Alors seulement je pris conscience de la tristesse infinie qu’il y avait dans ce visage tourmenté, aux yeux mornes sous les paupières lourdes et à la bouche amère et farouche, déformée par la paralysie. La mine sombre, il s’appuyait sur ses coudes pour empêcher sa tête penchée en avant de tomber de fatigue, une fatigue qui n’était pas besoin de sommeil mais lassitude de la vie. Personne ne lui parlait, personne ne se souciait de lui. Pareil à un grand oiseau gris déplumé, tassé dans l’obscurité de sa cage, rêvant peut-être à sa liberté d’autrefois lorsqu’il pouvait encore déployer ses ailes et traverser l’éther — tel il m’apparut.