(…) il est souvent irascible, fulmine contre la politique belge et le laxisme des traîtres flamands à la bonne cause, appelle Bruxelles un cancer, le drapeau belge un torchon et sa patrie l’homme malade de l'Europe, il déclare d’un ton pontifiant qu'ils auraient dû agir plus radicalement pendant la guerre, que les Allemands auraient fait place nette en éliminant ces fransquillons bruxellois arrogants, qu'ils feraient mieux d'être rattachés aux Pays-Bas, mais là-bas aussi tout va de travers, à Amsterdam des bolcheviques aux cheveux longs quasi sauvages circulent dans les rues, ils fument de la drogue et baisent tous entre eux, l'Europe tout entière est un grand matelas, ose écrire un de ces beatniks d'Amsterdam, où va le monde.