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3.61/5 (sur 9 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : banlieue parisienne, France , 1973
Biographie :

Agrégé de philosophie. Il enseigne au lycée Marcelin Berthelot, à Saint-Maur-des-Fossés, dans le Val-de-Marne.

Source : https://www.lesbelleslettres.com/contributeur/stephane-floccari
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EN LIBRAIRIE LE 5 MARS Le football passionne autant qu'il exaspère. La majorité le vit comme la parenthèse chronique d'une passion festive et s'interroge : pourquoi le football ? Dans ces pages superbes, Stéphane Floccari renvoie dos à dos les bavardages quotidiens et les commentaires autorisés, les diatribes moralisatrices comme les discours savants. Le temps d'un match improbable, il fait jouer Platini et Jankélévitch, Juninho et Newton, Pelé et Pasolini, van Basten et Merleau-Ponty, Cantona et Cioran. Pour le plus grand plaisir de son lecteur, qui s'y verra conter une histoire philosophique et populaire de cette communion sans équivalent entre les hommes qu'est le foot.

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Noël chez les siens, c’est toujours un peu le rodéo du souvenir, quand on ne veut pas lâcher prise sur le dos d’une bête archaïque qui s’agite et se débat sous l’énergie de notre charge. Elle a l’énergie d’un désespoir qui ne peut manquer de nous gagner.
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Chacun a déjà sous les yeux le procès verbal de cette sombre affaire. Il se décline en autant de griefs que la cour implacable des chantres du grand soir oppose aux récalcitrants de principe, aux indisposés de dernière minute et autres objecteurs de conscience réfractaires (...).
Ne pas avoir l'heur de retrouver les siens dans la chaleur du foyer familial ? Sinistre. Laisser ses parents seuls ? Inhumain. Ignorer les piaillement délicieux d'impatience et les désirs insatiables des enfants ? Cruel. Se priver du commerce de sa fratrie qu'on se plaint d'être toujours trop rare ? Incohérent. Refuser de fusionner avec sa belle-famille ? Irresponsable. Boycotter la mode hystérique des cadeaux à tout-va ? Egoïste. Partir au loin avec qui l'on veut, plutôt que de se réunir en famille ? Inacceptable. Echapper à l'orgie alimentaire et à la dilatation des viscères ? Illusoire. Critiquer tout son monde en jubilant crânement dans son coin ? Pitoyable. Laisser quelqu'un qu'on connaît sans compagnie ? Brutal. Disposer de soi ? Velléitaire. Emettre le moindre jugement critique ? Inaudible. Rejeter le système qui entretien tout cela ? Intolérable. Penser à autre chose ? Inconcevable.
Ne bougez plus. Ne raisonnez pas trop. Ne paniquez surtout pas. C'est Noël. Vous n'êtes pas seulement concerné. Vous êtes cerné. Allez vous asseoir au pied du sapin,en attendant l'heure dite. Ne contestez pas le protocole plus ou moins délirant que chaque famille fixe arbitrairement. Reprenez de la bûche, si vous êtes tenté de dire quelque chose de discordant. Attendez sagement vos cadeaux, la bouche pleine, la peau du ventre tendue et l'air ravi, en respectant à la lettre la procédure un peu absurde et dogmatique de la maisonnée. N'oubliez pas d'y déposer au préalable discrètement et généreusement tous les vôtres, fruits de déambulations marchandes exténuantes et d'orgies bancaires insensées. (...) Et chaque année, entre deux inepties débitées par votre voisin de table, une blague potache d'un proche éméché et divers couac intra-familiaux qui peuvent virer au drame pour des broutilles que personne n'est plus capable d'identifier l'instant d'après, acceptez de remettre du bois dans la cheminée, de feindre d'en libérer le conduit pour laisser passer le grand illusionniste bedonnant d'après minuit et de souffler sur les braises encore vives du salon, en laissant vos idées noires s'y consommer sans sourciller. (...) Souriez, toute la famille est réunie. Vous n'allez tout de même pas vous payer le luxe d'un état d'âme ! Allez, puisqu'on vous dit que c'est Noël ! Une fois encore vous n'y échapperez pas. A moins que... oui, à moins que quoi ?
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Je veux, en n'importe quelle circonstance, n'être rien d'autre que quelqu'un qui dit oui.
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Sait-on seulement ce qu'on aime quand on aime le football et qu'on prétend le connaître ? Tels l'amour et la mort, son coefficient d'incertitude est maximal.

Avant-propos, p. 15
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À Noël, le but n’est pas encore, comme au Nouvel An, de donner un second souffle à sa vie, en s’engageant sur de nouvelles mers et en s’ouvrant à de nouveaux horizons, au tournant du calendrier, mais peut-être simplement de parvenir vivant au soir d’une fête où chacun rêve d’être accueilli, voire recueilli dans la chaleur d’un foyer qui le protège contre le froid et la nuit, symboles inconscients de l’adversité et de la dureté souvent aveugles de la vie.
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