La passion de Balzac, sa monomanie, fut de faire jaillir de la poitrine humaine ces forces primitives, ou, plus exactement, ces mille incarnations de la véritable force primitive, ce fut d’en accroître l’effervescence sous la pression de l’atmosphère, de les exacerber par le sentiment, de les enivrer au moyen des élixirs de la haine et de l’amour, de les rendre furieuses et enragées, de faire en sorte que quelques-unes viennent se briser contre la pierre d’achoppement du hasard.