On marche
comme tous les jours
au coeur de la foule
On voudrait dépasser
les rythmes du bitume
Poursuivre la rencontre
de l'eau et des argiles
pour que le vent brûlant
nous fasse changer de peau
Retrouver à tâtons
le sentier de la côte
où les roches se prosternent
Mais la perte s'éloigne
Nous n'avons plus d'excuses
pour contempler tranquille
la croissance des menhirs.