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Citation de migdal


— Sus aux Anglais, ne les laissons pas se réorganiser. Chargeons pour rejoindre les nôtres !

L'attaque était la seule solution pour éviter l’encerclement et la capture. Il lança son régiment face à l'infanterie ennemie. La ligne adverse qui s'allongeait devant lui n’avait pas été encore ébranlée par le feu de l'artillerie. Les Anglais avaient eu le temps de se regrouper et présentaient une masse brillante de fusils et de baïonnettes acérées. Le choc promettait d’être violent. D’un geste rapide de la main, il se saisit de la croix qu'il gardait dans la poche de sa veste et la serra un instant comme pour prier pour ceux qui allaient tomber. Puis, il piqua Alouette des deux éperons et lança ses troupes au grand galop sur la plaine vide. Les chevaux écumaient et leur transpiration laissait de longues traces blanchâtres de sel sur leur robe. Leurs sabots frappaient la plaine avec tant de vigueur que la terre résonnait. Le vicomte et ses hommes étaient maintenant à portée des fusils ennemis. L'officier anglais attendit le dernier moment pour ordonner le tir. Alors que les deux troupes étaient à une quinzaine de toises l'une de l'autre et que le choc promettait d'être d'une violence terrible, la salve de mousqueterie partit.

Le vicomte vida les étriers. .. Il entendit au loin les tambours de Lowendhal qui sonnaient enfin la charge, marquant leur engagement imminent dans la bataille. Il pensa à Alouette qui continuait sa course vers l'ennemi, et à son fils qu'il ne reverrait jamais.
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