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3.25/5 (sur 8 notes)

Nationalité : Roumanie
Né(e) à : Bucarest , le 16/06/1947
Biographie :

Stefan Agopian affectionne l’Histoire médiévale de la péninsule balkanique, théâtre d’un de ses romans.

En 1965, il fait des études de chimie à l'Université de Bucarest. Ses futurs personnages d’alchimistes et de médecins médiévaux doivent beaucoup à ses études scientifiques interrompues en 1968, lorsque l’étudiant est renvoyé en raison de ses trop nombreuses absences.

Son premier roman, intitulé Ziua Mâniei (Le Jour de la colère), paraît en 1978, après huit années d’attente dans les tiroirs d’une maison d’édition.

Suivent, Tache de catifea (Tacké de velours) en 1981, puis Tobit en 1983, Manualul întâmplărilor (Le Manuel des événements) en 1984, Sara en 1987 et Însemnări din Sodoma (Souvenirs de Sodome) en 1993.

Après 1989, l’écrivain commence à écrire pour la presse. Il est aujourd’hui rédacteur de Academia Cațavencu (journal satirique).
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Source : meetingsaintnazaire.com
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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Un chat, susurra Théopomp, et même un chat qui parle, ne peut pas se moquer d'un baron pendu au bout d'une corde, un baron dont la langue flotte au vent.
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Mais vous aussi, les catholiques, les Roumains vous ont dans le collimateur, dit le gouverneur. Ils se sont fait avoir par l'empereur ! Ils commencent à comprendre de quoi il s'agit, c'était un marché de dupes : être orthodoxe et reconnaître l'autorité du pape de Rome en échange de droits civiques ! Se voir appelés uniates ! La belle affaire ! Personne ne parvient plus à les calmer.

p. 105
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Tout ce que nous savons, c'est-à-dire peu de chose, finalement, nous ne l'apprenons que deux cent quatre-vingt-deux ans après les événements, et cette distance-là nous laisse tout le loisir d'imaginer :
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Il n'est pas étonnant, chère petite sœur, que M. Bercsényi soit mort. Il est vrai que nous sommes tous mortels, mais lui l'était plus que d'autres. Ils ont procédé à l'ouverture de son cadavre et il n'y avait plus trace de quoi que ce soit à l'intérieur...
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Peut-il dans le rêve vivre à fond, celui qui est éveillé à tout moment ?
[Poate-n vis trăi profund cine treaz în orice clipă-i ?]
(p. 67)
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Les étoiles à sa surface me rappelent la soupe de Hadji Tudose.
[Steluțele pe de suprafața ei îmi amintesc de supa lui Hagi Tudose.]
p. 319
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