele est devenue une posture plus qu'un mode de vie. Sans parler du poids de l'Histoire...

A travers les enfants, c'est un portrait en creux du père qui se dessine au fil des pages. Un père colérique, sentencieux, autoritaire, en fin de compte, très seul. De plus, trois enfants, trois caractères, trois regards sur la vie et tous les trois font ce qu'ils peuvent avec cet héritage ... spirituel.

Un premier roman prometteur avec des personnages attachants (parfois un peu cliché, pourquoi le gay est-il l'artiste et non l'homme d'affaires ?), et un propos nous touchant presque tous : que faire quand on est est le fils de ... quelqu'un ?

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Le deuxième texte

Tout d’abord un petit point sur le titre et le projet. Avec un petit clin d’oeil à l’amie Simone, les éditions Les femmes d’à côté redonnent aux femmes la place qu’elles méritent au sein des histoires qui ne leur ont laissé que des rôles de personnages secondaires.



Ici, elles prennent leur revanche dans ce recueil hétéroclite à la fois sur le fond et sur la forme. On passe d’une lettre à une BD, d’un poème à une nouvelle, tout en s’abandonnant dans l’univers de Disney, des séries ou encore de la littérature. Bref, c’est toute une panoplie de portraits de femmes et d’oeuvres d’art que nous propose Le deuxième texte.



Est-ce que c’est trahir le texte que de réinterpréter les états d’âmes des personnages créés par un autre? Ici la question ne se pose pas tellement. On perçoit clairement l’initiative comme un hommage, une volonté de réhabiliter l’intégr(al)ité des femmes de l’ombre. Parce que ce n’est pas tant l’intrigue principale qui fait qu’un livre est un grand livre : C’est l’attention portée aux détails, aux intrigues subalternes. En réalité, les personnages secondaires, héros nécessaires, dépassent le stade de simples esquisses servant à mettre en valeur le personnage principal.



Certaines nouvelles sont tellement réussies que l’on regrette finalement de ne pas avoir un texte à part entière plus conséquent. Notamment celle de Sabrine Kherrati « Aussi sombres que du charbon« , mon petit coup de coeur. Mais c’est aussi peut-être cela qui fait le charme de l’oeuvre. Ephémère, volatile, on ne jette qu’un bref coup d’oeil à travers la serrure pour observer ces femmes trop vite oubliées. En définitive, ce livre donne envie de (re)découvrir les oeuvres originales sous un nouveau prisme pour se faire sa propre idée de ces femmes d’à côté.



Critique complète sur le blog
Lien : https://lepetitcrayonblog.wo..
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La maison Matchaiev

Une confrontation feutrée avec les équations contemporaines des trois enfants Matchaiev.



Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2016/02/09/note-de-lecture-la-maison-matchaiev-stanislas-wails/


Lien : http://charybde2.wordpress.c..
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Deux

Tout d'abord, je voulais remercier Babelio qui m'a permis de recevoir ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique.



Voici un petit roman léger et agréable à lire.

On y découvre une jeune fille insouciante et libre qui aime laisser le hasard décider de ses rencontres : elle entend deux hommes discuter dans un café et décide sans les voir, qu'elle suivra l'un des deux...



La deuxième partie nous décrit la transformation de la jeune fille insouciante face à l'univers du cinéma, et la dure réalité de la vie de stagiaire.



La relation amoureuse n'y résistera pas. Mais peut-on parler de relation amoureuse ?

L'auteur nous décrit ce couple pris par la peur de l'engagement, qui ne passera pas le cap de la relation durable, malgré les sentiments qu'ils ont l'un pour l'autre.



Un roman bien dans l'air du temps, qui a des similitudes avec un certain cinéma faisant le portrait par petites touches des jeunes filles d'aujourd'hui.
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Deux

J'ai fait la rencontre de ce livre dans le cadre de l'opération masse critique. Aussi, je tenais tout d'abord à remercier l'Editeur.



Je me suis rendue compte très rapidement que "Deux" était le genre de livre que je ne lisais pas d'habitude. Habituée aux écrivains americains et à une écriture simple et fluide, autant dire que les premières pages de "Deux" mon déroutée.



Il s'agit d'une littérature par moment soutenue et partculièrement poétique. Cette ambiance englode une histoire toute simple d'une jeune étudiante "Clorinde" qui tombe sous le charme de deux trentenaires travaillant dans le cinéma. Aussi, on découvre le milieu de l'écritrure , puis du cinéma et plus largement de l'évasion poètique grâce à cette écriture toute particulière de l'auteur.



J'ai cessé à un moment de sortir mon dictionnaire pour comprendre certains mots et me suis laissée emporter par cet envole au pays de la poésie et du cinéma.



Même si "Deux" n'a pas été a priori un coup de coeur pour moi, il peut pour autant je pense ravire un certain lectorat.
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Deux

C’est dans un café qu’elle fait leur rencontre, qu’elle les écoute parler, qu’ils l’abreuvent de voix graves, de rires tonitruants, de petites informations. Clorinde est fascinée, elle est attirée comme un papillon est attiré par la lumière. Elle doit le faire, tout son être le lui indique, elle ne doit pas rater cette opportunité, elle les suit, les écoute, essaye de deviner les traits de leur visage.



Le début de ce roman est envoûtant, on a tous rêvé un jour de suivre un inconnu pour savoir où il allait, d’en découvrir un peu plus, une information, un prénom, quelque chose qui nous rapproche. Clorinde se laisse aller à son destin, à sa curiosité, elle suit les deux hommes qui l’ont envoûtée.



Elle joue à pile ou face et en choisit un... On découvre alors leur relation, la naissance de leur sentiment, leur vie.



Et puis... et puis le récit change de direction. Est-ce pour le mieux ou allons-nous être déçu ? On observe la jeune femme à son travail en tant que stagiaire sur un tournage d’un long métrage. On y découvre une facette éprouvante où la pression est à son comble mais où la romance palpitante disparaît peu à peu.



Le style de la narration est sympathique ; le narrateur connaît ses personnages et les aime. Il ajoute à leur description de la malice, comme si il nous racontait l’histoire d’une amie, d’une connaissance.



Néanmoins, il est vraiment dommage que le changement d’ambiance du récit nous surprenne. On perd de vue le côté fou-fou - magique - que nous promettait le roman dans les premières pages.
Lien : http://www.onirik.net/Deux-A..
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