Ce genre de décision se prenait seule. Face à sa conscience. Yuri le méritait, personne ne pouvait prétendre le contraire. Pas même Dieu, si tant est qu’il existât. Il méritait d’y passer ainsi, dans son viseur, de son doigt appuyé sur la détente, et peut-être que sans elle, il finirait par succomber sous les balles d’un gang, éliminé par un concurrent envieux ou bien un conjoint, une épouse en colère. Elle serra le poing. Comme elles l’étaient toutes les cinq.