AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Stefan Spjut (15)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
La Chasseuse de trolls

Les "Skrymt" sont des êtres surnaturels. Mot ayant trait à la mythologie nordique: (trolldom en suédois….).

Ce sont des êtres ( polymorphes, gigantesques ou très petits, dotés d'une grande force et d'une profonde stupidité. ) capables de communiquer à distance avec d'autres êtres vivants, et notamment avec les humains...)





Le petit Magnus Brodin a disparu, enlevé par une être gigantesque, selon sa mère! Titre du quotidien "Geffe Dagblad", le 24/07/78. En Décembre 2004, Mattias, un autre petit garçon disparaît.

Seved, l'un des ravisseurs, se rend compte que lui aussi a été enlevé jadis...





Mais pourquoi alors, est-il complice?

Les "Skrymt": "ils avaient tué les chiens. 11, dont 3 chiots." du premier jusqu'au dernier. Ils en ont fait de la chair à pâté. Comme s'ils avaient voulu savoir en combien de morceaux, on peut découper un chien."





La vieille Ejvor s'en souvient.

Elle sera retrouvée morte, dans la "Bicoque", perdue au fond des bois.

Susso, jeune femme cryptozoologue, a pris des photos d'une de ces créatures( comme son père jadis) et a réveillé les forces obscures de la Nature. Elle risque sa vie et sa santé mentale, comme les 2 flics qui viennent de trouver Seved, ses complices et le..."Skrymt Jirvin".





L'Aurore boréale (" cette belle créature féminine qui daigne se matérialiser dans le ciel") ne va pas se lever, pour certains, et dissiper les noirceurs de cette nuit polaire.
Commenter  J’apprécie          945
La Chasseuse de trolls

Avant toute chose je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Actes Sud pour cet envoi, ainsi que pour le petit mot manuscrit et les marque-pages, toujours très appréciés.

Connaissez-vous le peuple des Stallos ? Ce sont des créatures de la mythologie scandinave.

Ce roman nous fait pénétrer l’univers des légendes nordiques, avec en tête de cortège les fameux trolls, accusés de bien des maux, à commencer par des kidnappings d’enfants.

Existent-ils, où vivent-ils, que veulent-ils, telles sont les questions que se pose Susso, l’héroïne de ce polar, qui débute par une disparition d’enfant dans une forêt et nous emmène jusqu’à des profondeurs insondables, celles de tanières sombres à l’atmosphère suffocante, mais aussi celles de lourds secrets gardés durant des centaines d’années.

Susso est une cryptozoologue, elle s’intéresse aux animaux disparus ou à l’existence controversée, tels le Yéti, le monstre du Loch Ness, le Bigfoot et bien sûr les trolls, censés hanter les épaisses et mystérieuses forêts suédoises.

J’ai beaucoup aimé me plonger dans cet univers de légendes, et on découvre comment les habitants de ces régions nordiques perçoivent ces créatures, objets de fascination mais aussi de terreur.

Bien que suivant une base policière classique qui démarre avec l’enlèvement d’un enfant, ce polar prend très rapidement une direction fantastique. L’alliance de modernité et de mythologie m’a complétement conquise.



Commenter  J’apprécie          500
La Chasseuse de trolls

Croyez-vous aux trolls ? Susso, elle, consacre un site à toutes leurs manifestions, jusqu’à présent l’occasion surtout de prouver des supercheries. C’est une cryptozoologue sérieuse et appliquée. Un jour, c’est une mamie inquiète qui la contacte : elle a aperçu quelque chose ou quelqu’un de très petite taille et d’un physique étrange qui les observait depuis l’extérieur, elle et son petit-fils. Susso n’hésite pas à traverser la Suède pour déposer un appareil photo se déclenchant avec les mouvements : bingo, et la photo est vraiment très étrange. C’est alors que le petit-fils disparaît…

Stefan Spjut signe ici un roman envoûtant qui prend tout son temps pour nous lier à ses personnages. À la fois thriller surnaturel et immersion profonde dans la société suédoise, il joue beaucoup sur les ruptures de rythme et prend un malin plaisir à nous égarer. Ainsi, les premières pages, bien qu’essentielles à l’intrigue, semblent détachées du reste et ne sont pas représentatives. La mère de Susso prend aussi la parole ponctuellement, sans être jamais pourtant un élément important.

Mais la magie opère de belle façon et on s’enfonce avec délectation dans les légendes et le folklore scandinaves, attentifs aux indices distillés et sous le charme, tout simplement..

« La Chasseuse de trolls », roman atypique s’il en est, est annoncé comme un diptyque, j’ai hâte de connaître la suite des aventures de Susso !
Commenter  J’apprécie          152
La Chasseuse de trolls

Purée.



C’est ce que j’appelle un bouquin bi-goût, où comment foirer un sujet pour lequel toute la matière première est - à priori, géniale.



Comme pas mal de monde j’imagine, tu me parles de trolls dans les pays scandinaves je te réponds que je suis chaud comme une baraque à moules, qu’en tant que gosse qui s’est fadé tous les Pierre Dubois tu peux envoyer la sauce no matter what.



En plus j’ai une profonde sympathie pour le genre nanar, et pour le coup je me disais que pour La chasseuse de trolls, ça pouvait atteindre le niveau d’un Leprauchaun 4, ma foi tant pis je lui pardonnerai.



Mais là minou, c’est juste mauvais. Y’a rien qui tient la route. Des trolls complètement débiles qui côtoient des humains qui savent pas quoi faire de leur pieds, jouant les détectives parce que les flics sont encore plus idiots qu’eux ; le road trip encore moins croustillant qu’un jeu de l’oie un dimanche de pluie….



Pourtant je suis resté accroché (dans le sens pris au piège) jusqu’à la fin. Et faut vraiment avoir envie de trouver un truc à sauver - qu’on peut éventuellement trouver dans les passages folkloriques…



…Ou comment mal profiter de « l’exotisme » d’une minorité pour éviter au lecteur de s’embourber dans 620 pages d’une écriture pauvre et confuse comme pas deux (ou la traduction ?) et d’un scénario maladroit.



Du gâchis pur et simple, passez votre chemin. Sans déc’



- traduit du 🇸 par Jean-Baptiste Coursaud -



#avislecture #books #bookstagram #bookstagrammer #nowayjose
Commenter  J’apprécie          42
La Chasseuse de trolls

Le livre ravira les amatrices et amateurs de polar fantastique, du mélange "enquête nordique" et "créatures légendaires"...

Tout commence avec l'enlèvement d'un petit garçon de quatre ans dans les années 1970, par un être mystérieux. Puis nous voilà au début des années 2000, ballotées d'un point de vue à un autre, certains plus récurrents et développés comme celui de Susso, la jeune cryptozoologue qui traque les preuves de l'existence des fameux "trolls", d'autres plus anecdotiques comme celui de sa mère.

Le roman prend son temps, digresse beaucoup, multiplie les points de vues, détaille tous les aspects de la vie des personnages, que cela compte ou non pour l'intrigue, tout en usant de prolepses, de "cliffhangers" en fin de chapitres, et de changements de rythmes en fonction de l'histoire (la longueur des chapitres varie ainsi énormément). Et surtout, procédé que j'exècre personnellement, il utilise la rétention d'informations. Les trolls ne sont décrits que très tardivement, quand bien même ils sont présents dans le champ de vision des personnages ou objets de leurs discussions/pensées dès le troisième chapitre.

Pour conclure, la création d'un sentiment de malaise, voire d'horreur latente, ainsi que d'un univers glauque, est réalisée de manière efficace, et le point de vue du personnage de Seved, dont le passé nous est très progressivement dévoilé, donne un relief particulier au roman. Néanmoins, je n'ai pas réussi à terminer la lecture de ce roman, avec lequel la rencontre ne s'est pas faite.
Commenter  J’apprécie          40
La Chasseuse de trolls



La narration est lente, neigeuse, froide, assez désincarnée. Les mots floconnent, on est un peu aveuglé par leur danse lente devant nos yeux; des formes indécises se dessinent dans la forêt et on avance vers elles à l'aveuglette. Il n'y a pas vraiment de chemin, seulement des sentes tracées par les bêtes. C'est une lecture semblable à une légère hallucination. Assez glauque. Je me suis dit que le parcours allait sans doute aboutir quelque part, dans une clairière, un cimetière ou une ancienne galerie de mine, mais que l'effort et le temps passé ne valaient pas la chandelle qui éclaireraient - peut-être - l'histoire. Avant de me retrouver tout à fait engourdie ou de perdre tout sentiment de réalité corporelle, j'ai abandonné.
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
Commenter  J’apprécie          30
La Chasseuse de trolls

Suède

Juillet 1978

Magnus, un petit garçon de quatre ans, en vacances dans un chalet forestier, est enlevé sous les yeux de sa mère : elle décrit le ravisseur comme un géant ressemblant à un troll. Personne ne la croit et Magnus demeure introuvable.

Décembre 2004

Un autre petit garçon, Mattias, est kidnappé. Les soupçons se portent sur un homme de petite taille, au physique étrange, que la grand-mère avait vu rôder autour de chez elle.

L’individu l’avait inquiétée au point qu’elle avait contacté Susso, cryptozoologue tenant un blog consacré aux trolls, gobelins et autres créatures dont l’existence demeure à prouver. Susso avait laissé un appareil photo sur place et la photo obtenue est largement diffusée, à l’appui d’un avis de recherche du petit homme.

Sans le savoir, la jeune femme vient de déclencher une dangereuse réaction en chaîne, en s’attaquant à des secrets depuis longtemps protégés …



Voilà un roman dont le prologue, qui prend son temps en nous offrant de belles descriptions de la forêt et de l’attrait qu’elle exerce sur Magnus, ne m’avait pas laisser deviner qu’il se muerait en un récit de plus en plus prenant, que j’ai dévoré.

On suit en alternance les investigations de Susso et ce qui se passe dans une mystérieuse ferme isolée. Celle-ci est présentée de manière assez énigmatique puis, au fur et à mesure, on découvre ceux qui l’habitent, les liens parfois étonnants qu’ils ont entre eux et on finit par appréhender ce qui s’y joue.

Le lecteur, comme Susso, n’est pas au bout de ses surprises, dans un roman à la tonalité sombre plein de péripéties. Il nous offre une belle et frigorifiante immersion en Suède (avec en prime un road trip d’un bout à l’autre du pays, où Susso est accompagnée de sa mère Gudrun et de son petit ami Torbjörn) et un intéressant éventail de créatures surnaturelles, des plus petites aux plus grandes, dotées de curieux pouvoirs.



C’est le premier tome d’un diptyque. Il s’achève sur une conclusion en bonne et due forme, mais avec l’amorce d’une ouverture tout à la fin : de quoi me donner envie, sans aucun doute, de lire le second volet lorsque sa traduction paraîtra.


Lien : https://surmesbrizees.wordpr..
Commenter  J’apprécie          30
La Chasseuse de trolls

La chasseuse de trolls est un (gros) roman de l'auteur suédois Stefan Spjut. Il nous entraîne dans la suède profonde pour tenter de résoudre l'énigme de la disparition mystérieuse de jeunes enfants. Au milieu de ce récit mi-thriller mi-polar transparait petit à petit la mythologie scandinave. L'air de rien, sans prévenir, le fantastique s'immisce dans le réel et la fiction devient science... Entrons dans la sombre forêt de la cryptofiction !

Dans "La chasseuse de trolls", on se trouve dans un récit qui mêle la réalité (les lieux et certains personnages sont réels, à commencer par le fameux John Bauer, dont l'histoire est véridique. Enfin au moins en partie...) et la fiction. Et puis il y a un troisième aspect, la "dimension fantastique", qui apparaît doucement au fil du récit, et se met en place en s'incluant dans les éléments du monde réel avec beaucoup de soins, sans jamais paraître absurde ou puéril. En fait, on se trouve dans un récit qui est à la fois un thriller et un bouquin de fantasy.



Le tour de force de Stephan Spjut, c'est de créer une histoire à laquelle on peut croire, des personnages auxquels on peut s'identifier, et ce malgré la présence des trolls qui pourraient en rebuter beaucoup, ne serait-ce que par les a priori que l'on peut avoir sur les récits de nature "folklorique".



Bien évidemment, il fallait être scandinave pour écrire de cette manière sur les trolls...



Et puis enfin, il y a l'intrication des éléments du récit, la complexité de l'histoire, la manière dont les indices se recoupent, et ce basculement lent et pernicieux vers le fantastique. D'une histoire d'enlèvement aux allures de superstition et de folie douce à une confrontation directe avec des créatures aux capacités surnaturelles, le récit évolue patiemment sur plus de 600 pages. C'est ce format important qui permet ce passage d'un monde à l'autre ; un récit plus court n'aurait sans doute pas fonctionné. Stephan Spjut prend donc le temps de raconter les choses et cela fonctionne.



Et on bascule lentement mais surement d'un monde à l'autre. On marche sur le fil entre réalité et fiction, puis on bascule.



Les trolls semblent représenter le dualité du monde sauvage, la dualité humaine, la dualité science/fiction. Tour à tour humanoïde et "animoïde", violent ou empathe, manipulateur ou manipulé... "Rien n'est tout à fait stable en ce monde", semblent-ils nous dire...



Humain ou animal, naturel ou surnaturel, le vrai et le faux, le scientifique et l'occulte se téléscopent dans un livre passionnant autant qu'original, dans lequel on ressent toute la puissance de la nature scandinave, sauvage et brute, et en même temps d'une immense sensibilité. Les trolls existent bel et bien en tous cas, sinon, comment un livre de fiction pourrait les décrire aussi bien.

Stephan Spjut les a vu, j'en suis certain ;-)



A lire absolument.
Lien : http://les-carnets-dystopiqu..
Commenter  J’apprécie          30
La Chasseuse de trolls

C’est un roman subtil, doté d’une véritable dimension fantastique [...] La Chasseuse de trolls nous harponne dès son introduction finalement assez classique et qui nous induirait presque en erreur - on a l’impression d’avoir lu ça cent fois - avant de prendre une impulsion bien différente. On tourne les pages sans retenir son souffle à chaque fin de chapitre, certes, mais avec une réelle envie de poursuivre, de pousser quelques pages plus loin, encore [...] Comme beaucoup de titres appartenant à cette collection, c’est un roman atypique mais c’est justement là l’une de ses plus grandes forces.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
Commenter  J’apprécie          30
La Chasseuse de trolls

Si vous pensiez avoir acheté ou emprunté un livre de fantasy avec La Chasseuse de trolls, reposez-le de suite avant votre passage en caisse. Si vous aimez Henning Mankell, Camilla Läckberg, Jo Nesbo et les autres rois et reines du polar nordique, ce titre est pour vous. En effet, La Chasseuse de trolls est une enquête policière débutant près du cercle polaire et se poursuivant dans toute la Suède.

Tout commence à l’été 1978 : une mère et son fils de quatre ans partent en vacances dans une cabane isolée. La mère revient seule : un géant a enlevé son fils. Vingt-cinq ans plus tard, un autre petit garçon de quatre ans disparaît chez sa grand-mère. Un nain bizarre à l’air pas tout à fait humain a été photographié près de la maison quelques jours auparavant. Il n’en faut pas plus pour que Susso Myrén, cryptozoologue spécialisée dans les trolls, se lance sur la piste des ravisseurs en question… À partir de cet instant, le livre va suivre deux parcours : celui de Susso et celui de Seved, un homme trentenaire vivant dans une communauté isolée et ayant une peur terrible des « grands » qui lui servent de voisins. Peu à peu, leur histoire et le devenir des deux enfants enlevés vont se rapprocher, se croiser et former un tout homogène.

L’approche originale de La Chasseuse de trolls sur le monde des créatures fantastiques nordiques est particulièrement intéressante. Elle donne certainement envie d’en savoir plus sur cet univers, sachant que les trolls du titre peuvent être des ogres géants comme des lutins semblables à nos nains de jardins et toutes les entités de la féérie suédoise entre les deux. Tellement originale qu’il devient difficile d’identifier exactement quel être se cache derrière quel masque de fourrure. En revanche, le livre a les défauts de ses qualités. Même si des créatures imaginaires sont mêlées à ces disparitions d’enfants, La Chasseuse de trolls reste avant tout un polar. Et scandinave qui plus est. Ce qui signifie que, passé les premiers chapitres narrant la disparition de l’enfant en 1978, l’action démarre lentement. L’auteur ne prend pas son lecteur par la main pour l’entraîner à sa suite. Il peint un tableau pointilliste avec de nombreux détails, dont certains loin d’être essentiel à l’intrigue. Stefan Spjut pose ses personnages et l’atmosphère de son récit avant d’entrer dans le vif du sujet. Et il s’attache principalement aux humains. Si vous rêvez d’action ou de découverte du monde féérique scandinave, passez votre chemin. La Chasseuse de trolls n’est pas pour vous. Le pavé risque même de vous tomber des mains à force d’ennui. En revanche, si vous aimez le genre « polar venu du froid » et qu’une touche de fantastique vous intrigue, le livre de Stefan Spjut est le compagnon idéal pour vos soirées. L’éditeur français annonce qu’il s’agit du premier volume d’un diptyque, j’avoue ne pas savoir de quoi sera fait le second volume. L’intrigue de La Chasseuse de trolls se suffit à elle-même. À moins de raconter l’histoire du côté des créatures peut-être ?
Lien : https://www.outrelivres.fr/l..
Commenter  J’apprécie          20
La Chasseuse de trolls

Bonjour chers lecteurs humains, je me nomme Hymgrid et je suis un troll de Suède puisque c’est ainsi que les terres d'où je viens se nomment aujourd'hui. Je suis un très ancien troll qui prend plaisir à ce que l’on lui raconte les histoires des humains. Et justement l’humain qui tient ce blog a tenue à me raconter une histoire où mon peuple aujourd'hui disparu tient un rôle prépondérant. Cela fait des siècles que j'écoute et lit les humains raconter des histoires sur les trolls, fausse la plupart du temps, mais plaisante aussi il faut bien l'admettre. Ces derniers jours j'ai écouté l'histoire d'une soit-disant chasseuse de troll, je dois vous avouer que son récit a su piquer ma curiosité.



Pour vous, humains, dont les existences sont aussi brève qu’un éclair d'orage transperçant la nuit, le rythme de ce roman fantastique risque de vous décontenancer. Songez qu'à la page deux cent l'histoire, résumé par l'éditeur sur ce que vous appelez les quatrièmes de couverture, n'a toujours pas commencé. Après un prologue d'une longueur inhabituelle, on fait connaissance avec les personnages. Enfin surtout avec leurs faits et gestes. Je me souviens d'un court chapitre, trois pages d'après le serviable humain qui m'a conté l'histoire, presque un intermède, où l'héroïne effectue une manœuvre avec sa voiture. Un chapitre pour ça. Le rythme n’est donc pas haletant mais pas repoussant pour autant, il s’agit juste d'un rythme auquel vous n’êtes plus habitué.



Deux cents pages pour apprendre à connaître les protagonistes de ce récit au rythme lancinant. Ou plutôt à tenter de les connaître, car en plus d'apprivoiser le rythme particulier de l'ouvrage il faudra vous familiariser avec une plume qui garde ses distances, comme si l'on observait l'action du récit de loin. En soie rien de honteux mais lorsque l'on s'attaque au folklore suédois on s'attend à une certaine poésie dans la prose, une poésie sombre et mélancolique qui rendrait hommage aux légendes éternelles qui mettent en scène mon peuple. Or la plume est très technique, très pointilleuse, aucun geste, même le plus minime n'échappera au regard acéré du lecteur, pour tant est que celui-ci ne décroche pas en cours de route. L’auteur ne se sépare jamais de ce style très détaillé et touffu et ce même durant les phases d’exploration d'une villa abandonnée ou en forêt. Il en résulte une certaine froideur qui n'est pas uniquement due à l' atmosphère glaciale dans laquelle se déroule cette traque au monstre.



Une fois que l'ont a intégré le fait que l'on n’est pas en train de lire le dernier page-turner à la mode dont vous autres humains êtes friand vous réussirez peut être à vous plonger dans ce récit crépusculaire où la grande Histoire se heurte à la petite, invoque l’esprit de l’illustrateur suédois John Bauer et dont le rythme s'emballe quelque peu une fois passer ce temps d'exposition.



La traque de cette brave Susso, une traque hors-norme, puisqu'elle se fait accompagnée de son petit amie journaliste et de sa mère, est la partie de l'ouvrage la plus plaisante à lire. Je me suis amusé à imaginer cette jeune fille déterminée et volontaire remonter la trace de mon peuple dans l'espoir de percer nos secrets. Les chapitres consacrés à Seved m'ont un peu moins convaincu, sans doute dû à l'aura de mystère qui entoure ce jeune homme, prisonnier et complice malgré lui, qui ne se dévoile que trop partiellement pour être satisfaisant même pour un vieux troll comme moi qui a roulé sa bosse.



Mon âme vénérable, qui a vu passer tant d'hiver, se réjouit de voir qu'aujourd'hui encore la légende de mon peuple perdure à travers des récits fantastiques. Un récit qui ne se laissera pas dompter par n'importe qui, un récit dont le rythme lancinant vous laissera de marbre ou bien vous enchantera. Une véritable aventure dans laquelle il faut se lancer en somme. À vos risques et périls




Lien : https://culturevsnews.com/
Commenter  J’apprécie          10
La Chasseuse de trolls

Le premier mot qui me vient à l'esprit c'est dépaysant !

Sans m'être trop renseigné avant je me suis lancé dans la lecture de cet ouvrage. Je m'attendais à de la fantasy, "100% imaginaire", comme un genre de fantasy nordique. Mais en fait c'est très ancré dans la réalité, et le côté fantastique est très léger mais bien dosé et amené.

J'ai adoré ! J'aurais par contre dû le lire pendant la canicule car il donne froid ^^
Commenter  J’apprécie          10
La Chasseuse de trolls

Un bon moment de lecture nordique, assez différent de ce qui se lit généralement. Un mélange de polar et de fantastique, toujours bien campé dans le rationnel. Le tout passe donc comme une lettre à la poste dans le sens où rien n'est exagéré, tout reste à priori plausible (à condition de ne pas être contre l'idée que les créatures folkloriques puissent réellement exister).

Seul petit bémol pour moi, les noms compliqués par moment et l'alternance de différents narrateurs sans pour autant que leur identité ne soit clairement identifiée au début du chapitre. Cela à rendu ma lecture assez ardue par moment.
Commenter  J’apprécie          10
La Chasseuse de trolls

De courts moments intéressants insérés entre de longues descriptions sans intérêts, et des développements tout aussi creux et n'apportant rien. C'est très mal écrit car lourd et poussif, en gardant les parties intéressantes, car il y en a, ce roman ferait une excellente nouvelle.
Commenter  J’apprécie          00
La Chasseuse de trolls

Pour l’amateur de littérature fantastique et de science-fiction, la collection Exofictions des éditions Actes Sud s’avère une mine d’or pour découvrir de nouveaux écrivains qui, chacun à leur manière, vont renouveler des genres et des figures bien encrés dans l’imaginaire collectif.

Preuve en est avec ce volumineux (plus de 600 pages) La chasseuse de trolls paru cette année 2019 (et édité pour la première fois en Suède en 2012 sous le titre original de Stallo) et écrit par Stefan Spjut, un journaliste et critique littéraire.

Autant vous prévenir tout de suite, nous avons affaire là à un véritable ovni littéraire ! Un roman d’autant plus déroutant qu’il nous propose la relecture du mythe du troll, célèbre créature de la mythologie nordique.

(Suite sur mon blog...)
Lien : https://murmuredelombre.word..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Stefan Spjut (61)Voir plus

Quiz Voir plus

Monstres de la mythologie grecque

Je suis une créature hybride, mi-homme mi-cheval.

Le Minotaure
Le Centaure
La Cavale
La Manticore

12 questions
3411 lecteurs ont répondu
Thèmes : monstre , mythologie grecque , créatures mythologiques , mythologie , mythesCréer un quiz sur cet auteur

{* *}