Nationalité : Danemark
Né(e) : 1782
Mort(e) : 1848
Né(e) : 1782
Mort(e) : 1848
Biographie :
Surnommé le Walter Scott danois, pasteur luthérien (1810), il commence sa carrière d'auteur en traduisant Ossian, puis publie des poésies, des nouvelles et des contes humoristiques qui dépeignent les mœurs scandinaves.v
Venu du romantisme, Steen Steensen Blicher (1782-1848) a évolué vers un réalisme très original qui annonce l'impressionnisme littéraire qu'illustrèrent avec éclat par la suite Jens Peter Jacobsen et Herman Bang.
Puisant dans les traditions orales et écrites des récits plus ou moins authentiques, il les transforme en des narrations d'une grande puissance poétique qui comptent parmi les chefs-d'oeuvre de la prose danoise.
Ainsi Le Pasteur de Vejlby évoque une célèbre affaire criminelle du XVIIe siècle, tandis que Fragments du journal d'un bedeau de campagne s'inspire, en partie, de l'histoire de Marie Grubbe, la noble dame jutlandaise qui, cinquante ans plus tard, devait fournir à J. P. Jacobsen le sujet de son admirable roman historique.
+ Voir plusSurnommé le Walter Scott danois, pasteur luthérien (1810), il commence sa carrière d'auteur en traduisant Ossian, puis publie des poésies, des nouvelles et des contes humoristiques qui dépeignent les mœurs scandinaves.v
Venu du romantisme, Steen Steensen Blicher (1782-1848) a évolué vers un réalisme très original qui annonce l'impressionnisme littéraire qu'illustrèrent avec éclat par la suite Jens Peter Jacobsen et Herman Bang.
Puisant dans les traditions orales et écrites des récits plus ou moins authentiques, il les transforme en des narrations d'une grande puissance poétique qui comptent parmi les chefs-d'oeuvre de la prose danoise.
Ainsi Le Pasteur de Vejlby évoque une célèbre affaire criminelle du XVIIe siècle, tandis que Fragments du journal d'un bedeau de campagne s'inspire, en partie, de l'histoire de Marie Grubbe, la noble dame jutlandaise qui, cinquante ans plus tard, devait fournir à J. P. Jacobsen le sujet de son admirable roman historique.
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Citations et extraits (1)
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C'est ainsi qu'il y a bon nombre d'années, par une journée de septembre calme et chaude, je me trouvais dans cette même lande qu'au sens arabe j'appelle mienne. Pas un souffle de vent n'agitait la bruyère rougissante ; l'air était lourd et étouffant. Les collines lointaines, qui bornaient l'horizon, semblaient flotter comme des nuages autour de cette vaste plaine et prenaient quantité de formes merveilleuses de maisons, de tours, de châteaux, d'hommes et de bêtes.
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