Cette histoire pourrait commencer de mille façons.
Par exemple par un nom.
Vladislav Sourkov.
Ce monsieur fait partie du bureau de la présidence russe.
Le Kremlin lui accorde toute sa confiance.
On l'écoute.
En 2005
Sourkov écrit textuellement
dans une circulaire interne :
"Les ennemis de l'Etat se divisent en deux catégories :
ceux que l'on peut ramener à la raison et les incorrigibles.
Avec ces derniers, il n'est pas possible de dialoguer, ce qui les rend non rééducables.
Il est nécessaire que l'Etat s'emploie à éradiquer de son territoire ces sujets non rééducables."