AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.81/5 (sur 130 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1960
Biographie :

Stéphane Marchand est un journaliste et écrivain.

En 2016, il publie, sous le nom de Stefan Palk, son troisième roman, un thriller captivant, "Cognitum".

Stéphane Marchand est diplômé de l'École polytechnique et de l'École nationale de la statistique et de l'administration économique (ENSAE).

Il commence sa carrière en 1987 au journal "Le Figaro" comme reporter au service Étranger. Il est envoyé l'année suivante à Jérusalem comme correspondant alors que se termine la guerre du Liban et que commence la première Intifada. À la fin de 1990, il est correspondant du Figaro à Washington, où il couvre la fin du mandat de George Bush (père) et le premier mandat de Bill Clinton. Il analyse en particulier, de Washington, les suites de la première guerre du Golfe et les guerres des Balkans.

De retour en France, toujours au Figaro, il est rédacteur en chef du service de Macroéconomie. En 2006, il est directeur adjoint de la rédaction du Figaro, en charge des pages Débats Opinions où il signe des éditoriaux.
Il quitte le Figaro en 2008 et fonde, puis dirige jusqu'en 2009 le journal économique en ligne E24.

Il est chroniqueur économique sur la chaîne France 24 et rédacteur en chef de ParisTech Review, une revue anglophone consacrée aux technologies et destinée à promouvoir dans les grands pays émergents, les enseignements et les unités de recherche des écoles de ParisTech, en partenariat avec la Harvard Business Review, la revue Knowledge@wharton et le journal Les Echos. Il est chroniqueur scientifique au journal L'Opinion.

page Facebook : https://www.facebook.com/stefanpalk/

+ Voir plus
Source : Wikipedia
Ajouter des informations
Bibliographie de Stéphane Marchand   (16)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Un vent nouveau plane sur le roman d'espionnage, genre centenaire aux codes bousculés par le souffle délicieusement glacé d'une modernité en marche. Rencontre au sommet avec deux écrivains familiers de ses codes, Marc Dugain et Stéphane Marchand, qui contribuent au renouveau du genre. On doit à Marc Dugain la récente création d'une nouvelle collection "Espionnage" chez Gallimard. Quant à Stéphane Marchand, il publie le roman "Jusqu'en enfer" (Fleuve Éditions), une immersion en apnée au coeur des services secret français. #rentréelittéraire #espionnage #bookclubculture ___________ Venez participer au Book club, on vous attend par ici https://www.instagram.com/bookclubfc/ Et sur les réseaux sociaux avec le hashtag #bookclubculture Retrouvez votre rendez-vous littéraire quotidien https://youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrqYh8kUxa2lt9m1vxzCac7X Et sur le site https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/bienvenue-au-book-club-part-2 Suivez France Culture sur : Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture

+ Lire la suite

Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Ce fut évidemment en France que le scoop eut le plus de retentissement. Le chef de l'Etat annula tous ses déplacements et l'Elysée passa en mode gestion de crise. Mais les brillants cerveaux parisiens étaient secs. Vendre l'avenir en faisant croire qu'ils contrôlaient le présent, c'était leur quotidien. Changer le passé, ils n'avaient pas été formés pour ça.
Commenter  J’apprécie          320
A la DGSE, les ordinateurs avaient commencé à mouliner dès 6 heures du matin, Face Mort en première ligne. L'algorithme ne céda pas à l'émotion ambiante. Ce n'était pas son genre. Il pointa au contraire des corrélations très factuelles. Le quotidien Publico était en difficulté financière, et son deuxième plus gros actionnaire était la compagnie électrique Energias de Portugal. Celle-ci était à son tour détenue à 20 % par la compagnie d'Etat chinoise China Three Gorges. Rien de tout cela n'était bien secret. Mais là où le paramétrage fîgnolé par le petit lieutenant fit des merveilles, ce fut pour un autre lien que personne n'avait établi. Dans la galaxie des modestes filiales prometteuses que couvait la compagnie d'Etat chinoise, il y en avait une qui ne concernait l'électricité que de très loin : Smart Flower.
Commenter  J’apprécie          300
— Mais qui est capable de fabriquer ça aujourd’hui ? demanda le Belge.

Le vieux professeur n’avait pas l’habitude d’être coupé. Pourtant, loin d’en prendre ombrage, il répondit :

— Les Chinois. L’Institut de génomique de Pékin est à la pointe sur ce sujet. Ils ont la technologie, la seule question est de savoir ce qu’ils vont en faire. Car, pour être plus clairs, les projectiles peuvent cibler les cellules cancéreuses, mais on peut aussi les programmer pour attaquer des cellules saines. Elles pourraient par exemple détruire des cellules rétiniennes et rendre quelqu’un aveugle, ou des cellules de l’hippocampe pour rendre quelqu’un amnésique. Il n’y a aucune limite à ce qui pourrait être fait. On pourrait même infecter le cerveau en y introduisant de la schizophrénie synthétique, un trouble bipolaire, ou Alzheimer. »
Commenter  J’apprécie          251
Le Fonctionnaire reposa le combiné. Il avait encore besoin de réfléchir. Minuit était passé depuis bien longtemps. L'Elysee était plongé dans le silence. C'était rare, il fallait en profiter. La conversation avec le Président l'avait déstabilisé encore plus que l’entrevue avec le général. Il savait maintenant qu'il était seul. Le Président ne ferait rien, il ne déciderait rien. Ce n'était pas de son niveau. C'était un job de nettoyeur. Le secrétaire général de la présidence de la République connaissait la règle mieux que personne. Toute la chaîne de commandement du palais servait un objectif avant tous les autres : protéger le chef de l'Etat. Et tomber à sa place, si nécessaire. La protection était à sens unique. C'était le prix à payer pour approcher d'aussi près le pouvoir. Le Fonctionnaire avait été choisi pour être le premier maillon de cette chaîne. C'était un pragmatique. Quand un problème n'avait pas de solution, il pouvait être utile d'éliminer le problème lui-même.
Commenter  J’apprécie          220
Pour Publico le plus petit et le plus jeune des quotidiens portugais, le scoop était phénoménal. La photo de mariage, magnifique et bariolée, barrait toute la une. La mariée était radieuse, le marié extasié, le père attendri, les invités hilares. Le tout au milieu d'un décor somptueux qui n’aurait pas détonné dans un western. Le titre sonnait comme celui d'un blockbuster : « Un banquier nommé "Zéphyr" ». La légende était volontairement énigmatique : «Janvier 2011, Sud libyen ». Mais pour un lecteur un peu averti, il suffisait de quelques minutes pour reconnaître l'actuel président de la République française et saisir que le cliché avait été pris juste avant le déclenchement de la guerre de Libye.
Commenter  J’apprécie          210
Les amateurs de calcul mental apprenaient avant les autres que le futur président venait de fêter ses vingt-huit ans. Deux petites croix rouges, visibles seulement si on regardait soigneusement, surplombaient le marié et le père de la mariée. Le premier, Marwan, avait été assassiné en 2011 par un groupuscule djihadiste, même pas un an après cet heureux événement. Mais c'était l'autre décès qui attirait l'attention. Fatik Al Charouk, le très corpulent père, était mort très récemment, une mort que le journal enjolivait de mystère. Qui l'avait tué ? Pourquoi ? Que savait-il ?

La nouvelle fit rapidement le tour du monde. Tous les ingrédients d'un croustillant scandale politico-fînancier étaient réunis. L'argent, le pouvoir, la guerre. Il flottait aussi un charme étrange autour de cette révélation, car la mariée avait beau offrir un sourire ravissant, des centaines de millions d'internautes sentirent leur cœur se serrer en découvrant la photo. Dans les yeux de la jeune fille, il y avait de la crainte, comme si elle avait l'intuition, au beau milieu de ce bonheur, des catastrophes à venir.
Commenter  J’apprécie          200
À dire vrai, personne ne s’approchait jamais assez près de « Thur » pour explorer son regard. Le « Taureau » était trop imprévisible, trop cruel. Personne non plus n’aurait été assez fou pour lui faire remarquer que son nom de guerre ne collait vraiment pas à son physique. Ses quatre acolytes, alignés ­derrière lui en rang d’oignons, comme au garde-à-vous, restaient parfaitement immobiles. Ce n’était pas le cas de l’homme agenouillé aux pieds du colosse. Lui n’avait pas vingt ans et il était agité d’un tremblement compulsif qu’on ne pouvait attribuer à la température, caniculaire. Il tremblait de peur, résigné, toutes ses forces physiques et morales épuisées, son cerveau inapte à former la moindre pensée cohérente, surtout pas celle de sa fin certaine. Depuis sa capture, quelques heures plus tôt, parce qu’il s’était trouvé au mauvais moment du mauvais côté de la rue, rien n’avait le moindre sens. Il était trop jeune pour être fataliste et, bien sûr, incapable de deviner que de terribles événements familiaux survenus des décennies plus tôt dans une petite ville française avaient brisé pour toujours quelque chose dans le cerveau de celui qui lui serrait fermement l’épaule.
Commenter  J’apprécie          40
Il se tourna de nouveau vers le petit lieutenant, sans que sa voix trahisse un empressement particulier. 
— Et l’autre ? 
— L’autre, c’est beaucoup plus intéressant. Et beaucoup plus étrange. On a vraiment eu de la chance. Si sa cagoule n’avait pas été déchirée à l’endroit du tatouage, on ne l’aurait jamais remarqué. 
Il zooma sur l’écran. Le cou de l’homme grossit, devint flou, et l’ordinateur mit quelques secondes à restaurer la qualité de l’image. 
— Mais on ne voit qu’une partie du tatouage ? 
Le petit lieutenant rougit de fierté. 
— Ça, c’est du Face Mort tout craché. Il a reconstitué le tatouage à partir de banques de données que je lui ai fait avaler. Et il s’est débrouillé lui-même pour en apprendre plus sur les tatouages. Un simple morceau de l’abdomen de la sauterelle lui a suffi pour reconnaître ce tatouage particulier. 
— Comment fait-il ? 
— C’est un processus dit de « Surface Texture Analysis ». Une image est prise d’une portion de peau, appelée skin print. Ce patch est divisé en plus petits blocs. Ensuite, chaque bloc est distingué par les lignes, les pores et la texture de la peau en question. La machine peut identifier les différences existant entre jumeaux ressemblants, ce qui n’est pas encore possible en utilisant un simple logiciel de reconnaissance faciale. En combinant la reconnaissance faciale avec l’analyse de la texture de la surface, on peut trouver des trucs incroyable
Commenter  J’apprécie          10
Le Taureau grogna, fouilla dans son sac et en sortit l’Iridium. Il descendit du minibus et s’éloigna d’une dizaine de mètres. Il alluma le terminal puis composa le numéro syrien, un téléphone portable fonctionnant avec une carte prépayée dont le numéro changeait souvent. Le cheikh répondit tout de suite. Boulevard Mortier, à Paris, les ordinateurs ­commencèrent immédiatement à enregistrer l’appel, tout en tentant de localiser le propriétaire de la carte prépayée. Avec un différé de quelques secondes, Maxime, couchée sur le toit du hangar, entendait la traduction dans ses écouteurs. 
— Thur ? 
— Oui, cheikh, la paix soit sur toi. 
— Où es-tu ? 
— Comme prévu. À Umm Al Aranib. 
— Alors tu continues jusqu’au hangar à tracteurs. Une fois là-bas, il faut que ça ait l’air d’une embuscade, tu as bien compris ? 
— Ce sera fait. 
— Allah te protège. 
Le cheikh raccrocha et recomposa aussitôt un numéro. Quelques secondes plus tard, au fin fond du désert, un téléphone satellitaire sonna dans une Range Rover. Le chauffeur décrocha et tendit l’appareil à Ibtissam. 
— C’est le cheikh. 
Commenter  J’apprécie          10
— Moi, je crois qu’une arme génétique, ça existe déjà. Nous avons toujours traité le cancer comme on bombarde une ville qu’on veut détruire. La chimiothérapie, c’est un bombardement. On utilise d’ailleurs les mêmes agents que dans les armes chimiques. Et, comme dans les bombardements, il y a beaucoup de dommages collatéraux. 
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Stéphane Marchand (156)Voir plus

Quiz Voir plus

Les plus grands tueurs de masse

Attila

Allemand
Chinois
Hun
Mongol

8 questions
65 lecteurs ont répondu
Thèmes : moustiqueCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..