Pour être roi on assassinait, on empoisonnait son père, son frère, on jetait des milliers d’innocents dans une guerre, on tuait, on supprimait, sans s’inquiéter du droit ; à cette époque il eût été difficile de trouver une maison régnante qui n’eût pas à son actif de pareils crimes. Pour une couronne, des garçons de quatorze ans épousaient des matrones de cinquante et des fillettes impubères de cacochymes vieillards, on n’attachait guère d’importance à la beauté, à la dignité, à la vertu, à la morale ; on se mariait avec des faibles d’esprit, des estropiés et des paralytiques, des syphilitiques, des infirmes et des criminels [...].